Achat de quelques beaux objets chinois anciens à la Galerie Minwha qui va fermer: une pipe à opium, un petit vase en bois sculpté, un panneau en bois fin XVIIIème avec un lettré, sa femme et deux serviteurs, un cadre, une pierre de lettré en marbre double face avec une belle calligraphie. Retour à pied de la Tour Eiffel jusqu'à l'Opéra par la rue du Faubourg Saint-Honoré. Petit réveillon chez nous.

Accord du directeur de Jing. Le soir ma mère semble décidée à revenir à Paris où elle pourra avoir de la visite et où Jing et moi pourrons nous occuper d'elle.

Coup de téléphone du Bugue, ma mère veut rentrer assez vite maintenant en maison de retraite. Jing va demander à son directeur.

Retour de Carry en fin d'après-midi où nous avons passés un bon Noël en famille, sous un beau soleil... Où nous avons pris beaucoup de photos, je choisis celle du "réveillon" prise par Frédéric - nous étions huit: Jing, ma mère, Stéphane, Catherine avec Pauline et Donald. Je ne peux m'empêcher de penser au Noël d'antan...

Départ demain, comme chaque année, pour passer Noël en famille à Carry-le-Rouet.

Aller voir la Seine en hiver,boueuse et presque tumultueuse. Sentir le vent. Voir les cygnes majestueux. Entendre le cri des mouettes.

Étude de la croissance ou la décroissance d'une "fonction inverse" avec Christelle. Je crois avoir bien compris...

Goûter chez Agnès avec Jing. On se connaît depuis plus de dix ans déjà. Et jamais je n'avais été invité, de cette façon... Je suis content.

Réjouissons-nous de la condamnation hier de Jacques Chirac, politicien qui se payait de beaux voyages à l'autre bout du monde à l'aide d'enveloppes pleines de billets. La justice a réussi à le rattraper après des années de dénégation. Pour l'histoire c'est finalement ce que l'on retiendra, malgré ce que disent les "élites" de plus en plus couper de tout...

"Le grand amour" de Pierre Etaix sur Arte en version restaurée. On ne pouvait plus voir - pour de vulgaires problèmes de droit - ces petits chefs-d’œuvre que sont les films d'Etaix.

Une citation de "Voie de garage" de Georges Hyvernaud écrite, lorsqu'il était prisonnier de guerre en Allemagne : "Tout est toujours clair dans les livres: la guerre d'un côté, la paix de l'autre. Mais rien n'est clair dans la vie. Nous étions comme sur un talus où l'on glisse, où l'on tente de se raccrocher à une brousaille, une touffe d'herbe, et ça résiste un moment, et puis ça lâche et on tombe un peu plus bas."

"Les neiges du Kilimandjaro" de Robert Guédiguian au MK2 Bastille. On est plongé dans les quartiers Nord de Marseille en 2011 après des années de crise, de chômage, de désindustrialisation. L'arrière plan social est très juste et bien filmé. On suit des "gens", comme nous, sans privilèges, qui voient s'écrouler le monde auquel ils croyaient... Peut-on avoir un peu de générosité dans ce monde ?
Un très bon Guédiguian.

La France avachie (suite). Ouf ! Le "big bang" ne s'est pas produit mais on en parle encore longuement. Le Président de la SNCF est content. Quelques associations d'"usagers" protestent, surtout les "usagers" qui ne prennent jamais le train...

La France avachie. Toute la journée les radios nous rabattent les oreilles avec le "big bang" qui devra se produire demain à la SNCF en raison du changement de 85 % des horaires des trains. Les cheminots avaient même annoncé une grève comme chaque année au passage des horaires d'hiver. Ils y ont renoncé devant l'émoi général. Il va de soi que ces changements sont faits dans l'intérêt général même si, évidemment, quelques personnes seront gênées. Mais l'intérêt général, c'est quoi ?

