Demain départ pour Napoli ! Enfin... Voilà l'entrée de l'hôtel "Il Convento" au cœur du quartier espagnol.
Plus italien il n'y a pas...

Hôtel construit dans un ancien couvent du 17e siècle.

Tarot au Club Colbert des pauv's vieux du XIe. Au retour toujours une discussion de tout et de rien avec Didier - voisin habitant vraiment à côté - prof connu au Club MGEN.

Trop de cohue pour entrer dans le Centre Pompidou comme je le souhaitais, alors je vais visiter l'église Saint-Merri(XVIe-XVIIIe). Toujours impressionné par la taille de ces grandes églises parisiennes quand on y pénètre. Eglise très dégradée, en péril, avec beaucoup de restauration en cours. Un chœur gothique flamboyant habillé de stuc (XVIIIe) aussi grand que la nef avec un déambulatoire autour donnant sur les chapelles latérales. Plan de toutes les églises de cette époque.

Un portail empli de saints, d'anges et de personnages. Un cordon de feuillages avec au centre ce magnifique "grotesque à figure de diable" que j'ai photographié et observé...

J'apprends à 13h le décès de Karl Lagerfeld. Intelligent, cultivé, profond. Un travailleur acharné que j'aimais écouter lorsqu'il parlait de la mode, de son travail, de tout et de rien - j'aime la mode et en général les arts appliqués. A la recherche du "BEAU" c'était un contempteur de la vulgarité qui nous menace partout... Il s'en ira modestement comme il vivait depuis des années. Il me manquera.

J'attends samedi prochain mon départ pour Napoli. Je n'ai pas quitté Paris depuis le mois d'août ... Cela va me "changer les idées".

Promenade sous un temps vraiment printanier - 15°C - jusqu'au Jardin Tino Rossi. Un monde fou qui ne fait pas fuir ce magnifique cormoran. Je n'ai pas souvenir d'en avoir vu un comme cela le long de la Seine.

Combien de fois suis-je passé rue Saint-Jacques derrière l'église Saint-Séverin sans y prêter attention ? Impossible à compter...

Un ensemble unique à Paris. En effet subsiste l'ancien cimetière - qui a aussi servi de charnier - bordé d'un cloître. On aperçoit à droite le presbytère construit plus récemment. Deux arbres anciens y donnent du caractère.

Des gargouilles comme je n'ai jamais pris le temps de les regarder - un monstre au-dessus d'une tête humaine destiné à repousser le "mal". Pour finir une vue des contreforts et des gargouilles sous un beau soleil d'hiver.

"Une chinoise ordinaire" est le cinquième livre de Stéphane Fière consacré à la Chine qu'il connaît bien - mariée à une chinoise, il parle le chinois, il a travaillé en Chine. Livre qui réussit à bien rendre la volonté du chinois moyen et plus particulièrement des chinoises de "gagner" le plus possible d'argent... Peu importe les moyens. Une jolie shanghaïenne veut s'en sortir. Elle monte à Pékin où elle pourra vendre ses charmes plus chèrement... Elle vit dans le grand luxe. Sexe, argent, consommation de luxe peuvent-ils rendre heureux ? Elle se pose la question. Elle finira par tomber amoureuse d'un "laowai" - ami étranger, expression quelque peu péjorative d'après le lexique des termes chinois utilisés dans le livre - handicapé mais riche...

P'tite sœur a invité Jing à dîner - pour son anniversaire. Le jour de la saint-Valentin... C'est la raison pour laquelle elle m'a aussi fait venir. C'est vraiment gentil. Un bon couscous rue d'Avron à côté de sa boutique.

Visite de l'église Saint-Roch. Une façade de type "jésuite", pas facile à prendre en photo car l'église est insérée dans l'habitat. D'ailleurs de petites maisons accolées existent encore sur le côté ouest.

Une église en forme de croix latine, une grande nef avec un chœur décoré de fresques impressionnantes quand on rentre. Des trésors de l'Art religieux méconnus: des fonts baptismaux, une nativité dépouillée et originale en marbre blanc transférée depuis le Val-de-Grâce, une Piéta... Pierre Corneille, André Le Nôtre, Molière, Diderot y furent inhumés, ainsi que Duguay-Trouin transféré depuis à Saint-Malo - parmi les plus connus. Une promenade dans l'Histoire de France.

Derrière la nef centrale une grande chapelle (1709) due à Jules Hardouin-Mansart avec une coupole imposante décorée de fresques. Un ensemble d'un classicisme que j'apprécie.

Je n'ai entendu personne remercier les "Gilets jaunes" pour l'obtention de primes exceptionnelles à des travailleurs qui n'ont jamais rien obtenu... Je leur dit "merci". Qu'en pense la CGT avec ses manifestations traîne-savates d'un autre temps ?

Hier en début de soirée la "Comédie Nation" propose un spectacle musical "Maurice et la Miss" par la Compagnie Sans lézard. Histoire des 10 années tumultueuses des amours du jeune Maurice Chevalier et de Mistinguett. Meneuse de Revues elle a bien contribué à le "lancer". Des débuts très difficiles. Il fut mobilisé en 1914, blessé, prisonnier de guerre. Histoire que je ne connaissais pas.

Les deux comédiens, un pianiste et un contrebassiste en accompagnement, ont bien rendu l'atmosphère du Music-hall au début du siècle. Ils se sépareront lui pour faire la carrière de chanteur que l'on connaît, elle n'en voulait pas dans ses Revues... Ils resteront amis.

