Fini la lecture de "La fille Élisa" d'Edmond Goncourt, son frère était déjà mort de la maladie honteuse, comme on disait. Je n'avais encore rien lu des Goncourt. Pour ce roman "naturaliste" tous les ingrédients sont là... De la naissance à la mort. Mère indigne, une jeune enfance en contact malsain avec le "sexe", amour impossible puis la prostitution de plus en plus dégradante. Pulsion de meurtre, condamnation à mort, graciée, pour finir la prison jusqu'à la déchéance finale. Edmond Goncourt s'était largement documenté sur les prisons et le système pénitentiaire dont la description devait être le centre de son roman.