La politique au quotidien après les dernières élections.
Tout va bien et les affaires continuent. Quelques "verts" veulent rentrer au gouvernement ainsi que le mari de la maire de Paris Jean-Marc Germain qui critiquait durement ce gouvernement depuis un an... Depuis la débâcle des "socialistes" on ne l'entend plus... IL espère rentrer en tant que "frondeur"- il ne sait dire que "il n'y a qu'à" (définition: expression familière signifiant avoir tendance à estimer que tout problème peut être résolu... de préférence par les autres)
Un mot sur ce bel apparatchik trouvé sur Internet : "en juin 2004, il se marie avec Anne Hidalgo, alors adjointe au maire de Paris. Ils ont ensemble un fils, né en 2002. C'est le maire de Paris, Bertrand Delanoë, qui célèbre le mariage, dont Martine Aubry, amie du couple, est l'un des témoins".

Hier 50% des électeurs ne se sont pas déplacés pour les élections départementales qui remplacent les "cantonales", c'est plus moderne. Encore une grande réforme de ce gouvernement qui restera dans l'histoire pour sa médiocrité. Les français en ont assez de cette gabegie, avec 600 000 élus (1 pour 100 habitants), on a le triste record de l'incapacité à réformer quoique ce soit. Ce n'est que parasitisme, clientélisme, trafic d'influence... On a un blocage complet de la société. Jusqu'à quand ?

Le temps qui passe... Passage à l'heure d'été ce dimanche, on perd une heure (durée). On fait le tour du quartier avec longue visite d'un beau magasin "dans son jus" le magasin Hugnet établi Faubourg Saint-Antoine depuis 1846. Un des derniers marchands de meubles de ce "Faubourg".

Chassé comme les autres pour être remplacé par un magasin de "fringues" - dixit le marchand. Encore le temps qui fait son œuvre. J'ai fait quelques photos qui resteront.

Hier le beau ciel bleu et la lumière de l'Italie, aujourd'hui la noirceur des mines de charbon et la pollution de l'air en Chine avec le magnifique film "In the underground" de Song Zhentao au 37ème Festival du Cinéma du Réel.

Réalisateur présent, citant le maître du genre Jean Rouch !

"La Sapienza" film franco-italien réalisé par Eugène Green, fait référence à l'église Sant'Ivo alla Sapienza construite au XVIIᵉ siècle par l'architecte Francesco Borromini à Rome.

Alexandre Schmid, architecte de renom, en plein doute sur son travail et l'urbanisme moderne, part en Italie pour se ressourcer à la recherche de l'œuvre de Francesco Borromini - qui fut le rival de Bernini. Sa femme Aliénor l'accompagne. Le couple est aussi en crise et ne communique plus - des scènes magnifiques dans le film.
Tout finira par un baiser au bord du lac Majeur grâce à un frère -18 ans qui se prépare à devenir architecte - et une sœur rencontrée par hasard.

Des plans soignés. Musique de Monteverdi. Des dialogues "à la Bresson" pour mettre en valeur notre belle langue française. Et puis l'Italie. Stresa et son lac. Torino. Et Rome et ses églises. L’œuvre de Borromini est évidemment au cœur de ce film qui nous donne plus que jamais l'envie d'aller en Italie !


Cúpula de Sant’Ivo alla Sapienza de Borromini

Voilà ce que l'on ne veut plus voir : un apparatchik Claude Bartolone, ici, Président de l'Assemblée Nationale qui veut sauver à tout prix ses petits intérêts avec des faire-valoir Emmanuelle Cosse, personne ne l'a connaît - mais elle se verrait bien ministre de quelque chose ! - et Pierre Laurent, fils d'un ancien dirigeant du PC, chef de ce qu'il reste du PC lors d'un meeting ce jeudi en Seine-Saint-Denis.

Été acheté à la Fnac la 6ème symphonie de Mahler (cf pourquoi à la date du 24 mars) ! Très peu rééditée j'ai trouvé une interprétation de Antal Dorati avec l'Orchestre Symphonique d'Israël.
Trouvé à l'occasion le Concerto n°2 de Brahms par le Philharmonique de Berlin que je voulais aussi écouter .

