Les paroles libertaires du groupe "Vagalam" qui jouait au kiosque à musique de la Place de Bitche (19e)m'ont attiré dans le square d'où j'ai pu voir la façade de cette église.

Façade néo-classique intéressante qui invite à la visite. Des curiosités par exemple les fonts baptismaux en marbre au milieu de l'allée centrale. Je poursuis mes visites des églises parisiennes.
La façade de l'Église Saint-Jacques-Saint-Christophe de la Villette - les deux saints patrons.

Cela faisait bien longtemps que le Luxembourg n'avait pas eu ma visite...
Immuable. Un monde fou - parisiens et touristes se mêlant. Un public agglutiné, assis ou debout en arc de cercle, devant le kiosque à musique pour écouter, aujourd'hui, l'Orchestre d'Harmonie de L'Haÿ-les-Roses. Lauriers, citronniers, palmiers entourent encore le bassin où voguent les voiliers poussés par les enfants comme j'ai pu le faire il y a 65 ans...

Belle soirée à la Mairie du XIIIe pour la Fête de la Lune. Un ensemble de musiciens, venus de Chine, vraiment doués. Essentiellement des instruments traditionnels - sur la photo on aperçoit Erhu, Pipa et Yangqin. De la générosité, de l'humour, de la simplicité.

J'ai connu Colette A. lors de différentes sorties avec le Club des Amis. J'avais apprécié sa bonne humeur, sa simplicité, sa conversation. Décédée samedi dernier - je ne la connaissais pas assez pour la savoir malade -j'ai tenu à participer à la cérémonie au Crématorium du Père-Lachaise. Beaucoup de monde - sincèrement touché. Quelques beaux et émouvants témoignages. C'était "juste quelqu'un de bien".

Le beau temps nous a incité à aller visiter l’Église Saint-Sulpice. Pourquoi Saint-Sulpice ? Pour les fresques de Delacroix - dont le fameux combat avec l'ange - qui viennent d'être restaurées et puis j'ai le projet de visiter toutes les églises de Paris - en commençant par les plus anciennes et remarquables. Découverte d'un gnomon installé par l'observatoire de Paris - chose que j'ignorais complètement. A la sortie, la place ensoleillée avait un petit air d'Italie.

La rentrée se précise... mais lentement. Hier reprise du tarot mais un peu écourtée et ce matin réinscription au "Club"

Encore le temps qui passe. Les chinois sont très attachés aux fêtes traditionnelles. Ils ont raison. Aujourd'hui c'est la Fête de la Lune (ou fête de la mi-automne) - jour de pleine lune, symbole de la réunion de la famille. Fête très ancienne liée à la fin des récoltes, la plus importante en Asie après le Nouvel An. A cette occasion on mangera, on offrira, on partagera les fameux gâteaux de lune - Jin Xuan Bao (金軒寶月餅). Une amie en a offert un, hier, à Jing dans une jolie boîte.

Parlons du temps.
Celui qui passe... Aujourd'hui c'est le premier jour de l'Automne. Encore un bel été de passé...
Celui qu'il fait... Épouvantable. Venteux, pluvieux et froid. Comme pour nous rappeler le rythme des saisons.

C'est quoi la "Techno Parade"? Des jeunes par paquets compacts qui suivent des camions géants équipés de sonorisation hurlantes.

On boit de la bière, on fume des joints puis on pisse où l'on peut... Les bagarres et agressions viendront plus tard. Combien y aura-t-il cette année de jeunes victimes d'agression transportés aux urgences? Les beaux esprits aiment...

J'apprends par hasard que, hier, on a inauguré une statue à la mémoire des 140000 travailleurs chinois que nous avons été chercher pendant la guerre de 1914-1918. Inauguration devant la Gare de Lyon en présence de l'Ambassadeur de Chine. Beaucoup sont morts, la plupart sont rentrés après la guerre mais une petite colonie s'est installée dans ce quartier où il y avait déjà quelques compatriotes.Ils vivaient dans un quartier déshérité "l'îlot Chalon" - insalubre il a disparu pour être remplacé par des tours abritant des banques...

Tour commenté du lac d'Enghien-les-Bains avec le Club des Amis. Le but étant de voir les villas construites autour de 1880-1900 avec leur jardin donnant sur le lac. Somptueuses.

L'esplanade avec le Casino ne manque pas de grandeur. La Mairie a aussi relancé les thermes avec quelques hôtels de luxe. Le tout confié au "Groupe Barrière"... La ville doit toucher de belles royalties....
On ne sent pas la misère...

J'apprends ce matin le décès, hier soir, de Marceline Leridan-Ivens - le soir du Grand Pardon "Yom Kippour"! D'une famille juive polonaise comme tant d'autres, jeune résistante, arrêtée, déportée avec son père - qui ne reviendra pas- à Auschwitz dans le même convoi que Simone Veil. Elle survécut. Remariée au grand documentariste Joris Ivens elle vécut quelques années dans la Chine maoïste avant d'en être expulsée. J'ai pu voir quelques uns des films à la gloire du régime qu'ils réalisèrent. Ces dernières années elle passa son temps à témoigner sur la Shoah. Je l'ai souvent entendue à la radio. Une femme d'exception restée fidèle à ses idéaux.

