Poursuite de la lecture du Philippe Sollers. Il m'amuse beaucoup. Il a de l'humour.
Il commence un chapitre par la question que tout un chacun peut se poser :
"La cloche du Temps a sonné, et c'est le moment naturel de se demander si on a vécu comme il fallait, et si, éternel retour, on aimerait revivre de la façon, à jamais."
Très belle et juste question à laquelle il répond :
"Ma réponse est oui,... On recommence tout, malgré les maladies, les drames, les souffrances, les deuils?
Oui."
Il continue ce chapitre intitulé "Reprise" en rappelant rapidement sa vie en commençant ses phrases par :... je veux bien, j'entends, je me souviens, je revois,.. Une merveille. Je prends sa réponse à mon compte.

Philippe Sollers, dont je poursuis la lecture, écrit p.187 pour commencer son chapitre :
"La société puissamment décomposée de mon temps a ses rites, j'ai les miens. A voir ce qui s'expose partout comme "art contemporain", ou ce qui se publie sans arrêt comme "littérature contemporaine", je me demande pour quelle raison je devrais vivre dans un asile de névrosés. Mais il suffit de changer de trottoir, de marcher à l'air libre et d'avoir une bonne bibliothèque, pour échapper en une minute à cette marée noire de laideur."

Tout à fait d'accord, je prends. Ceux qui ne l'aime pas le traiteront de tous les noms !

"Trois souvenirs de jeunesse" d'Arnaud Desplechin avec Mathieu Amalric dans le rôle de Paul Dédalus qui se souvient selon trois épisodes. L'enfance, une mère folle qu'il n'aime pas - il quittera le domicile familial pour aller chez une cousine - et qui meurt assez vite. Son père, le plus souvent absent, se retrouve avec les trois enfants une sœur et un frère. Les années-lycée seront marquées par une étrange aventure en URSS. On assiste, d'ailleurs, à la chute du mur de Berlin à la télévision. Ce sera pour cette génération la fin de l’adolescence. Puis enfin il se souvient de l'amour fou de jeunesse avec Esther,encore au lycée

à Roubaix, où elle va passer le bac. Lui, étudiant, vivant pauvrement à Paris. Il se souvient de Roubaix, de ses allers et venues entre Paris et Roubaix. Il se souvient de ses amis, de ses cousins, de sa sœur, des soirées..

Les deux jeunes acteurs, Quentin Dolmaine et Lou Roy Collinet, très belle, sont formidables.

Aujourd'hui la Marche des Fiertés - on disait avant "Gay Pride"- attire toujours beaucoup de curieux.
J'y vais en observateur. Toujours des transsexuels, des travestis, des gros seins moches, des soutien-gorge un peu sales, de la chair triste ... Les filles participantes sont de plus en plus jeunes et écervelées...! Ne peut-on proposer autre chose que ce cirque médiatique à la jeunesse.
Manifestation largement financée par la Région Ile-de-France. Nous a-t-on demandé notre avis ? Certainement pas... La démocratie participative chère aux "socialistes" a ses limites. Il ne faut pas exagérer...
Est-ce la France qui tombe ? On peut le penser ou le craindre...

Le dérèglement climatique.
Il y a trois jours je notais un temps frisquet, aujourd'hui grosse chaleur avec plus de 30°C. Un jour un vent de nord-est, le lendemain un vent du sud...

J'avais lu de A à Z le dictionnaire amoureux de Venise de Philippe Sollers. Un régal. Là c'est "Un vrai roman- Mémoires".
Ceux qui ne l'aiment pas ne doivent, évidemment pas, le lire, sinon il énonce avec son ton inimitable un flot de vérités (malheureusement...). Un style, une liberté unique. Il s'aime beaucoup, mais peu importe, pour moi. Il me fait rire.
Là il parle de sa famille, son enfance, la mort de sa mère, ses amours, du monde littéraire qu'il connaît bien, de lui et encore de lui. Amoureux du 18ème il vitupère, à juste titre, contre notre époque. P.197 : "routine de l'avalement médiatique... celle de la censure... celle de l'aveuglement". Européen parce que français, il aime le français de Céline dans "Entretiens avec le professeur Y", Venise, l'Italie, Bach, Giorgione,etc... J'en reparlerai.

Le temps qui passe...
Les soldes d'été démarrent aujourd'hui. Les commerçants ne sont pas trop inquiets, ils ont jusqu'au 5 août pour liquider leur stock.(Le Monde)

Grand besoin de changement d'air.
J'attends d'avoir quelques jours de repos sur la côte belge.
Panach' au Penty, histoire de bouger, par un temps frisquet et une journée sans soleil.

