Je souhaitais voir le monument aux morts Parisiens de 14-18 - liste de tous les morts de cette boucherie inutile sur le mur du Père Lachaise. Impossible, il faudra attendre son inauguration officielle le 11 Novembre. J'en reparlerai. Je suis revenu avec une jardinière toute préparée de chrysanthèmes et un pot trois têtes. Jaune comme la couleur réservée à l'Empereur dans la Chine Impériale.
J'aime beaucoup ces fleurs qui illuminent mon balcon
mercredi 31 octobre 2018
mardi 30 octobre 2018
Retour au Dallery un petit resto de quartier. Très bon rapport qualité-prix. Pour 15 € une entrée- œuf mayo et hareng - une belle viande avec des pommes de terre sautées pour finir une crème caramel ou un gâteau chocolat type Opéra avec une boisson - un demi "Stella Artois" pour moi et un verre de vin pour Jing.
lundi 29 octobre 2018
Encore un changement d'heure - depuis des années on nous dit que ce sera le dernier...
Hier j'ai pu profiter d'une heure de plus... mais le soir il faisait tout noir et froid comme en plein hiver qui semble déjà là.
Il y a quelques jours on déjeunait encore sur notre balcon, c'est le dérèglement climatique.
Hier j'ai pu profiter d'une heure de plus... mais le soir il faisait tout noir et froid comme en plein hiver qui semble déjà là.
Il y a quelques jours on déjeunait encore sur notre balcon, c'est le dérèglement climatique.
dimanche 28 octobre 2018
Je viens de finir "Garçon manqué" de Nina Bouraoui. Un père algérien, une mère de Saint-Malo qui se sont connus à l'université de Rennes. La question de cette double culture va la poursuivre pendant tout ce merveilleux récit à la première personne. Je compte 12 fois "je" dans la première page. Elle passe son enfance à Alger, une amitié enfantine pour un petit algérien Amine. Un style personnel incroyable place le lecteur au cœur de la ville - le soleil, le bleu,la mer, la plage, etc... Page 121 en quatre courtes phrases - peu ou pas de verbe- elle fait revivre son grand-père de Rennes où elle passe ses vacances d'été :"Mon grand-père. Sa voix. Ses mains. Finis ton assiette, mon petit.". Je l'entends lui parler "Finis ton assiette."... De la belle littérature.
samedi 27 octobre 2018
jeudi 25 octobre 2018
mercredi 24 octobre 2018
Gilles Lellouche avec "Le Grand Bain" a réalisé une belle comédie sociale. Sociale car les "héros" ont de l'épaisseur, ils sont bien de notre monde. L'un marié, deux enfants, une femme est sans travail et très dépressif, l'autre musicien raté, divorcé, vit dans un camping-car, un autre travaille dans un EHPAD, un entrepreneur qui dont la société est en grande difficulté, un gardien de piscine qui vit seul - Philippe Katerine qui, je trouve, domine le groupe. Voilà ces hommes plus très jeunes qui se retrouvent pour former une équipe masculine de natation synchronisée entraînée par une ancienne championne alcoolique et fantasque - Virginie Efira formidable.
Une entraîneuse énergiquue -une Leïla Bekti incroyable- va reprendre en main cette équipe de "bras cassés [Le Monde] et la mener à la baguette dans un langage fleuri jusqu'aux Championnats du monde en Norvège... Deux heures de bonheur et de de détente!
Une entraîneuse énergiquue -une Leïla Bekti incroyable- va reprendre en main cette équipe de "bras cassés [Le Monde] et la mener à la baguette dans un langage fleuri jusqu'aux Championnats du monde en Norvège... Deux heures de bonheur et de de détente!
mardi 23 octobre 2018
Journée de gros rangement avec la réinstallation du balcon-nord que je souhaite définitive et fonctionnelle. Une petite armoire style Ikéa se remplit vite... Des sacs poubelles, des plastiques, des lavettes, des chiffons... Une grosse boîte à outils. Des caisses de livres et brochures à trier. Un petit meuble bas de cuisine avec deux tiroirs pour les outils, les clous, les vis, les colles et vernis... Tout le nécessaire à des petites réparations. Et ce n'est pas fini.
lundi 22 octobre 2018
Pourquoi parler encore de l'"art" contemporain et de ses dérives liées à la finance ? Après j'ai longuement admiré les pavillons du Louvre. Je ne l'avais jamais fait à ce point.
Petite satisfaction la perspective des Tuileries à La Défense est enfin débarrassée de la grande roue imposée par un forain mafieux... Cela a pris du temps de comprendre que ce n'était pas Paris.
