"Jimmy's hall" de Ken Loach c'est l'histoire fortement inspirée de la vie James Gralton, revenu, après dix ans passés aux États-Unis pour gagner sa vie, dans l'Irlande des années 30 où il ne faisait pas bon d'avoir des idées "communistes". Lutte des classes entre possédants qui avaient la haine des "communistes" et le petit peuple, les sans-terre. L’église prenant le parti des puissants. Lutte violente et inégale, Jimmy sera contraint à s'exiler à nouveau. Très beau film d'époque dans la rude Irlande. Des images magnifiques, une musique bien choisie, un montage nerveux.
Ken Loach annonce que, devant la difficulté de réaliser et produire un film, ce sera son dernier film. Dommage, mais il m'en reste beaucoup à voir. En tout cas celui-ci peut constituer un testament pour ce militant "trotskyste".

Je viens de découvrir avec effroi que la députée de ma nouvelle circonscription est... Cécile Duflot ! Horreur !
Impossible de trouver politicienne plus opportuniste !
Une incompétence rare. Elle fut ministre en charge du logement, je l'ai déjà dit, elle a réussi à faire baisser encore la mise en construction de logements neufs. Elle est restée bien au chaud dans son bureau pour pondre une loi qui ne sera jamais appliquée et qui ne recueille maintenant que des critiques !
Elle est par ailleurs une grande partisane de la lampe qui illumine la pièce où vous vous trouvez lorsque vous la quittez. Il fallait y penser!

Sunhi du coréen Hong Sangsoo.
Synopsis: Sunhi, fraîchement diplômée en cinéma, voudrait parfaire sa formation aux États-Unis. Elle a besoin d'une lettre de recommandation qu'elle demande à l'un de ses professeurs. Le même jour, elle tombe sur son ex-petit-ami Munsu et Jaehak, un réalisateur qui est passé par la même école qu'elle. Chacun dispensent conseils et avertissements à la jeune femme alors qu'elle s'apprête à vivre son expérience américaine. Chacun croit la connaître et curieusement ils dressent le même portrait, très flatteur. En fait, Sunhi ne se laisse pas facilement découvrir et n'a pas révélé toutes ses facettes, elle évolue, vaporeuse, entre ces trois hommes amoureux d’elle. Elle finit par obtenir la fameuse lettre.
Un peu ennuyeux, des dialogues successifs avec l'un des trois hommes...

Le beau motif du tissus recouvrant nos fauteuils. On nous l'a vendu comme un tissus de chez "Tassinari et Chatel",

c'est possible car il est de belle facture. "Tassinari et Chatel" le plus prestigieux des éditeurs de soieries, restaurateur des musées nationaux qui a un showroom rue du Mail où mon grand-père travaillait comme représentant des fabricants de dentelle de Calais. Je me souviens de la grande table où l'on dispose les échantillons. La rue du Mail, une des plus vieilles rue de Paris est encore consacrée aux éditeurs de tissus.

"Le Bonheur de Barbézieux" (suite).
Une phrase extraite du livre de Chardonne dans les dernières pages de son livre quand il parle de son ami Jacques Delamain qui vit paisiblement en se contentant de sa "petite maison, au bord d'un pré en pente, à la lisière d'un bouquet de pins" : "Faute de savoir ce qui nous est nécessaire, nous vivons dans la gêne. Ce nécessaire est très réduit; au delà rien ne compte. Chez la plupart des hommes, c'est le discernement qui manque. Ignorants leurs vrais besoins, ils sont insatiables, flottants et malheureux."
C'est le secret pour être heureux... qui vient de la vieille bourgeoisie française du XIXe siècle. Bien loin des riches du XXIe siècle !

