vendredi 31 août 2018
Acteur et réalisateur de son film "Guy" Alex Lutz campe avec brio un chanteur à succès des années 70 qui souhaite sortir un dernier disque de ses anciens succès réorchestrés. Il vit retirer en Provence avec une dernière compagne tout en continuant les galas alimentaires. Portrait saisissant de vérité, très juste aussi sur "le temps qui passe" - après un gala ce Guy Jamet parle des deux heures qui viennent de passer en ces termes exacts. Beaucoup de justesse aussi dans le portrait du monde du show-biz que Alex Lutz connaît bien.
jeudi 30 août 2018
Lili, installée maintenant à Macao, est pour quelques jours à Paris. Elle nous a invité (12 personnes) au "Délice du Shandong" un bon restaurant connu des chinois tenu par un patron fort sympathique.
Grande table ronde avec plateau tournant comme en Chine. On boit du thé, de la Tsingtao. Les plats arrivent. Tout le monde se précipite, mange et parle fort. J'aime cette ambiance conviviale.
Grande table ronde avec plateau tournant comme en Chine. On boit du thé, de la Tsingtao. Les plats arrivent. Tout le monde se précipite, mange et parle fort. J'aime cette ambiance conviviale.
mercredi 29 août 2018
mardi 28 août 2018
lundi 27 août 2018
Encore Saillé et les marais salants qui l'entourent. Une belle nature malgré une route qui les traverse et très fréquentée en cette saison. Toujours à la recherche des oiseaux qui y nichent comme cette aigrette. Quoi de plus beau qu'un héron qui prend son envol ?On aime voir le travail des paludiers et parler avec eux de leur travail.
Les œillets - cf photo - sont remis en état - lors de ma première visite, il y a déjà longtemps, j'avais constaté plus d'abandon. Maintenant la production de ce sel connu dans le monde entier est importante.
Les œillets - cf photo - sont remis en état - lors de ma première visite, il y a déjà longtemps, j'avais constaté plus d'abandon. Maintenant la production de ce sel connu dans le monde entier est importante.
dimanche 26 août 2018
Je connaissais bien le village de Saillé (Commune de Guérande) au cœur des marais salants - derrière La Baule. Je l'ai souvent traversé à vélo. Visité "la Maison des Paludiers", mais cette année sa beauté m'a saisi. Calme, authentique, un charme hors du temps.
Un habitat d'une unité exceptionnelle avec des maisons fin XVIIe-début XVIIIe aux façades si particulières avec les trois ouvertures. Restaurées avec goût - exceptée celle présentée ci-dessous
Longue promenade à la recherche d'éléments architecturaux qui ne manquent pas. Des ruelles, des venelles, la place de l'église avec un arbre plus que centenaire. Unique.
Un habitat d'une unité exceptionnelle avec des maisons fin XVIIe-début XVIIIe aux façades si particulières avec les trois ouvertures. Restaurées avec goût - exceptée celle présentée ci-dessous
Longue promenade à la recherche d'éléments architecturaux qui ne manquent pas. Des ruelles, des venelles, la place de l'église avec un arbre plus que centenaire. Unique.
samedi 25 août 2018
samedi 11 août 2018
vendredi 10 août 2018
Visite de l'exposition sur "Mai 68" de la BNF. Ce qui frappe c'est la violence des affrontements qui semblent irréels. Un diaporama de Jean Pottier et Jacques Windenberger montre différents aspects de la vie en France des années 60. Une terrible crise du logement. Logements sans eau courante. Des salaires modestes, inférieurs pour les jeunes et les femmes. Un accès difficile pour les classes populaires à l'enseignement supérieur et même secondaire.
La Sorbonne, dès sa réouverture, a été joyeusement réinvestie par les étudiants. Je me souviens d'un beau portrait tissé de Mao en bonne place dans ma chambre.
La Sorbonne, dès sa réouverture, a été joyeusement réinvestie par les étudiants. Je me souviens d'un beau portrait tissé de Mao en bonne place dans ma chambre.
jeudi 9 août 2018
Commencé hier soir la lecture du livre de Maurice Sachs. Un sacré personnage sulfureux qui aura traversé ces années 30-40 si tourmentées. Une vie incroyable au cœur de la littérature française (Gide, Cocteau, Anatole France ) et de l'art. Une enfance malheureuse qui lui donnera ce sentiment de culpabilité qui ne le quittera pas jusqu'à sa fin tragique.
