Pierre Jourde dans "Le pays perdu" fait une belle et terrible description d'un monde rural de moyenne montagne qui se meurt. Pays où la vie est si dure qu'il s'est vidé de ses habitants. L'auteur y possède une maison familiale. Là il arrive alors que la fille d'une famille vient de décéder. Les parents reçoivent tous les habitants du village et des environs, tout le monde se connaît. De vieux célibataires, des vieillards, des paysans détruits par l'alcool et le travail. Une galerie de portraits sans concession bien que l'auteur aime ce pays et ses gens où il a passé son enfance.
Un vieux prêtre pas commode "montera" pour l'enterrement dans la vieille église où va s’entasser ceux qui le pourront, les autres seront dehors à attendre.
Quelques pages d’anthologie sur la bouse de vache qui envahit le village, les champs, les étables, les rues. On marche dedans, on se fait éclabousser quand une voiture roule dans une bouse fraîche... Magnifique.
mercredi 15 janvier 2014
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