Petite satisfaction la perspective des Tuileries à La Défense est enfin débarrassée de la grande roue imposée par un forain mafieux... Cela a pris du temps de comprendre que ce n'était pas Paris.
dimanche 21 octobre 2018
Le beau soleil m'invite à aller jusqu'aux Tuileries pour la "Fiac Hors les murs". Des "œuvres" contemporaines sont exposées pour quelques jours. Rien ne retient vraiment mon attention.
Je crois que Juliann Andeweg - un plasticien (!) hollandais- avec ses "Chaussures LeBron XI Elite bleues / or pointure 41" atteint le sommet du RIEN - Une simple escroquerie...
Je crois que Juliann Andeweg - un plasticien (!) hollandais- avec ses "Chaussures LeBron XI Elite bleues / or pointure 41" atteint le sommet du RIEN - Une simple escroquerie...
samedi 20 octobre 2018
J'apprécie toujours autant le Concert Mélomania du mois. Ce mois Nicolas Boyer au piano avec le concertiste russe Vadim Tchijik au violon. Des habitués. Cette après-midi ils ont rejoué le programme du 14 mai 2016 ! Mozart- Beethoven - Schubert et trois pièces de Kreisler. Un programme qu'ils doivent aimer et jouer par ailleurs... Excellent en tout cas.
vendredi 19 octobre 2018
Grosse exposition "Les Nadar, une légende photographique" à la BNF. Aventure magistrale qui dura de 1854 à 1948.Autoportrait vers 1864 de Félix Nadar (1820-1910) avec sa femme, son frère Adrien Tournachon et son fils Paul (1856-1939) dont la fille de s'occupa de la succession.Nadar a photographié toutes les personnalités du XIXe - je ne le connaissais que par ses portraits qui ont illustré les livres scolaires et dictionnaires mais il était aussi dessinateur, caricaturiste, peintre, inventeur et même aéronaute. Portraits sur fond neutre - une épure- alors que son fils introduit des décors peints en trompe-l’œil. Plutôt que le portrait de Baudelaire, Georges Sand, Victor Hugo, Sarah Bernhardt jeune -très belle- Alexandre Dumas, etc... J'ai choisi celui du chimiste Eugène Chevreul à l'occasion de son centenaire (1886) où il réalisa une interview que son fils enregistra. Portrait touchant à mon sens.
jeudi 18 octobre 2018
Visite commentée du Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme - le Mahj. Traite de l'histoire des juifs au travers des siècles - hormis la période nazie avec la Shoah - des différentes migrations, des fêtes religieuses et des traditions si chères aux juifs même les non-pratiquants.De belles pièces comme ces stèles funéraires du XIIIe siècle découvertes lors de la construction de l'immeuble Hachette Boulevard Saint-Germain montrant une présence ancienne à Paris - don de 1849.
Peuple souvent persécuté, parfois toléré comme dans le ghetto de Venise. C'est la Révolution Française qui par décret du 16 avril 1790 "met les juifs... sous la sauve-garde de la Loi : défend à toutes personnes d'attente à leur sûreté..." (document exposé).
Peuple souvent persécuté, parfois toléré comme dans le ghetto de Venise. C'est la Révolution Française qui par décret du 16 avril 1790 "met les juifs... sous la sauve-garde de la Loi : défend à toutes personnes d'attente à leur sûreté..." (document exposé).
mercredi 17 octobre 2018
mardi 16 octobre 2018
Je connaissais de nom Nina Bouraoui - très belle avec un regard incroyable- sans jamais avoir rien lu d'elle. Une émission avec Laure Adler (France Inter) m'a donné envie de la lire. Je viens de finir un de ses livres "Standard". C'est l'histoire banale de Bruno Kerjen 35 ans qui vit seul en banlieue parisienne, qui travaille dans une usine d'électronique menacée par les "petites mains des chinoises"... Il a peur des femmes, de perdre son travail, des autres. A l'occasion d'une visite chez sa mère à Saint-Servan près de Saint-Malo il revoit une camarade du lycée-pro. Sa vie va-t-elle changer ?
"Standard" raconte la vie d'un homme comme il y en a des milliers d'autres avec des mots d'aujourd'hui, dans une langue nerveuse avec des phrases courtes. J'ai aimé.
