Titre du Monde : "Manuel Valls contraint de défendre les 35 heures."
Il a toujours affirmé haut et fort qu'il était "contre", mais le "jeune" Macron souhaite la disparition de cette loi instituant les 35 heures, et ce devant les syndicats patronaux. De toute manière le temps de travail moyen (autour de 39 heures) est négocié par branche, par entreprise. On va en reparlé puis on passera à autre chose, ainsi va la politique, la petite, pas celle que j'aime.

J'espère que personne n'ira sauver "les verts" et surtout pas le PS.
Laissons-les se manger entre eux.
Ils démolissent tout ce que Dany Cohn-Bendit, leader du mouvement étudiant en mai 68, ancien député européen, grand défenseur de l'Europe et de l'écologie avait réussi à mettre en place avec succès en Allemagne et difficilement en France.

La vice-présidente Ségolène Royal ce matin à France-Inter blablate sur l'écologie, le gaspillage alimentaire, etc... Madame je sais tout peut parler de n'importe quoi. Son nouveau dada "le gaspillage alimentaire" dont les responsables seraient la "grande distribution". Qui l'écoute ? Michel-Édouard Leclerc n'ira pas à la réunion convoquée il la traite de maîtresse d'école... Il a raison.
La "grande distribution" responsable de tous nos maux, c'est comique quand on connaît l'histoire de Marcel Fournier un des pères de Carrefour. Il a certainement fait plus que cette pauvre Ségolène Royal pour le bien-être de chacun...
Je me souviens de l'engouement pour ces super-marchés. J'y allais, dans les années 60, avec mon père dans celui, immense, de la plaine de Montesson, encore entouré de maraîchers à l'époque. Mon père, qui avait connu la pénurie et les prix chers comme tous les gens de sa génération, fréquenta avec assiduité ce type de magasin jusqu'à sa mort !

Cela fait plus de trois semaines que je suis avec José Frèches et son "Dictionnaire amoureux de la Chine", gros pavé de plus de 1000 pages. L'éditeur Plon a choisit pour ce dictionnaire un sinologue réputé que je connaissais de nom sans savoir sa carrière exacte. Ancien brillant conservateur du Musée Guimet, historien d'art, commissaire général de la France à l'Exposition Universelle de Shanghai en 2010 il connaît bien la Chine et il aime les chinois - peuple attachant!
J'avoue que sur les "entrées" de Chine ancienne je cale un peu, je manque de culture sur cette Chine millénaire. Difficile à comprendre pour un occidental. Mais l'ensemble dresse un beau tableau de la Chine et de son peuple, que l'on aime. Chine si déroutante, généreuse et toujours complexe.

Ce matin vrai reprise... avec encore toutes les images ramenées de l’ile de Ré. Les marais salants, le vent, les vignes, les écluses à poissons, les lapins courant dans la lande, les rapaces, la mer bien sûr, la lumière et encore la lumière unique...

Reprise lente et progressive et pour tout dire un peu difficile... Sainte-Marie -de-Ré a conservé son caractère rural et agricole. Beaucoup de vignes bien entretenues, des chemins ruraux, des bois et forêts.

Dans le village même des vieux puits, des murs (enclos) protégeant des potagers, maintenant de belles cours fleuries.
Beaucoup de vieilles pierres.

Encore une photo de l'Ile de Ré prise au pied de la vieille Tour des Baleines (1682) construite par Vauban à la pointe de l'ile. L'île comporte de magnifiques réalisations de Vauban, en particulier Saint-Martin petite ville entièrement fortifiée avec une citadelle qui sert encore de maison d'arrêt (classement par l'UNESCO en 2008).
J'aime cette photo car on est vraiment entre ciel, terre et mer.

De retour de vacances, pas facile de choisir une photo. Peut-être celle-ci, une rue de Sainte-Marie-de-Ré prise le premier soir en revenant de la place des Tilleuls à La Noue - la deuxième de ces vacances. Elle rend bien compte de la luminosité de cette région. Les maisons de un étage, les roses trémières, un ciel coloré, la douceur du climat, le calme, etc...

Retour ce soir, assez tard, après avoir eu le temps de visiter La Rochelle, très belle ville. Il doit y faire bon vivre. Des veilles pierres, de belles rues à arcades - je pense à l'Italie - , les tours classées bien sûr, des places à l'ombre d'un arbre plus que centenaire, des "Cours" digne du midi, de beaux hôtels particuliers des riches armateurs d'un passé glorieux, l'église Saint-Sauveur, la porte de la Grosse-Horloge. Même la gare est belle... Et surtout cette lumière, unique, des Charentes-Maritimes entre ciel, terre et mer.

Vue de la Grosse-Horloge, à gauche le Cours des Dames.

Départ demain pour l'Atlantique ! Les baignades, le soleil sans étouffer, le vent, les nuages, les cris des goélands et mouettes, la lumière. Nous allons découvrir Sainte-Marie de Ré et l'Ile de Ré.

L'été est là. Hier, à Paris, une canicule irrespirable.
Paris z'est vide comme disait mon grand-père que j'aimais bien.

Hier soir repas-karaoké avec nos amis chinois. Tout le monde a bien mangé et surtout bien bu (un nombre incroyable de Tsingtao), chanté bien sûr jusqu'à plus de 23h.

On est content de se retrouver ainsi régulièrement.

Une photo commentée,comme je le fais en principe le 1er de chaque mois, celle d'un "tamboura" instrument mis en valeur hier par le groupe hongrois Söndörgö. Ce n'est pas comme on pourrait le croire un instrument à percussion mais un instrument à cordes (assez similaire à la mandoline). Instrument traditionnel des Balkans et du sud de la Hongrie. Il existe dans beaucoup de pays jusqu'en Chine. C'est cet instrument que Söndörgö maîtrise à merveille avec des inspirations classique Bela Bartók, serbo-croates, et de toute cette Europe centrale autour du Danube.


Tamboura des Balkans

Concert "Paris Quartier d’Été" au Jardin du Luxembourg. J'aime toujours ce moment : une bonne programmation, l'ombre des platanes, un public de qualité, le kiosque à musique. On rentre à vélo par l'Ile Saint-Louis en jetant un coup d’œil sur le chevet de Notre-Dame. Les quais, les arbres, la rampe en état qui descend dans la Seine. Un paysage unique.

Les cinq musiciens du groupe Söndörgő fondé en 1995 à Szentendre au sud de Budapest : Áron Eredics, Benjamin Eredics, Dávid Eredics, Salamon Eredics et Attila Buzás, quatre sont issus de la même famille. Ils se sont inspirés de la musique slave des communautés se trouvant le long du Danube. Ils ont remporté un beau succès auprès du public.