Encore une année...
Je ne l'ai pas vu passer...
Dernier après-midi de tarot...
Les soldes d'été commencent mercredi...
Toute la fatigue de l'année ressort...

21 juin. Premier jour de l'été, déjà!
On se repose. On laisse la Fête de la Musique se dérouler sans nous.

Mariage de nos amis Lili et Van. J'aime aller à un mariage. La grande salle des mariages de la Mairie de Courbevoie, classée. L'échange des consentements. La sortie sur les escaliers comme sur cette photo.

Le soir, sur une péniche, magnifique buffet dînatoire dans une ambiance conviviale, détendue et amicale. Jamais je n'ai vu un tel défilé de "canapés". Du champagne.
Et puis le tour classique sur la Seine dans ce paysage classé au Patrimoine Mondial de l'Humanité.
On rentre tard. Contents. Une belle journée.

Demain Lili - de Tianjin - se marie. Le carré des copines - des Tianjin - se réunissent dans la boutique pour se faire les ongles ! On ne s'entend plus ! Déjà une bouteille de champagne, on mange ensemble. On rit, ça fait du bien.
Demain matin elles vont se lever tôt...pour une grande journée de fête.

Aujourd'hui on va commémorer un peu partout, unanimement, en France l'Appel du 18 juin 1940.

Je me souviens de la Commémoration au Mont-Valérien avec le Général De Gaulle. J'habitais le "plateau" de Rueil, une bonne montée en vélo et le Mémorial du Mont-Valérien était là, la foule attendait patiemment.

De Gaulle arrivait et repartait dans sa DS noire décapotable en saluant la foule. Il serrait des mains, il était acclamé avec respect. Une autre époque. J'ai pris ces deux photos. J'avais 19 ans. C'était le 18 juin 1967.

Ce matin j'entends que les épreuves du bac, avec la philosophie, ont débuté. Un 17 juin , bravo! Au fur et à mesure des simplifications les épreuves se sont multipliées et sont de plus en plus tôt dans l'année. Le contraire de ce que chacun souhaitait.
Pour moi prof à la retraite je continue à vivre selon le rythme des années scolaires, donc voilà encore une année ... Le temps qui passe...

Je me souviens du grand jardin de Varsovie où les gens venaient écouter avec ferveur les pianistes jouant du Chopin sous le chaud soleil d'été. Dans la Pologne de l'époque c'était un des plaisirs où l'on pouvait oublier ses soucis, ils n'étaient pas nombreux. La pénurie communiste régnait. On avait fait le tour de la Pologne à quatre étudiants. Un excellent souvenir. J'avais 21 ans. C'était l'été 1969.

Aujourd'hui Ewa Pobłocka ouvre le festival Chopin au Jardin du Luxembourg organisé par l'Institut Polonais de Paris le dimanche à 17h jusqu'au 19 juillet. Pianiste confirmée, grande interprète de Chopin, elle a enchanté un large public. Le cadre du kiosque à musique, la fin d'après-midi, la fraîcheur donnée par les grands platanes participent à la réussite de ce genre de récital.

Hier j'ai pris comme souvent beaucoup de photos. Les chinois aiment se prendre en photo. J'ai fait un petit montage de quatre des musiciennes.

Beau récital donné par une délégation de musiciens et chanteurs de Chongqing. Récital mêlant

instruments traditionnels chinois (ici la cithare à 21 cordes) à des instruments occidentaux (accordéon, violon,...) souvent avec une petite touche d'humour. Toujours dans la joie et le plaisir de jouer avec professionnalisme. Je passe toujours un bon moment au centre culturel de Chine.

La troupe pour la photo finale. C'est l'usage en Chine.

Il fait beau. On se sent enfin en juin. Les fruits de saison sont là. De très belles cerises "burlat" à un prix raisonnable. Je vais commencer ma cure de melon... En entrée à chaque repas, midi et soir.

"Comme un avion" réalisé par Bruno Podalydès sort aujourd'hui. Je ne rate pas ses films toujours intéressants. Michel, joué par Bruno Podalydès lui-même (son frère ne joue qu'un petit rôle) se rêve pilote d’avion depuis toujours. Son envie d'aventure, de sortir de la routine va finir par se réaliser lorsqu’il décide de partir en kayak - jusqu'à la mer ! - mais il découvre à cinquante ans passés que se n'est pas si facile malgré la préparation matérielle. Film burlesque, plein de "gags" poétiques au rythme de la nature qu'en bon citadin il ne connaît pas. L’utilisation des objets m'a fait pensé à Georges Perec (Les Choses).

