L'Association pour la mémoire des enfants juifs déportés du XIe présente encore une fois ses panneaux à la Mairie. Un travail remarquable sur les 1642 enfants de moins de 18 ans de notre arrondissement déportés en grande majorité à Auschwitz et exterminés pour la plupart dès l'arrivée. J'avais acheté en 2015 le livre réalisé "Fragments d'histoire(s)". Des documents, des photos de ces enfants et des témoignages de parents constituent un ensemble émouvant et passionnant.

C'est réjouissant de voir, qu'à l'heure de l’hyperconsommation - ne créant que frustration et même dispute pour acheter des pots de l'infâme Nutella en promotion comme cela vient d'arriver - que certains produits semblent éternels comme les biscuits Thé de LU® ...

Tous les matins depuis des années mon grand plaisir est de finir par 8 Thé de LU® trempés dans mon café au lait. C'est un régal. Ils sont fait pour cela. Et de plus ils sont beaux...

Titre du mail de la Mairie du 13ème reçu aujourd'hui : "Plus que quelques jours pour donner votre avis sur le nouveau Plan Climat."
On trouvera bien quelques personnes qui auront un avis... Je dois dire que je n'en ai pas vraiment.
Cette fausse "participation" est inquiétante pour la Démocratie. Pourquoi aller voter après ? Il faudra en tous les cas chasser tous ses apparatchiks "socialistes"...

Je retrouve la photo d'un article dont je ne connais plus la provenance. Charabia terrible qui traduit bien le confusionnisme qui règne partout et surtout au niveau des"politiques". C'est terrifiant.

J'ai enfin réussi à avoir des places -excellentes d'ailleurs - pour un concert à la Philharmonie de Paris. Salle immense et vraiment réussie. On est estomaqué quand on y pénètre. Au programme

de l'orchestre Pasdeloup dirigé par Mykola Diadiura Claude Debussy Prélude à l'après-midi d'un faune et Tchaïkovsky le concerto pour piano n°1 et Roméo et Juliette (ouverture-fantaisie).

Les mélodies populaires et joyeuses qui ont inspiré Tchaïkovski ont transporté le public et... les musiciens ! Magnifique en cet hiver gris et pluvieux.

Photo prise hier de la tour de l'Université Paris VI. J'aime cette tour et cette photo me semble belle. Tour que j'ai vu construire quand j'étais étudiant. On l'appelait la "Tour Zamansky" du nom du doyen de l'époque - qui était apprécié par ailleurs. Elle fait partie du paysage, n'en déplaise à ceux qui n'aiment rien et surtout pas les tours modernes...

Grand bol de nature - j'en ai besoin - de l'extrémité de l’Île Saint-Louis au saule du Vert-Galant. Saule sous lequel j'allais, étant jeune, rêvasser. Aller, retour, le Pont-Neuf, les cygnes, etc...

Le 6 janvier j'avais pu descendre sur les quais aujourd'hui ce n'est plus possible. La crue est importante, les deux arbres se trouvent au milieu de la Seine... Photo prise du Pont Sully.

Le Monde m'apprend la mort d'Alain Devaquet. D'origine modeste et provinciale encore un pur produit de la méritocratie comme elle existait à l'époque. Brillant professeur de chimie je l'ai connu à Saint-Cloud où à peine plus âgé que ses élèves

il enseignait la chimie théorique, une science toute neuve: orbitales, diagramme d'énergie potentielle,etc... Gaulliste convaincu il fut rattraper par la politique avec Chirac, maire de Paris. Il fut le premier maire élu du XIe, député et ministre de l'éducation avec la fameuse "réforme Devaquet" qui sombra avec la mort de Malik Oussekine.

Gravé mon 86ème CD de chansons françaises variées comme j'aime. Léo Ferré et Charles Trenet toujours, des anciens, des jeunes, des femmes et même un petit Julio Iglésias - Fidèle. Le bonheur, Knokke le Zoute Tango, Les mains d'or, Les mauvais garçons, etc...

Impossible de "prendre l'air" comme j'avais prévu de le faire. Il pleut sans discontinuer et assez fort.

Encore un beau programme pour Mélomania avec des chants liturgiques et traditionnels russes. Programme intitulé "Noël Éternel" - en Russie les fêtes de Noël durent deux semaines pendant lesquelles on visite ses amis, sa famille. L'ensemble Chersonese - six solistes de talent - dirigé par Maria Kondrashkova a produit là un magnifique récital. Ils ont su faire vibrer cette Russie éternelle qui me touche tant maintenant. Mon grand-père a su me faire connaître et aimer cette âme russe. J'en ai souvent parlé.