Pour donner le ton du livre, il écrit p.22 : "Ma vie n'a été qu'une longue complicité avec des coupables. J'ai toujours été du côté des parias de ma famille et je me suis dès l'enfance senti le plus coupable de tous..." https://fr.wikipedia.org/wiki/Maurice_Sachs
Pour donner le ton du livre, il écrit p.22 : "Ma vie n'a été qu'une longue complicité avec des coupables. J'ai toujours été du côté des parias de ma famille et je me suis dès l'enfance senti le plus coupable de tous..." https://fr.wikipedia.org/wiki/Maurice_Sachs
mercredi 8 août 2018
Achat de "Le sabbat - Souvenirs d'une jeunesse orageuse " de Maurice Sachs (1906-1945) chez Gibert - le meilleur libraire de Paris... Ouvrage autobiographique -paru après sa mort tragique- qui va trouver place dans ma valise pour lire à La Baule.
J'ai ainsi pu voir mon vieux Boul'Mich avec la circulation réduite habituelle du mois d'août alors que celui-ci est une autoroute urbaine en temps normal.
J'ai ainsi pu voir mon vieux Boul'Mich avec la circulation réduite habituelle du mois d'août alors que celui-ci est une autoroute urbaine en temps normal.
mardi 7 août 2018
lundi 6 août 2018
Depuis une semaine je profite des transats de Paris-Plages pour sortir un peu l'après-midi. A l'abri du Pont-Marie et de quelques platanes il y a un peu d'air. Lire, écrire, regarder les bateaux-mouches chargés de touristes. Et rêver aussi au temps où l'on pouvait voir des péniches...immortalisées par les Cartier-Bresson, Willy Ronis et tant d'autres.
dimanche 5 août 2018
Dimanche dernier, sur le chemin du retour, nous étions dans un Lorient désert. Nous avons fini par trouver, près de la gare, un restaurant marocain "Le Marrakech" où nous avons mangé un bon couscous avec en apéritif une sangria maison bien servie, agréablement parfumée. Aujourd'hui c'est la Grande Parade du Festival Interceltique 2018. Une foule massée tout le long du parcours pour applaudir les Cercles Celtiques venus de tout le monde celtique. Une tradition très forte en Bretagne qui n'a rien de folklorique. Je me souviens des premières cornemuses - des écossais - accompagnées de bombardes et percussions entendues dans la rue principale de Saint-Malo...
samedi 4 août 2018
Trouvé un livre facile à lire "La chambre des officiers" de Marc Dugain. Encore la guerre de 14! Un officier appelé quitte sa Dordogne et dès sa première mission sur la Meuse il est gravement blessé à la face. Il survivra et passera toute la guerre au Val-de-Grâce dans une chambre réservée aux officiers à la "gueule cassée" comme lui. La vie s'organise. Les chirurgiens tentent des greffes pour reconstituer un palais manquant, une mâchoire, etc. L'Armistice arrive. La Paix est signée à Versailles. La vie reprendra. On pensait que c'était la der des ders. On sait ce qu'il en sera. Premier roman (1998) qui a eu un beau succès inspiré par l'expérience qu'il a eu avec son grand-père lorsqu'il était enfant.
vendredi 3 août 2018
Rentré depuis quatre jours dans un Paris accablé par la chaleur. Les arbres souffrent comme jamais - trottoirs couverts de feuilles sèches et poussiéreuses. Des travaux-Hidalgo partout. Des rues barrées. Des chicanes. Des trous - des petits, en forme de tranchée, des ronds - où l'on ne voit jamais personne travailler une fois réalisés ! Rangé les valises, les vêtements, les chaussures, les affaires de plage, etc.. Les courses le matin. Repos forcé l'après-midi. J'étouffe véritablement.
jeudi 2 août 2018
Avec son premier long métrage "Une pluie sans fin" Dong Yue a réalisé un petit bijou. Le responsable de la sécurité d'une aciérie géante du sud de la Chine décide d'enquêter après l’assassinat de plusieurs jeunes femmes de l'usine et de prêter main-forte au Capitaine enquêteur de la police locale. On est en 1997, année où les mutations sociales et économiques transforment la Chine - licenciement pour ces usines d'état à la faible productivité, rétrocession à la Chine de Hong-Kong où l'on rêve d'aller, un Parti Communiste aux méthodes désuètes, ... C'est la fin d'un monde, du "bol de riz en fer", cher à Mao! J'ai souvent pensé à Wang Bing qui a si bien filmé la fin de ce monde. Un suspens par moment insoutenable pour retrouver le meurtrier - il pleut sans cesse, il fait sombre dans cet immense complexe industriel. La "couleur" viendra à la fin du film, on est alors en 2006-2008 pour assister à la destruction de cet ensemble qui sera remplacé par un "centre commercial"... Des acteurs magnifiques, une photo réussie, une musique judicieuse. Du grand cinéma.
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