Fini la lecture du livre de Jacques Chardonne "Le Bonheur de Barbézieux". Chardonne parle de sa jeunesse heureuse à Barbézieux, petite ville des Charentes, pays où la vie s'écoule lentement au rythme du cognac. Un style concis, un beau français. Écrivain cher à Mitterrand. Né en Charentes (Jarnac), comme lui, Mitterrand aimait le citer malgré sa réputation d'extrême-droite en raison de son attitude collaborationniste pendant la guerre. Mais Mitterrand était resté très attaché à cette région aux fortes traditions rurales, très attaché aussi à cette vieille bourgeoisie provinciale des Charentes.

Tous les ans j'essaie d'aller une fois, au moins, au Festival Paris Quartier d’Été, au Luxembourg. On est assis, à l'ombre en bonne compagnie... Aujourd'hui c'est Taïmane Gardner (Hawaï États-Unis) qui joue du "ukulélé" accompagnée d'une guitariste. Beaucoup d'énergie et de virtuosité chez cette petite femme, qui joue pieds nus. Elle a beau expliquer que l'on peut tout jouer avec le ukulélé (classique, jazz, tango,...) c'est un peu lassant et cela manque d'émotion. Par contre les chants portugais sont magnifiques. Elle devrait en faire plus.

"Garçons", formation éphémère de trois filles autour de Zaza Fournier avec Luciole et Cléa Vincent, trois chanteuses qui ont revisité des chansons d'hommes, de mecs des années 50-60, certaines connues d'autres moins. Belle initiative de la programmatrice des Trois Baudets, salle mythique, s'il en est. Programmée tout le mois de juillet. C'est Zaza Fournier qui m'a donné envie d'aller voir ce concert très réussi. Rien que de l'Amour, toujours...

Dîner sympathique et détendu avec un vieux copain. On sable le champagne, puis melon, roastbeef froid avec poivrons et pommes sautées, fromages d'Auvergne avec le délicieux, et peu connu, Pavin et pour finir quatre pâtisseries authentiques, au beurre: religieuse au chocolat, mille-feuilles, Paris-Brest, tarte au citron que l'on a la bonne idée de couper en deux de manière à doubler le plaisir !

Pour finir avec Belle-Ile une dernière photo, un aperçu de Palais, chef-lieu du canton, où nous avons passé un séjour reposant et enrichissant. Un climat, une lumière, une mer calme où il fait bon nager. Une douceur incomparable.

Arrière port avec le quai, quelques maisons, l'église.

Rentrée hier soir avec deux heures de retard, en raison d'un suicide sur la voie du TGV... C'est l'été, Paris semble vide, il fait chaud. Encore une photo,photo de Sauzon au fond d'un aber, où, à marée basse les oiseaux sont nombreux. J'aime à les photographier. On en aperçoit, ici, en premier plan. Lieu de villégiature et petit port de plaisance plein de charme. Ce fut un port de pêche actif qui connut son apogée en 1878.

Adieu Belle-Ile !
Le "Vindilis" file vers Quiberon où nous serons en 45 minutes.

Aujourd'hui de la mélancolie. Visite de la biscuiterie "La Bien Nommée", quelques achats de biscuits bretons, de la crème de caramel au beurre salé. Déjeuner au restaurant "La Parenthèse" et sa terrasse sur une petite place comme on aime... Jing prendra, en plus du délicieux hamburger maison, 6 huitres avec un verre de vin blanc. Elle en rêvait depuis longtemps. En fin d'après-midi longue baignade à la plage du Castoul. Et voilà un séjour reposant qui remet en forme.

Après la journée de vélo d'hier sous la chaleur, on profite de la vie bien calme du Palais. Matinée au petit marché, pas plus d'une vingtaine de commerçants. Les gens se saluent, se parlent, prennent un café. La vie s'écoule doucement.
Menthe à l'eau et monaco pour nous!

Pique-nique et baignade à notre petite plage, seuls, l'après-midi !

Grande balade à vélo dans la campagne de l'île par un cagnard pas possible. Une campagne avec quelques exploitations agricoles. On photographie les menhirs Jean et Jeanne en passant. C'est la Bretagne.