Les trois femmes du film sont formidables : sa propre femme jouée par Sandrine Kiberlain, la patronne de l’auberge au bord de l'eau à quelques kilomètres de son point de départ où il atterrit Agnès Jaoui, et la serveuse de cette auberge la belle Vimala Pons. Il aura, avant de rentrer sagement, une aventure avec la patronne de l'auberge...
Vimala Pons vient du cirque. Bruno Podalydès l'avait déjà fait jouer.

Grande controverse après l'aller-retour de Manuel Valls (né à Barcelone) avec ses fils samedi soir pour une finale de foot à Berlin où le club de Barcelone a gagné. Aller-retour avec un avion de la République. François Hollande en est irrité, mais il faut aussi le comprendre car après une journée passée, comme ce fut le cas, avec les hiérarques et les caciques du PS on a besoin de se changer les idées...

Bel hommage à Jean Ferrat sur France 3. Cinq ans déjà qu'il est décédé. Il nous manque.
Quelle merveille que les émissions de télé de l'époque ! Grand orchestre, plan sur le chanteur qui avait le temps de s'exprimer, la vedette était l'invité et non le journaliste.
Potemkine... ils étaient des marins durs à la discipline...
Que la montagne est belle... ils quittent un à un le pays... et manger la tomme de chèvre...
ils étaient vingt et cent... dans ces wagons plombés...
Que c'est beau la vie... Oui c'est beau, c'est beau la vie.

Pierre Daix dans "Bréviaire pour Mauthausen"(publié en 2005) raconte son expérience de ce camp célèbre, de son arrivée (mars 1944) à sa libération par les américains le 5 mai 1945. Récit qu'il conceptualise avec sa vision de militant communiste, d'intellectuel et sa foi en l'Europe qu'il a à la fin de sa vie.
Après guerre il rencontrera Picasso, au Parti Communiste, avec lequel il deviendra grand ami. Parti Communiste qu'il quittera dans les années 68.

Récital de Jeanne Cherhal salle Gaveau. C'était son dernier d'une longue tournée, nous a-t-elle dit, pour faire connaitre son dernier album "Histoire de J". Chanteuse dont je connaissais le talent. La voilà au piano très détendue.La salle Gaveau, salle de 1000 places

construite en 1907, permet une bonne écoute même au dernier rang, bien en face, comme nous l'étions. Photo montrant le dispositif spécifique à ce récital car en outre ses trois musiciens habituels - basse, guitare, batterie - un ensemble de 15 musiciens -12 cordes et 3 cuivres - l'accompagnait dirigé par le compositeur-'arrangeur. Très beau récital.

Écho de notre époque. Tout va bien. Les femmes de notre président, ancienne et nouvelle, Valérie Trierweiller et Julie Gayet se sont montrées au tournoi de Roland-Garros ainsi que la femme du 1er ministre Jeanne Gravoise, n'oublions pas notre DSK qui s'est retrouvé une jolie compagne !

Écho de notre époque. Évacuation des 380 sans-papiers qui "vivaient" sous le métro aérien à La Chapelle. En provenance de la corne de l'Afrique comme on dit... Emmenés dans des cars, ils ont été prendre un bon petit déjeuner, puis on leur donnera des vêtements, ils auront des chambres dans des hôtels - souvent payées très chères - et différents centres, à nos frais... Et après.
Le monde est fou. J'espère que les autorités [sic] seront capables de faire en sorte que cela ne se reproduisent pas.

Agréable après-midi à la maison avec un couple d'amis très ouverts. J'avais acheté 6 gâteaux "à l'ancienne"(religieuse au café, barquette aux marrons, gland, gâteau aux noix, Paris-Brest, gâteau aux macarons), coupés en deux, chacun a pu en goûter ainsi 3 ! Un bon cidre bien frais, fenêtre ouverte sur le jardin et le chant des oiseaux. Et l'art de la conversation a fait le reste...

Commençons le mois avec une photo, celle de Jean Zay, alors ministre de l'Éducation nationale et des Beaux-Arts (1936-1939)que j'ai prise sous le péristyle du Palais-Royal où une petite exposition rappelle sa vie, sa carrière et sa fin tragique assassiné par des miliciens le 20 juin 1944.
Le transfert de ses cendres au Panthéon la semaine dernière - le 27 mai - n'est que justice et le fait sortir de l'ombre ainsi que son œuvre immense.