La soprano Anara Khassenova, lumineuse et joyeuse.

En panne d'inspiration en ce moment. La routine... Tarot cette après-midi, demain matin cours de mathématiques de 6ème... Je passe du temps car je le fais sérieusement et souhaite faire quelque chose de personnel. Sans doute de la vanité, comme quand je préparais mes cours de lycée...

Plus vraiment envie de parler de politique après 2017 qui m'inspirait. Toujours intéressé, j'observe notre nouveau Président, plutôt avec bienveillance.

Le temps me permet d'aller à vélo jusqu'à la Galerie Templon qui propose encore une exposition des œuvres de Pierre et Gilles. Leur univers est maintenant bien identifiable - il ne me déplaît pas du tout. Ils partent d'une photo d'un anonyme ou d'une célébrité - là Etienne Daho, Sylvie Vartan, Isabelle Hupert,etc..- qu'ils placent dans un décor lumineux aux couleurs le plus souvent acidulées. Le cadre - perles, coquillages,etc...- finissant l'oeuvre.

Je trouve ce "Jean-Paul Gaultier" très réussi.

Ménage, préparation des repas, courses, soldes, aller à la banque, radiateur qui fuit, etc... Les tracas divers m'occupent trop en ce moment.

Galette des rois au club des joueurs de Tarot du lundi accompagnée d'un bon verre de cidre bien frais. Ce sera la seule cette année encore... Il faut être plusieurs.

Don Mei ne nous oublie pas. Elle nous invite encore pour la "bonne année" dans ce petit restaurant de Belleville. On y mange très bien. Elle m'offre, comme elle le fait tous les ans, des cadeaux. Elle est ouverte et généreuse. Elle avait invité une amie dont le fils vient d'intégrer "Centrale Paris". Je suis admiratif de la réussite de tous ces chinois. Christelle a qui j'ai donné des cours de math puis de Physique-chimie était là. Elle a 22 ans maintenant, on l'a connu toute petite... C'est toujours pour moi un des meilleurs moments de l'année.

"Histoires" de Marie-Hélène Lafon. Livre de nouvelles de son pays auquel elle est viscéralement attachée. Ce pays c'est le Cantal des années 60, Cantal des paysans-propriétaires de moyenne montagne. Elle passe ce monde rural en revue dans les moindres détails du quotidien avec amour et empathie. Hivers interminables, les bêtes qui passent avant les hommes, la cuisine où l'on vit, les hommes qui boivent trop, les pensionnats religieux tenus par les Sœurs, etc...
Je n'ai jamais lu d'aussi beaux textes sur le monde rural que j'aime.

Paysages français (fin). Je me souviens avoir été avec mon père - qui adorait les supermarchés - au premier supermarché de France qui se trouvait à Rueil-Malmaison, ouvert par Goulet-Turpin en 1958. C'était une révolution, vraiment le début de la consommation de masse. Je me souviens aussi des conversations que mon père pouvait avoir avec son frère petit commerçant au sujet de ces magasins en libre-service... C'était houleux...

Carte postale des années 60 - En banlieue on allait, heureux, au supermarché qui venait d'ouvrir. Calme et sérénité se dégagent de cette photo.

Paysages français (suite). Trop de photos passionnantes.
Encore deux.

Le rêve français de la maison individuelle. Cela ne doit pas être facile de vivre là-dedans...

L'urbanisme à Marseille. Ne pouvait-on pas faire mieux ? Comment rattraper ces massacres...?

La BNF François Mitterrand présente une exposition remarquable par sa qualité et son importance - 160 photographes pour 1000 photos: "Paysages français, une aventure photographique (1984-2017)". C'est la France vue par les plus grands de la photo pendant près de 40 ans. C'est la DATAR - Délégation ministérielle à l'Aménagement du Territoire et à l'Action Régionale - qui la première initie le projet de photographier les mutations, l'urbanisation, etc...

Pour se faire plaisir un beau paysage d’île-de-France pris par Gérard Dalle Santo - Le Mesnil-Saint-Denis (Yvelines).
J'y suis passé plusieurs fois en randonnée...

Un supermarché à la sortie d'un bourg comme il y en a tant en France. D'une triste banalité. Là on a gardé ce vieux calvaire qui devait se trouver en pleine campagne...