Enfin une bonne nouvelle - même si ce seront les parisiens qui vont payer la facture...- titre du Monde, après la démission de son premier adjoint: Mairie de Paris : Anne Hidalgo dans la tourmente. Quelqu'un de lucide sur le Paris-Hidalgo ! Sa grande réussite sera d'avoir réintroduit les embouteillages et les rats (grâce, entre autres aux mangeoires à rats placées aux pieds des arbres pour plaire aux écologistes qui seront sa perte, comme ils le furent pour le PS).

Ce soir, dernier récital d'Albin de la Simone d'une longue tournée pour faire connaître son dernier album "L'un de nous". Excellent musicien dont les participations ne se comptent plus de Vanessa Paradis à Jeanne Cherhal... Il avait invité deux amis Pierre Lapointe et Clara Luciani. Ci-dessous le lien d'une de ses chansons "Mes épaules" pour ceux qui ne connaissent pas...
https://www.youtube.com/watch?v=VdaAEbP4NDA

Deuxième journée du Patrimoine. Direction l'Ambassade de Chine installée depuis 2016 dans l'Hôtel de Montesquiou au 20 rue Monsieur (frère de Louis XVI futur Louis VIII) dans le quartier des ministères pas loin de Matignon.

Une incroyable rénovation de cet Hôtel classé. Tout est neuf et de bon goût comme ce salon de verdure dans les tons de vert avec meubles d'époque disposés pour recevoir des délégations.

Je ne me lasse pas de ces jardins, celui-ci donnant sur les clochers de Saint-François-Xavier lui donne un charme provincial quand les cloches retentissent au loin.

Le salon de musique - boiseries en chêne, des lustres, des dorures. Deux jolies chinoises ont interprété quelques morceaux devant un public français toujours admiratif quand il s'agit de la Chine.
Au retour arrêt pour visiter la chapelle et la sacristie de Saint-Paul Saint-Louis du Marais exceptionnellement ouvertes au public.
L'Eglise possède encore de jolis trésors...

Journée du patrimoine. Je passe l'après-midi sur la montagne Sainte-Geneviève. La Tour Clovis, le dôme du panthéon et l'église Saint-Etienne-du-mont pris depuis le ministère de la recherche - anciennement Ecole Polytechnique.

Longue visite commentée par une khâgneuse bien sympathique du lycée HenriIV. On est au cœur de l'histoire de Paris et de France. Sainte-Geneviève -patronne de Paris - a sa statue dans la chapelle du lycée, sans doute l'ancien réfectoire de l'abbaye où les moines mangeaient sur de grande table en silence transformé en chapelle. On est là autour du 13e siècle - des nervures élégantes comme on a pu l'observer à Saint-Denis. Une merveille. Tout est à l'avenant.

J'aurais pu parler du cloître, de l'escalier des prophètes - monumental inséré dans un espace réduit- de la coupole avec un décor de rocaille porté par quatre palmiers.
Visite aussi du Collège des Écossais et du Collège des Irlandais possédant tous les deux une belle chapelle ancienne. Deux sites remplis d'histoire...

Rachid Taha, décédé il y a deux jours, avait connu le succès et la notoriété en reprenant avec le groupe Carte de séjour" Douce France" de Charles Trenet. A écouter et réécouter :
https://www.youtube.com/watch?v=BRwpjFW82G8
Je m'en souviens bien sûr. Je l'avais vu sur scène à République il y a quelque temps.

Avec "Mademoiselle de Joncquières" d'Emmanuel Mouret on plonge dans le merveilleux XVIIIe. Libertin et raffiné. Qui mieux qu'Emmanuel Mouret pour parler d'amour ? Qui mieux qu'Edouard Baer dans le rôle d'un marquis libertin - qui finira, lassé, par épouser la fille à la beauté envoûtante d'une femme du monde déchue alors que Madame de la Pommeraie -Cécile de France- s'est sincèrement éprise de lui ? Tout est parfait. Des dialogues incroyablement beaux portés par le ton et la diction parfaite d'Edouard Baer - mais aussi de Cécile de France. Je n'avais jamais pris, auparavant, conscience de la beauté de la Langue Française sublimée dans ce film.

Le Centre Pompidou présente, à l'occasion d'acquisitions récentes, une petite exposition de photos de "Sabine Weiss". Dernière représentante vivante des photographes humanistes. Je la connaissais de nom mais pas vraiment ses œuvres.

Mais laissons là parler: « lumière, geste, regard, mouvement, silence, repos, rigueur, détente, je voudrais tout incorporer... pour que s'exprime... l'essentiel de l'homme. »« Mes photos (…) expriment un certain amour que j'ai pour la vie. » Grande photographe du Paris des années cinquante qu'elle a parcouru pendant 20 ans. Des photos mêlant poésie - le noir et blanc évidemment - et observation sociale. Un Paris marqué par les souffrances dues à la guerre.

Un Paris où une marchande de rue vendait des frites, un Paris où les pompes funèbres s'appelaient Maison Borniol, un Paris où un chat rôdait au petit matin autour de lourdes poubelles sans couvercles, etc...