Une petite route au calme.
L'axe nord-sud qui traverse l'île en son milieu est, par contre, très fréquenté. Les voitures y roulent vite. J'ai d'ailleurs était surpris du nombre de voitures qui arrivent dans l'île pour les vacances.
Il y a beaucoup de résidences familiales ou secondaires.
Le soir longue baignade rafraîchissante dans une eau calme au soleil doré. Un régal. On peut nager en toute sécurité malgré une eau assez froide.

L'hôtel Atlantique donne vraiment sur l'embarcadère où le trafic est incessant. L'été la rotation des bateaux est incessante et le spectacle est là. Passagers, voitures, marchandises, colis, etc passent ici. Même deux motards de la gendarmerie !

Photo prise de la terrasse du restaurant où l'on dînait le soir.

Et lorsqu'un bateau arrive on assiste à une agitation bien sympathique. Les voitures sortent de la cale, des camions de livraison, les passagers avec leurs bagages,etc... On s'embrasse. On est content de se retrouver.
La Police Municipale veille et s'agite à chaque arrivée de bateau. Un petit policier nous a bien amusé.

Un 14 Juillet bien rempli. Pique nique à la pointe des Poulains en passant par le petit village de pêcheurs de Sauzon.
Et le soir traditionnel concert en attendant la retraite au flambeau et le feu d'artifice tiré de la Citadelle.
Que de bons souvenirs ! Beaucoup de belles photos.
Sarah Bernard a trouvé refuge, à la fin de sa vie,à la Pointe des Poulains dans un fort isolé, inconfortable. Extrémité sauvage du nord de l'île balayé par le vent et les tempêtes. La lande, une côte découpée. Juste un petit phare.

Ceux qui n'aiment pas la Bretagne disent qu'il y pleut tout le temps, laissons-les dire mais ce matin il pleut bien, ce qui nous permet de visiter la Citadelle dominant Le Palais et son musée sur l'histoire de l'Ile.

Ensemble, cédé en 1960 par l’État à un couple M. et Mme Larquetoux qui va le restaurer pendant des années sans aucune aide ni mécénat d’aucune sorte.. Sa construction s'est étalée sur des siècles pour s'achever sous Napoléon III. Vauban bien sûr y a travaillé. Sa marque est bien visible. Cachots, sous Louis XIV et cellules sommaires

ensuite à partir de 1850 pour les gens condamnés à la déportation, les officiers allemands pendant la 1ère guerre et serviront ainsi jusqu'à la Libération. Elle fut occupée par les allemandes pendant la seconde guerre mondiale. On traverse l'histoire de France...
Ensemble privé qui accueille maintenant, en dehors de ce musée, un hôtel et un restaurant. En 1992, le ministère chargé de la Culture décide de contribuer financièrement à la poursuite des travaux en subventionnant 20 % des dépenses ... Visite passionnante.

En vélo jusqu’aux aiguilles de Port-Coton, peintes par Claude Monet tombé amoureux de l'île. Une lumière qui ne pouvait qu'enchanter les Impressionnistes. Difficile de choisir une photo, peut-être celle de la Sirène de Belle-Ile,
qui envoyait, en cas de brume, des signaux sonores pour signaler la côte dangereuse, grâce à de l'air comprimé qui venait du grand phare. Elle fut définitivement déclassée en 1987. Je trouve cette photo très belle : le ciel, la mer, la lande et puis ce bâtiment en granit. Un des plus beaux bâtiments de l'île, rempli d'histoires.

Trouvé sur Internet: Depuis 1995, le bâtiment est inscrit à l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques avec le commentaire suivant : « La sirène de brume à Bangor présente au point de vue de l'histoire et de l'art un intérêt suffisant pour en rendre désirable la préservation en raison de l'intérêt de ce bâtiment, complément contemporain du Grand Phare de Belle-Île. »

Promenade jusqu’à la Pointe de Taillefer, une nature sauvage, une large baie, une mer calme, du soleil, avant d'aller à la crêperie de "campagne" La Paloma manger de bien bonnes galettes dans une nature luxuriante. Et du bon cidre au pichet.