Acheté aujourd'hui "Le livre des Commémorations Nationales 2018" comme je le fais tous les ans depuis quelques années. Un extrait de la préface "...valoriser des événements ou des individus depuis longtemps perdus de vue ou dont le souvenir perdure ici ou là mais qui sont oubliés ailleurs..." Cela part de 418 avec l'accession de saint Germain au trône épiscopal d'Auxerre, puis 968, ... 1468, 1618, 1668 .... 1868, 1918 et enfin 1968 avec une notice sur "Mai 68". Comment sera commémoré le cinquantenaire de "Mai 68"?
En tout cas ce livre me promène dans l'Histoire de France comme j'aime à le faire - en touche à tout plutôt qu'en "spécialiste".

France Gall encore une chanteuse de ma génération qui disparaît. Depuis 1964 des débuts avec des chansons de Gainsbourg jusqu'aux années 90 avec Michel Berger que de succès, de disques vendus. Pendant que je rédige ces quelques lignes les "sucettes à l'anis" et autre "poupée de cire, poupée de son" résonnent à mes oreilles... Elle a participé pendant ces années à ce que l'on appelle la Chanson Française, toujours bien vivante. Ses chansons restent, je vais les écouter. Elle ne chantait plus et vivait à l'écart du monde médiatique.

Wang Bing avec 苦錢 "Argent amer" (Ku Qian) poursuit son exploration de la Chine contemporaine et des chinois laissés-pour-compte - sujet peu traité par les cinéastes chinois, lui il filme sans autorisation et ses films sont interdits en Chine. Là pendant 2h40 on est plongé dans la vie difficile des jeunes qui font tourner les ateliers de textile chinois. Ils quittent leur campagne, souvent très jeunes, ils deviennent alors des "ouvriers-migrants" - payés à la pièce bien-sûr. A Huzhou dans le Zhejiang ils sont ainsi 300 000 vivant dans la plus grande promiscuité et travaillant douze heures par jour.
Un très beau travail de cinéaste-ethnologue.

Après des jours de pluie abondante la Seine est en crue. Spectacle apprécié des Parisiens.

Combien de fois ai-je photographié la Seine en crue ? Jeune c'était le Vert-Galant et son saule les pieds dans l'eau, maintenant c'est très souvent du côté de l’île Saint-Louis.

Avec retard mais cette image GIF m'amuse. Je la trouve même sympathique... Alors pourquoi pas ?

Pour se détendre, hier, on a été voir "Momo" une belle petite comédie commerciale mais pas mal faite. Un couple dans la maturité - bonne situation, sans enfant - interprété par Catherine Frot et Christian Clavier - voit sa petite routine bousculée par l'arrivée d'un homme se prétendant le fils du mari. "Fils" sourd-muet qui envahit la vie du couple avec sa compagne enceinte, aveugle guidée par un berger allemand - magnifiquement interprétée par Pascale Arbillot. Situation classique de quiproquo. C'est drôle.

Je parlais le 1er janvier de la fête foraine à Barbès. J'ai trouvé sur Internet ces deux photos qui reflètent bien l'ambiance qui y régnait. Une époque révolue.

Maintenant on s'attaque au cirque traditionnel. Des individus qui n'aiment pas le cirque - ils n'y vont jamais - veulent supprimer les numéros avec des animaux - fauves, éléphants,... Ce sera alors la fin du cirque...

Été chercher de la lecture à la bibliothèque. Je suis difficile pour les romans. Je lis plus facilement des essais, des journaux, des livres de souvenirs. Je finis par trouver deux Marie-Hélène Lafon -que je viens de découvrir- que je n'ai pas encore lu. Un recueil de nouvelles "Histoires" et "Joseph"- un ouvrier agricole dans une ferme du Cantal. Enfin un essai copieux d'Emmanuel Todd "Où en sommes-nous?" une esquisse de l'histoire humaine qui me semble intéressant. J'aime son anticonformisme scientifique. De bonnes heures en perspective.

Le 1er janvier c'était le traditionnel repas chez ma grand-mère rue Custine (18e). Je me souviens qu'après le repas on allait "prendre l'air" avec mon père pour échapper à la télévision. Souvent les Puces mais le 1er janvier 1972 à la fête foraine de Barbès - en Kabylie comme disait mon grand-père - j'ai retrouvé la date par une photo. Encore traditionnelle. Tristes strip-teaseuses qui se trémoussaient pour attirer le client, catcheurs avec complices dans la foule des badauds, tir à la carabine, la femme étendue sur des tessons de bouteilles entourée de serpents,etc... Tout cela a disparu.