"Le dernier coup de marteau" 2ème film d'Alix Delaporte. Une mère élève, seule, dans des conditions matérielles difficiles, son fils Victor âgé de 13 ans - joué par Romain Paul, formidable - son père, chef d'orchestre, ne l'ayant pas reconnu. Victor apprenant l'existence de ce père va chercher à le rencontrer alors que celui-ci travaille la 6ème symphonie de Mahler, avec l'Orchestre Symphonique de Montpellier. Beau film social où finalement chacun partira de son côté, Victor a réussi à intégrer le centre de formation d'un club de football, sa mère ira vivre chez ses parents et le père continuera comme si rien ne s'était passé.
Le dernier coup de marteau c'est le 3ème coup de marteau de la symphonie dont Mahler avait décidé que l'on peut le jouer ou non, selon l'humeur.... En tout cas je vais acheter cette symphonie et aller la voir jouer dès que possible.

On ne votait pas hier à Paris pour les Départementales mais le "PS" a subi une belle raclée que j'eus préféré encore plus importante. Les opportunistes verts de EELV représentent 2 % des votants, autant dire rien; ils n'ont jamais représenté qu'eux mêmes, en particulier dans la course aux porte-feuilles et postes divers.

"Gente de bien" très beau film colombien, loué par la critique. Eric, 10 ans, est confié par sa mère, qui doit partir travailler hors de la capitale Bogota, à la garde de son père, Gabriel, qu’il ne connaît à peine. La femme, Maria Isabel, pour laquelle Gabriel travaille, tente de l'aider. Elle échouera le jeune garçon se faisant moquer par les riches enfants de la famille. Fier, Eric ne le supportera pas, il préfère vivre dans des conditions matérielles difficiles avec son père et son chien. Chien qui, atteint d'un cancer, doit être euthanasié. Film juste sans pathos.

Encore un Printemps... J'entends Léo Ferré chanter "C'est le Printemps".
"...
C'est l'printemps
Y a l'île Saint-Louis qui rentre en Seine
Et puis Paris qui s'y promène
C'est l'printemps
Y a l'été qui s'pointe dans la rue
Et des ballots qui n'ont pas vu
Qu'c'était l'printemps."

Une véritable purée de pois nous empêche de voir l'éclipse ! Il règne une pollution terrible sur Paris. Le gouvernement, la Mairie de Paris vont prendre des mesures...
A 10h30, au maximum de l'éclipse par contre on était vraiment dans le noir et le froid.

Je me souviens de la dernière éclipse solaire importante - celle du 11 août 1999. J’étais en randonnée dans les Alpes avec un groupe de randonneurs du R.I.F - Patrick en était ainsi que Christian sans doute. Une vilaine brume nous avait empêché d'en profiter au maximum. J'ai retrouvé les lunettes spéciales que l'on doit utiliser pour voir le soleil. On verra ce qu'il en est demain...

Des terroristes islamistes assassinent en plein cœur de Tunis dans le grand Musée National du Bardo une vingtaine de touristes de différentes nationalités. J'ai mal à ma Tunisie. Je connais beaucoup de tunisiens : boulangers, marchands de fruits et légumes, un employé de super-marché. Ils sont sérieux et travailleurs.

"L’avant-dernier convoi, Drancy-Auschwitz" de Chantal Dossin et Jeanine Thomas. Ces deux professeurs d'histoire de collège ont fait un travail remarquable sur le convoi 76 du 30 juin 1944 de 1156 déportés. Elles ont réussi à établir une liste quasi complète des déportés, elles ont recherché l'histoire de certains d'entre eux avant leur arrestation et incarcération à Drancy, elles ont raconté le voyage épouvantable de Drancy à Auschwitz (4 jours dans les wagons à bestiaux), l'arrivée au camp, la première sélection, la vie au camp pour les survivants. Elles ont recueilli les témoignages de ceux qui ont eu la chance de revenir, et parler de l'"après.
Un travail impressionnant, méticuleux et systématique. Tout à fait passionnant.

"Comment rater son one man show" à l’Aktéon Théâtre, en face du square Gardette au cœur du 11e créé et interprété par un petit neveu Donald Fenasse. Celui-ci est empêché de jouer par une succession d'imprévus provoqués par la régie du théâtre. On est dans la farce.

Une photo d'un des sketchs, assez réussi, avec Alex Hariri, en femme riche, capricieuse et Donald en chauffeur de maître ayant du mal à supporter la désinvolture de sa patronne.

La lecture de "Nouilles froides à Pyongyang" récit de voyage, plein d'humour, de Jean-Luc Coatalem en Corée du Nord m'amuse beaucoup.
On sait tout sur tout à la vitesse de la lumière, l’Everest est couvert de détritus apportés par les nombreuses expéditions, les sacs plastiques s'accumulent dans les mers étouffant les poisons, seul ce petit pays martyrisé par une clique familiale reste isolé du reste de la planète. Ce pays, dont on ne sait pas grand chose, vivant aussi hors du temps, me fascine. Essayer de comprendre l'incompréhensible...