Demain départ pour Le Palais à Belle-Ile-en-Mer.

Après plus de dix millions de spectateurs la comédie populaire "Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu?" nous détend bien. Cette histoire de famille bourgeoise, provinciale, catholique, conservatrice qui marie ses quatre filles à des garçons issus de l'immigration, comme on dit, est drôle. Quelques clichés certes mais on rit. La belle famille ivoirienne, en particulier, est irrésistible. Et puis, comme pour toute bonne comédie, tout finit bien !

Temps automnal comme jamais. La pluie ne s'arrête qu'en fin d'après-midi permettant un aller-retour au cimetière du Père Lachaise. Exploration d'un carré, passage devant la sépulture de Colette.

Song Xin le frère de Jing finit son tour d'Europe par Paris avec sa femme et sa fille Dandan par Paris. Ils viennent manger à la maison. On sable le champagne pour l'occasion vraiment inattendue. Puis grande balade du Carnaval Antillais de Nation à Bastille par le Faubourg Saint-Antoine et ses cours.

Enfin Place des Vosges, l'une des plus anciennes de Paris, à l'harmonie parfaite, visite de la Maison de Victor Hugo, très populaire en Asie et en Chine en particulier. Pot en face de l'Hôtel de Sully et on repart jusqu'à Notre-Dame par le jardin de l’archevêché, les ponts et on reprend le métro à Hôtel de Ville !

Petit pique-nique de fin d'année au jardin de Reuilly organisé par notre chère animatrice de gym Dominique.
Réunion sympathique, conviviale à 11 "seniors" qui ne sont pas que de vulgaires consommateurs...
Là c'est vraiment la fin d'année.

Centenaire de la Grande Guerre 1914-1918.
Belle expo à la BNF : "Été 14 - Les derniers jours de l'ancien monde". Titre très bien choisi. Il s'agit d'un panorama de l'Europe avant les premiers jours d’août 1914. Ce fameux mois d'août 14! Instantané sur l'état des pays, les dirigeants, sur la complexité des relations diplomatiques entre les Empires, les blocs, les alliances.
L'expo ouvre sur un grand tableau de moisson montrant l'absence de conscience des événements tragiques qui aller venir.

Des photos du vainqueur du tour de France fin juillet, de la parade du 14 juillet à Longchamp, un peuple insouciant. Puis les premiers jours de la mobilisation, le retard de l'armée française, et pour finir une salle consacrée à cette journée du 22 août où 27000 soldats furent tués. Ce sera vraiment les derniers jours de l'ancien monde...

Il'a pas une belle gueule notre ancien président !

Arrivée, hier, au pôle financier dans une voiture de police.
Une belle tête de mafieux.
Évidemment, le soir sur TF1, c'est une pauvre victime. Il n'a rien fait, on lui en veut, lui qui n'a rien à cacher... C'est "la gauche"... Bla-bla etc...

L'image qu'il me reste de lui, c'est celle ci-contre. Il semblait, à la fin de son mandat, où il sera battu, comme traqué, de plus en plus inquiet. Son comportement ne pouvait que confirmer cette thèse. J'ai toujours dit qu'il finira mal, et bien on y est ! Lui qui a fait tant de mal à notre pays.

Commençons le mois par une photo commentée. Là il s'agit d'une fresque se trouvant dans l'escalier de la Mairie du 6ème. Encore une glorification du travail, de l'instruction - lecture d'un plan -, des sciences et techniques comme on le faisait à la fin du XIXe siècle. Les temps changent... Il existe ainsi d'autres fresques (Mairie du 12ème par exemple).