dimanche 28 octobre 2018
Je viens de finir "Garçon manqué" de Nina Bouraoui. Un père algérien, une mère de Saint-Malo qui se sont connus à l'université de Rennes. La question de cette double culture va la poursuivre pendant tout ce merveilleux récit à la première personne. Je compte 12 fois "je" dans la première page. Elle passe son enfance à Alger, une amitié enfantine pour un petit algérien Amine. Un style personnel incroyable place le lecteur au cœur de la ville - le soleil, le bleu,la mer, la plage, etc... Page 121 en quatre courtes phrases - peu ou pas de verbe- elle fait revivre son grand-père de Rennes où elle passe ses vacances d'été :"Mon grand-père. Sa voix. Ses mains. Finis ton assiette, mon petit.". Je l'entends lui parler "Finis ton assiette."... De la belle littérature.
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