Aller-retour à vélo jusqu'à la statue de Montaigne devant la Sorbonne. C'est là que j'accroche mon vélo avant d'aller faire un petit tour chez Joseph Gibert. C'est là aussi où des imbéciles de touristes se font photographier en touchant un pied de "ce" Montaigne dont ils ignorent tout, devenu ainsi brillant, lustré... Le tourisme de masse est une catastrophe.

"Kinopolska" au Reflet Médicis - depuis six mois que la Pologne préside l'UE l'Institut Polonais de Paris poursuit sa présentation de la culture polonaise - là il s'agit de présenter le cinéma polonais. J'ai réussi à avoir une invitation. "Toys" de Andrzej Wolski retrace les 50 années de communisme subies par le pays à partir de l'évolution des jouets et des jeux d'enfants à l'aide d'archives et d'interviews de différents acteurs, enfants ayant vécus ces années. C'est passionnant de revivre ainsi cette période qui va de Staline - qui amusait les enfants... - à Lech Walesa. C'est notre histoire. C'est l'histoire de l'Europe.

Visite au Crédit Municipal de Paris de l'expo "Ma Tante est épatante". Des documents provenant de Carnavalet. Où l'on apprend grâce à la présentation du "registre secret" que tout un chacun, au XIXème siècle, fréquentait cette vieille institution : écrivains, noblesse désargentée et même les différentes maîtresses de Napoléon III...
De nos jours la fréquentation ne cesse d'augmenter, la salle d'attente, avec les experts derrière des vitres qui testent les bijoux pour vérifier s'il s'agit d'or, est pleine. Des noirs, des Pakistanais,des Sri-lankais, toutes sortes d'étrangers attendent avec anxiété le verdict de ces rapides expertises... Les riches allant voir l'exposition de la vente aux enchères du lendemain...

Promenade de Noisiel - je voulais voir la chocolaterie Menier depuis fort longtemps - à Neuilly-Plaisance le long de la Marne, encore assez sauvage par endroit, avec même des réserves d'oiseaux. On a vu un magnifique héron et on a trop marché sous un ciel menaçant quand il ne pleuvait pas...

Lecture de "Voie de garage" de Georges Hyvernaud. Il s'agit de deux cahiers écrits pendant sa captivité (1941-1944) en Poméranie (Oflag II B)et publiés par sa veuve. Une grande partie de son œuvre - trop peu connue et qu'il faut lire - est marquée par cette expérience. Une citation, dès la page deux : "Mon lit: trois planches, une paillasse, des couvertures. je ne m'en plains pas. On s'habitue bien vite au dénuement. La vraie misère ne vient pas des choses, mais des hommes." C'est très beau.

Le temps maussade et humide ne nous empêche pas de partir à vélo jusqu'au Musée de l'Armée pour la braderie annuelle des éditeurs d'art. On mange chez Ton Hon où l'on est toujours reçu à bras ouverts. En sortant on profite de la gratuité des monuments nationaux pour faire un pèlerinage au Panthéon - Les grands hommes la Patrie reconnaissante. Rousseau, Voltaire encadrent l'entrée de la crypte. Jean Jaurès, Victor Hugo, Victor Schoelcher en bonne place...

A 16 heures on va au "Majestic Bastille" voir "L'art d'aimer" d'Emmanuel Mouret dont on apprécie le cinéma. Film musical drôle et intelligent sur "le couple", pour simplifier. Frédéric Bel - actrice fétiche d'Emmanuel Mouret - est formidable comme dans les films précédents.

Encore une photo de l'Opéra de Pékin prise hier soir, classique mais je la trouve réussie:

Comme le mois dernier commençons le mois par une photo - j'aime les photos - de la troupe de l'Opéra de Pékin, prise à la fin de la représentation selon l'usage chinois. Il s'agissait d'un Opéra Qinqiang "Les généraux femmes de la famille Yang" par la troupe du Shanxi, troupe largement primée en Chine, jeune, pleine d'entrain et de talents. Rien à voir avec la pauvre fille du 1er novembre...
Une bonne partie de la troupe avec leur directeur et le président français du jury chargé de récompenser les meilleurs artistes et troupes.