Islam (suite). Marché d'Aligre ce matin. Révolté par deux arabes voilées. Affreux voile noir de la tête aux pieds qui traîne. Difficile pour moi de ne pas exprimer mon dégoût. On en voit de plus en plus dans nos quartiers. Pas encore à La Baule. Je me demande d'où elles sortent. Cela nous prépare un avenir pas très réjouissant.

Islam. Hier soir unafghan a blessé sept personnes dont quatre dans un état critique. C'était le long du canal Saint-Martin. Nous y sommes passés dans l'après-midi. C'était un quartier du Paris populaire où il faisait bon flâner. Plus personne ne s'étonne ni se révolte, "on s'habitue c'est tout"...

Aller-retour par un beau soleil d'été à La Villette. Très déçu de voir que "el diablo" n'était pas là avec les Brésiliens à chanter, jouer de la musique, manger, boire et fumer dans une ambiance fraternelle - ambiance bien rare maintenant. J'espère qu'il ne lui rien arrivé de grave. Il faudra que j'y retourne.

Demain c'est Roch Hachana, le nouvel an juif. Je l'ai découvert grâce à la pâtisserie "La délicieuse" toujours prise d'assaut lors des fêtes juives. Toute la semaine le patron a essayé de vendre le plus cher possible des présentations cadeaux qui font plus d'effet que le contenu... Alors "Shana tova" à tous mes lecteurs et lectrices...

La canicule du mois d'août m'a empêché de faire "le gros ménage annuel d'été" - parquet, poussière sur les meubles, les lustres, un coup de cire aux meubles, les voilages, fignoler le rangement, etc... Je viens d'y consacrer ma journée. Je terminerai - balcons, volets - quand les travaux de ravalement qui vont me donner un balcon nord neuf - un très beau carrelage - seront finis ! Travaux interminables qui auront durer tout l'été.

La Fondation Cartier pour l'Art contemporain présente le travail de Junya Ishigami, architecte japonais. "Freeing Architecture" rassemble une vingtaine de maquettes de cet architecte soucieux d'intégration de ses œuvres à la nature. Oeuvre pleine de poésie -jardins d'enfants, maison pour personnes âgées - avec toujours une belle utilisation de la lumière.

Là c'est un projet d'une maison pour ses parents et sa grand-mère- qui pourra, grâce à l'utilisation de la déclivité du terrain -observer le jardin fermé par un mur avec des arbres à l'horizon.

Lecture entre deux - c'est difficile de trouver un livre parfois - du Henri IV - Un roi français de Max Gallo. Assez enlevé comme Max Gallo sait le faire. J'ai découvert cette période troublée des guerres entre huguenots, bons chrétiens et ligueurs. Pourquoi un roi français ? Henri IV aura tout fait pour rétablir la paix civile jusqu'à renier la religion protestante pour devenir le roi "Très Chrétien". Cela ne l'aura pas empêcher d'être assassiner par un fanatique catholique...

Je viens d'emprunter "La société comme verdict" de Didier Eridon. Il parle du "Retour à Reims", qui m'avait vraiment plu, mais aussi d'Annie Ernaux. Et de la honte qui les accompagne tous deux - et pour lui, de plus, son homosexualité. Honte qui lui a rendu ce retour sur son passé si difficile. Comme Annie Ernaux il parle d'une photo déchirée en deux pour faire disparaître son père. J'en reparlerai peut-être.

Trouvé et acheté - le mois dernier au Pouligen- dans la Collection Blanche "La Honte" d'Annie Ernaux. Encore une fois sa lecture m'a enchanté. L'été 52 commence par une violente dispute entre son père et sa mère. Scène traumatisante qui aurait pu tourner au drame. Alors à partir de deux photos de cet été l'une au début de l'été en communiante, l'autre en voyage pour Lourdes avec son père à la fin de l'été, elle construit un court récit . De ces deux photos elle écrit -p.25- l'une marque "l'enfance qu'elle ferme", l'autre "le temps où je ne cesserai plus d'avoir honte". C'est très beau et tout simple. Honte de quoi ? De son milieu social, de la vie de ses parents.
Toute son oeuvre - immense et belle - sera marquée par cette honte.

Dernier jour de Paris Plage où j'ai profité, toute la semaine, d'un transat à l'abri d'un parasol en face de l'île Saint-Louis... Aujourd'hui beaucoup de monde j'ai trouvé refuge au pied du Pont-Marie où j'ai pris cette photo.

Commençons le mois par une photo du port Saint-Michel à Batz/mer prise cet été. Pourquoi cette photo? Elle me plaît et m'inspire.

Charmante plage familiale sous un beau soleil matinal qui me fait, immédiatement, penser à la plage des "vacances de Monsieur Hulot" du génial Jacques Tati - plage pas très loin d'ici à Saint-Marc. Je voulais voir aussi ce beau menhir - marqueur de la Bretagne revendiquée par la Loire-Atlantique. Ce paysage dégage un bonheur simple, éternel? Et puis je suis dans la nostalgie - fin de l'été, des vacances... de la douceur de ces lieux.