"Standard" raconte la vie d'un homme comme il y en a des milliers d'autres avec des mots d'aujourd'hui, dans une langue nerveuse avec des phrases courtes. J'ai aimé.
lundi 15 octobre 2018
Le communautarisme va devenir un thème récurrent de mon blog. A Paris pour l'observer il suffit de se promener un peu partout avec les yeux ouverts. Ce qui m'inquiète c'est la démagogie ambiante - le gnangnantisme généralisé... - de ceux qui ne veulent pas voir ou qui se pensent à l'abri. Sans oublier les élus qui au mieux ne font rien au pire l'entretiennent par électoralisme...
Dernier exemple ce jeune de 13 ans assassiné, il y a deux jours, lors d'une rixe entre bandes aux Lilas(93).
Dernier exemple ce jeune de 13 ans assassiné, il y a deux jours, lors d'une rixe entre bandes aux Lilas(93).
dimanche 14 octobre 2018
Aujourd'hui je prends la peine de regarder longuement ce coin, charmant et toujours aussi authentique, du "Quai de Bourbon". J'en prends trois clichés. Le 1er est le meilleur. Et je n'ai rien photographié d'autre.
Je me souviens d'une photo du même genre , prise en Automne - la lumière, les feuilles jaunies parterre... Photo d'un calendrier d'art consacré à Paris, comme on en faisait dans les années 60. J'ai gardé longtemps ces vues de Paris et je dois les avoir encore quelques part.
Je me souviens d'une photo du même genre , prise en Automne - la lumière, les feuilles jaunies parterre... Photo d'un calendrier d'art consacré à Paris, comme on en faisait dans les années 60. J'ai gardé longtemps ces vues de Paris et je dois les avoir encore quelques part.
samedi 13 octobre 2018
Vélo jusqu'à République - je tombe sur une "manif". Je crois que c'est une "Marche pour le Climat". Je me poste sur le trottoir pour faire ma petite étude sociologique sur les "manifestants". Des jeunes trentenaires mais pas seulement, sans doute assez diplômés, pas de noirs encore moins de musulmans. Le communautarisme s'installe. Rien à voir avec une manif CGT - des vieux militants, professionnels pour certains. Rien à voir avec la Technoparade - des très jeunes de banlieue. Rien à voir avec la Marche des Fiertés - des bobos du Marais que les familles quittent... J'ai continué ma route un peu affligé de ce constat
vendredi 12 octobre 2018
J'essaie de ne pas manquer, depuis des années, le Marché des pays de l'Aveyron - rue de l'Aubrac (12e). J'aime la réussite de ces gens, ils font partie de Paris. Un guide des établissements tenus par des aveyronnais montre qu'ils sont encore bien présents. Achat classique d'une bouteille de Gentiane, de farçous bien cuits et d'un ensemble de cinq saucissons.
En face de ce sympathique quartier aveyronnais un café arabe où l'on vient fumer la chicha... C'est désolant... Je préfère ne faire aucun commentaire...
En face de ce sympathique quartier aveyronnais un café arabe où l'on vient fumer la chicha... C'est désolant... Je préfère ne faire aucun commentaire...
jeudi 11 octobre 2018
Tarot au Club Colbert - un club pour occuper les "pauv's vieux" parisiens. Je dois dire que ce pavillon Colbert (XVIIIe) situé rue de Charonne au fond d'un parc est vraiment charmant, sa vue est surprenante quand on arrive. J'en reparlerai certainement. C'est tout ce qui reste de la Maison Belhomme - qui a eu différentes utilisation au cours du temps -détruite en 1972. Vestige entouré d'immeubles de 10 étages et plus des années 70 comme on en a construit à l'époque. J'y suis déjà allé, j'y retournerai de temps à autre.
mercredi 10 octobre 2018
mardi 9 octobre 2018
"I Feel Good" de Benoît Delépine et Gustave Kervern est une belle petite comédie portant un regard grinçant sur notre monde - avec des références au macronisme. Jacques- Jean Dujardin excellent- un bon à rien qui ne rêve que de grandeur, de CAC 40, d'argent facile finit par trouver refuge dans une Communauté d’Emmaüs dirigée par sa sœur - une Yolande Moreau bien déglinguée. Il doit, pour rester, travailler comme tous les pensionnaires de cette communauté. S'ensuit une confrontation pleine d’incompréhension entre les rêves de grandeur de Jacques et les gars de la Communauté qui est souvent drôle et juste.
lundi 8 octobre 2018
J'ai souhaité trouver le nom de "l'artiste" dont je parlais hier et du nom de "l'installation" - on ne dit plus oeuvre. Il s'agit d'Ugo Schiavi - SOULÈVEMENT-Installation. J'ai trouvé dans le dossier de presse le texte suivant un peu long mais qui explique bien la vanité et la vacuité de l'art contemporain. On pourrait faire une belle étude de texte - digne de Jean Clair... Un texte incroyable et désespérant.