Visite avec Agnès, au musée privé "La Pinacothèque", de l'exposition "Au Temps de Klimt, la Sécession à Vienne". Présentation de l'art Viennois de la fin du XIXème siècle, début de la Sécession viennoise, jusqu'aux premières années de l'expressionnisme. Mouvement de la Sécession qui se voulait une rupture avec l'art académique dans lequel Klimt joua un rôle majeur. Et ce dans tous les domaines : bijoux, architecture, mobilier, peinture, musique, avec l'apparition de l'art photographique. Beaucoup d’œuvres de Gustav Klimt, de ses premières années d'études jusqu'aux grandes œuvres de son âge d'or comme Judith I (1901)- c'est l’œuvre que tout le monde connaît - ou la Frise Beethoven, œuvre monumentale reconstituée à l'échelle et présentée pour la première fois en France.

Une broche de Josef Hoffmann que j'ai beaucoup aimée.

J'ai littéralement éclaté de rire, tout seul, ce matin dans ma cuisine en entendant le "grand" projet de réforme du collège - qui va très mal comme chacun sait. Tout sera réglé par l'introduction de l'apprentissage de la deuxième langue dès la cinquième !.. (Les heures de cette introduction seront évidemment récupérées en 4éme et 3éme).
C'est affligeant. Impossible de commenter. On est dans la plus grande bouffonnerie. Encore deux ans...

Premier lundi, depuis longtemps, où je peux me consacrer à mes activités habituelles :gym avec Dominique et tarot l'après-midi.

Déjà le semi-marathon de Paris.
Ce matin rue du faubourg Saint-Antoine les chinois ont investi le 1er ravitaillement un peu après le km 5.

Le groupe de tête avec comme d'habitude les éthiopiens et kénians...

Seul moyen de se détendre, faire un tour à vélo en fin d'après-midi le long de la Seine du pont d'Austerlitz au chevet de Notre-Dame. Un petit air de printemps a d'ailleurs attiré un monde fou. Les parisiens aiment faire la même chose en même temps, il est vrai que le paysage est certainement un des plus beaux du monde...

Semaine de remise en état de l'appartement. Nettoyage du parquet, des cartons de livres et vêtements, remettre les tapis, etc...
Épuisé. Content d'en finir.

Les juifs ont un tas de fêtes. Ce soir on prépare Pourim.
Et demain ce sera un jour joyeux où l'usage est même de se déguiser.
L’échange de colis et les dons aux indigents deviennent avec le temps l’un des aspects principaux de Pourim. Ils ont pour but une certaine égalisation sociale dans l’accès à la joie en ce jour. La pâtisserie juive "La Délicieuse" au coin du Boulevard Voltaire et de la rue des Boulets prépare à cette occasion de magnifiques paniers remplis de friandises et de bouteilles. Ils sont très chers... C'est de cette façon que je peux suivre l’enchaînement des fêtes juives. La prochaine sera "Pessah"!

Ça y est ! Mon DAAF ( acronyme de "Détecteur Avertisseur Autonome de Fumée")est fixé! C'est beau!

J'appelle ça "le truc à Chirac" même si la loi l'imposant à été élaborée par Cécile Duflot adepte des lampes qui s'allument au bout de cinq minutes... lorsque vous quittez la pièce où vous souhaitiez avoir de la lumière.

Ce matin la SNCF annonce, dans tous les médias, qu'elle va faire la chasse aux fraudeurs... Annonce qui restera sans effet bien entendu!
A chaque fois que j'utilise un train, genre TER, pas les TGV des vacances toujours complets, je n'ai pu que constater les incidents et même une fois deux contrôleuses en larme devant l'impossibilité de dresser un procès-verbal à deux jeunes noirs... Je ne parle même pas de la RATP où les noirs, mais pas seulement, ont pris l'habitude de bousculer les gens pour passer au-dessus des portillons sans payer... Plus personne ne réagit, c'est cela qui me désole.

Je commence le mois par une photo commentée, celle-ci a été scannée dans le livre de Henry Gidel "Les Pompidou".
Elle est formidable car on ne verra plus un homme politique parlant simplement avec d'éventuels électeurs dans un café de campagne - sans agents de sécurité, sans coach, sans attaché de presse (on dit comme ça, je crois). Pas de mise en scène, photo pleine de vérité, d'humanité et de chaleur.
L'accent auvergnat résonne à mes oreilles. Une autre époque.