Pour le Nouvel An Chinois dans le quartier historique du 3ème on annonçait un défilé. Les enfants, comme cette adorable petite fille, s'apprêtaient à y participer. Les parisiens s'étaient massés le long du parcours. Annulé par la Préfecture

de Police - islamisme oblige - un rassemblement statique Place de la République le remplaça. Des discours à la Communauté Chinoise réunie - ci-contre l'Ambassadeur de Chine à Paris avec le Maire du 3ème.

Mélomania continue sans son fondateur. Aujourd'hui un programme de qualité le Trio n°4 "Dunky" de Dvorak (1891) puis de Rachmanivov le Trio élégiaque n°2 "à la mémoire d'un grand artiste" (1893) pour exprimer sa tristesse à la mort de Tchaïkovski. Trio formé, pour l'occasion, de Nicolas Boyer au piano, Vadim Tchijik - deux habitués - et enfin au violoncelle Fabrice Loyal. Trois musiciens de talent pour cette après-midi consacrée à des "Trésors de la musique slave".

"Un grand voyage vers la nuit" de Bi Gan. Un scénario des plus classiques. Un homme (Jue Huang), dont on ne sait rien, revient à Kaili, sa ville natale où il pleut beaucoup, après plusieurs années. Il se met à la recherche, une nuit durant, de la femme qu’il a aimée - interprétée par la belle Tang Wei. 

Rêveries, retour sur le passé, un présent pluvieux et sombre dans les ruelles, passages, escaliers de cette petite ville du Guizhou font de ce film un long poème. On ne sait pas grand-chose de ce couple. Le film ne nous en apprendra pas plus...

Lecture de "Le Noir et le Rouge ou l'histoire d'une ambition"(1984). Biographie de Mitterrand vue par Catherine Nay qui s'arrête à son élection de 1981 - but ultime de son ambition et sans doute de sa vie ! Exploration fouillée de cette personnalité complexe depuis son enfance, sa formation, son milieu provincial catholique, ses amitiés. Très bien renseignée, très juste mais sans concession - pas d'admiration de la part de Catherine Nay pour le personnage... Devenu "rouge" que vraiment par opportunisme pour conquérir le pouvoir très tardivement... Avant il était "Noir"...
Sa lecture pendant la crise de Régime que la France traverse, avec le mouvement de fond des "gilets jaunes", ne peut pas nous réconcilier avec ce régime et la classe politique.

Traditionnelle cérémonie de vœux à la communauté chinoise sur le parvis de la Mairie du XIe. Les personnalités sont là avec, cette année, une belle écharpe rouge généreusement distribuée !

La troupe pour "la Danse du Lion" est excellente et nous a présenté un spectacle de qualité. Même la Vice-Ministre de l'Ambassade de Chine a apprécié et applaudi.

Premier jour de l'année du Cochon pour nos amis chinois et asiatiques. La grande fête où toute la famille se regroupe.

Ce matin hommage à Georges Sarre à la Mairie du XIe décédé récemment. Maire du XIe (1995-2008) connu de tous. Connu surtout pour sa participation au fameux congrès d’Épinay (1971) où en apportant les voix du CERES il contribua à la prise du PS par Mitterrand. On connaît la suite. Républicain, laïque, militant, syndicaliste, ancien postier, européen et, surtout, n'ayant pas fait l'ENA... D'un autre temps mais voyant loin comme quelqu'un a dit ce matin. "Proche des gens" comme on dit maintenant... Mais lui il l'était sincèrement... Tout le ban et l'arrière-ban socialiste étaient là - les vieux laïcards, les francs-maçons, les vieux du CERES mais aussi quelques jeunes loups ambitieux. On était bien entre soi...

Grande soirée de Réveillon du Nouvel An Chinois- demain ce sera l'année du Cochon - à la maison. 14 à boire, bien manger, parler fort et rire, et encore rire... On est heureux ensemble.

On est arrivé tôt pour préparer ensemble les raviolis nécessaires à la réussite de ce soir... Pour ma part j'ai collé de beaux papiers découpés rouges aux vitres avec des poissons -

symbole d'abondance et de richesse. Comme souvent en chinois on pense que cette symbolique vient d’une homophonie. Le Poisson « Yu »鱼 [yú] serait substitué à « Yu » 裕 [yù] abondance.

Pour le Nouvel An Lili et Van passent quelques jours à Paris. Ils ont maintenant un restaurant à Macao où ils travaillent dur. Ils n'oublient pas la petite bande d'amis et encore une fois ils nous ont invités à dîner au "Délice de Confucius". Quinze ce soir, comme ma famille... On convient de faire le réveillon demain soir à la maison.

Je poursuis mes visites d'églises parisiennes. Aujourd'hui Saint-Nicolas-du-Chardonnet qui ne figure pas dans le guide du patrimoine religieux de Paris !Et pour cause. C'est vraiment le repère des traditionalistes de tout poil. Voyage dans un monde dépassé. Sinon une nef imposante et bien dessinée, des chapelles latérales dont une dédiée à Charles Le Brun (1619-1690) - peintre du Roi Louis XIV - qui a participé à la construction de l'église actuelle. Il est inhumé dans cette chapelle.

Le chevet donnant sur le Boulevard Saint-Germain avec des arcs-boutants impressionnants. On voit aussi la lanterne de la chapelle à la Vierge derrière le chœur.

Commençons le mois par la traditionnelle photo commentée. Cette façade de l'Hôtel de Soubise (1705-1709) est une des merveilles de classicisme - doubles colonnes, un fronton en triangle, la symétrie... Le péristyle - galerie de colonnes faisant le tour de la cour -atteint, pour moi, la perfection. Une pureté parfaite.
Merveilleux XVIIIe.

Photo prise il y a deux jours dans un de mes lieux préférés de Paris.