"Les sculptures d’Ugo Schiavi se présentent comme des fragments de corps érodés par le temps à destination d’une archéologie d’avenir. À la statuaire glorieuse et pétrifiée, l’artiste moule et des éléments contemporains de façon à tisser ensemble archive historique et mémoire collective. Pour le parvis de l’Hôtel de Ville, Ugo Schiavi s’approprie la sculpture de bronze Le Triomphe de la République, située place de la Nation, et plus particulièrement l’allégorie intitulée le Génie de la Liberté. Ce personnage emblématique évoque par sa gestuelle autant la statue de la Liberté ou La Liberté guidant le peuple de Delacroix, qu’un manifestant levant le bras ou prêt à jeter un cocktail Molotov. Bien que figée, son œuvre paraît flottante, voire inachevée, elle esquisse la manière avec laquelle la réalité se construit par télescopage et anachronisme, dans une quête tout à la fois insurrectionnelle et militante sur fond de ruines vers de nouveaux mondes."
"Les sculptures d’Ugo Schiavi se présentent comme des fragments de corps érodés par le temps à destination d’une archéologie d’avenir. À la statuaire glorieuse et pétrifiée, l’artiste moule et des éléments contemporains de façon à tisser ensemble archive historique et mémoire collective. Pour le parvis de l’Hôtel de Ville, Ugo Schiavi s’approprie la sculpture de bronze Le Triomphe de la République, située place de la Nation, et plus particulièrement l’allégorie intitulée le Génie de la Liberté. Ce personnage emblématique évoque par sa gestuelle autant la statue de la Liberté ou La Liberté guidant le peuple de Delacroix, qu’un manifestant levant le bras ou prêt à jeter un cocktail Molotov. Bien que figée, son œuvre paraît flottante, voire inachevée, elle esquisse la manière avec laquelle la réalité se construit par télescopage et anachronisme, dans une quête tout à la fois insurrectionnelle et militante sur fond de ruines vers de nouveaux mondes."
dimanche 7 octobre 2018
Hier soir en rentrant on passe par la Place de l'Hôtel de Ville avec l'intention de jeter un œil sur la "Nuit Blanche" - sans illusion... On n'a pas été déçu... Déjà un monde fou traînant, buvant, faisant la queue pour pénétrer dans les salons de la Mairie. De l’esbroufe, du déjà vu. Un gros budget qui se fait au détriment de la culture. Un plasticien - connu il a un nom que l'on peut lire dans Télérama [sic] - a réalisé quelque chose soutenu par un affreux échafaudage, parterre une autre chose... Nous sommes vite rentrés.
samedi 6 octobre 2018
mercredi 3 octobre 2018
Lecture du récit d'Antoine Compagnon "La classe de Rhéto". La classe de rhéto c'est la classe de 1ère qu'il passât au milieu des années 60, interne au Prytanée Militaire de La Flèche où son père -officier-général avec de hautes responsabilités à Washington puis en Allemagne avec les FFA, veuf - avait du le mettre. Il raconte longuement la vie au "bahut" avec un encadrement militaire en plein désarroi après les guerres coloniales perdues. Vie monotone à la discipline militaire, les amitiés, les jalousies inhérentes à ces mondes clos. Un bel épilogue plein d'émotion retenue sur cette année de formation où l'on pense rester le même pour la vie...
mardi 2 octobre 2018
On a appris, hier, le décès de Charles Aznavour (94 ans). D'innombrables succès - La Mamma, La Bohême, For Me Formidable, Que c'est triste Venise, Tu t'laisses aller, Emmenez-moi, Hier encore, Désormais, etc... qui m'auront accompagné toute ma vie. En écrivant ce petit texte elles résonnent à mes oreilles.Je me souviens de ma grand-mère maternelle chantant "Je me voyais déjà en haut de l'affiche..."
lundi 1 octobre 2018
Commençons le mois par un souvenir inspiré par une photo de Sabine Weiss. Une photo de Paris à une époque où les enfants jouaient encore dans les terrains vagues et pouvaient grimper aux arbres. Je me souviens d'avoir joué dans une jachère maraîchère en face de notre appartement à Bagneux avec les enfants de ces maraîchers qui allaient être expropriés. J'ai le souvenir exact que nous réalisions des pièges à oiseaux. On devait tirer sur une corde pour faire tomber un couvercle et emprisonner l'oiseau dans une boîte. Je n'ai pas le souvenir d'en avoir jamais attraper... C'était en 1959.
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