Pluie toute la journée, mais vraiment toute la journée, ce qui n'est plus si fréquent.
Mort de Patachou à plus de 90 ans. C'est elle qui a relancé la "Chanson Française" après guerre avec son cabaret à Montmartre. C'est elle qui a fait connaître Brassens par exemple. Mais de nombreux artistes, de ces années très riches pour la chanson, sont passés par son cabaret , Édith Piaf, Jacques Brel, Charles Aznavour, Hugues Aufray, Michel Sardou... La chanson qu'on aime, heureusement beaucoup de jeunes talentueux ont repris le flambeau.

Mangé, un peu par hasard, chez un petit traiteur chinois au coin de la rue de la Verrerie et de la rue des Juges Consuls. J'y suis souvent allé il y a une dizaine d'années, j'avais même fait la connaissance du patron.
J'ai bien mangé, raisonnablement (buffet à volonté).
3 nems au porc
2 raviolis
4 boulettes avec des nouilles
1 salade de fruit (conserve)
5 petits beignets au pomme
Du thé.

Monsieur Hollande est un fieffé menteur. J'ai fait ma déclaration d'impôts hier en ligne, et bien pour des revenus quasiment identiques ils ne diminuent pas, ils augmentent légèrement. Ils ne diminueront qu'à la veille des prochaines élections selon les vieilles méthodes...

Emmanuel Mouret dans son dernier film "Caprice" joue le rôle d'un professeur des écoles, séparé de sa femme, admirateur ou/et amoureux d'une comédienne confirmée, jouée à merveille par Virginie Efira. Le destin ou/et le hasard les fait se rencontrer en présence de son directeur, un ami. Histoires amoureuses croisées perturbées par Caprice jouée par Anaïs Desmoutier, rencontrée aussi par hasard (ou le destin c'est la question du film). Caprice perturbe la relation amoureuse entre ce professeur et cette comédienne. Dialogues sur l'amour et encore l'amour. Très réjouissant. J'ai beaucoup aimé. Des dialogues, des plans travaillés, une musique originale accompagne ce beau film bien dans la tradition du cinéma français. A la Eric Rohmer ?

Les trois acteurs du film.
Manque le directeur interprété par un comédien français qui retrouvera, lors du dénouement, sa femme qui l'avait quitté.

Content d'avoir retrouvé la tembe de mon grand-père Jacques Angellier (1888-1966). Je l'aimais beaucoup. Quelqu'un d'exception d'une autre époque. Que va-t-elle devenir ? Je pense être le dernier à m'y intéresser.

Mon père m'en avait parlé. C'est proche de l'entrée principale du Cimetière Parisien de Bagneux, immense parc crée sous Napoléon III. Concession pour la "Famille Angellier-Saillard" n°87 de 1897 (gravure encore visible). Mon père m'avait donné la référence 7e-7-30 qui signifie 7ème division - 7ème rangée et 30 tombe de la rangée.
Il faudra que j'aille au cimetière de Levallois-Perret sur la tombe de mes grands-parents paternels.

Hier soir au "Téléphone sonne" de France Inter le démagogue, opportuniste (ministre dans un gouvernement socialiste il le fut aussi sous Sarkozy) Bernard Kouchner vient pérorer et nous faire la morale : "...il faut sauver les noirs en Méditerranée, les accueillir, l'Europe doit, l'Europe peut etc..., des bateaux c'est notre devoir,...". Son discours compassionnel, épouvantable, larmoyant qu'il tient depuis des années et des années, c'est avec ce discours qu'il a fait "carrière" et qu'il a très bien gagné sa vie. son pré-carré. Ces braves noirs iront sous le métro aérien entre Jaurès et Barbès rejoindre les dizaines de sans-papiers qui y sont et là ils vivront de rapine. C'est en ces lieux que Jing s'est fait voler son vélo. Il est vrai que Monsieur Kouchner vit dans les beaux quartiers.
Par dessus le marché des "bénévoles" viendront leur donner à manger, à boire, et même des chambres d'hôtel...

Manger "Chez Elliott".
Petit traiteur chinois tenu par notre amie Xiang Qi.
Elle n'a pas voulu me faire payer (comme une chinoise) je ne pourrai donc plus y aller (comme un français).

Belle rétrospective Harry Gruyaert à la MEP.

J'ai déjà eu l'occasion de voir ses photos. Il fait partie de l'agence Magnum. Le cinéma l'a inspiré (Antonioni), la galerie "Cinéma" l'avait présenté. Friches industrielles en Belgique, son pays qu'il avait quitté mais retrouvé. Il a su saisir la couleur, la lumière d'Ostende et du nord.

C'est évidemment sa plage de Berck qui me l'a fait connaître. Magnifique et unique plage de Berck.

Je me souviens de "Mono", Simone Lefevre, dans le séjour de ses parents Robert et Marie (une sœur de ma grand-mère)nous passant en boucle "Et j"entends siffler le train". Elle venait d’acheter LE 45 tours de Richard Anthony. Elle était heureuse. Tout le monde était heureux. On venait passer un dimanche en famille à Albert où l'on mangeait chez Marie-Lucie et Serge. On rentrait tard. C'était en 1962. J'avais donc 14 ans !

Où l'on apprend la mort de Richard Anthony auteur du succès (1962) "Et j'entends siffler le train". Chanson qui ne m'a guère quittée et qui résonne encre à mes oreilles.
Succès énorme. Disque d'Or. On l'entendait partout. Quelque chose d'inimaginable aujourd'hui.
Il a eu d'autres succès mais jamais comme cette chanson.

Deux strophes:
J´ai pensé qu´il valait mieux
Nous quitter sans un adieu.
Je n´aurais pas eu le cœur de te revoir...
Mais j´entends siffler le train,
Mais j´entends siffler le train,
Que c´est triste un train qui siffle dans le soir...

Je pouvais t´imaginer, toute seule, abandonnée
Sur le quai, dans la cohue des "au revoir".
Et j´entends siffler le train,
Et j´entends siffler le train,
Que c´est triste un train qui siffle dans le soir...

Un monde fou au Parc Floral de Paris pour profiter d'une belle journée de printemps. Pelouses d'un vert printanier, arbres fruitiers décoratifs en fleur. Une véritable explosion de la nature.

Le bouleau mon arbre préféré. Un vert éclatant qui ne durera guère...

Alain Kremski -75 ans- a repris Mélomania à la Mairie du IVe. Il en avait été empêché par la maladie. Compositeur réputé c'est un excellent pianiste. Des pièces de Liszt magnifiquement interprétées; le chœur des pèlerins de Wagner (transcription de Liszt) des oeuvres colorées on est vraiment en plein romantisme. Et puis des pièces d’écrivains-musiciens Nietzsche et Gurdieff (avec le compositeur russe Thomas de Hartmann)méconnues, évidemment, mais Alain Kremski aime nous faire partager ses découvertes. Il l'a fait avec sa passion habituelle.

Petit tour, hier , au Centre Culturel de Chine qui a monté une petite expo sur Zao Wou-Ki. Je connaissais son œuvre mais pas sa vie. Il quittera son pays natal en 1947 pour s'installer en France. Alors âgé de 27 ans c'est en France qu'il deviendra le grand artiste, reconnu par la Chine bien plus tard (1984). Il apprendra le français à l'Alliance Française, il rencontrera dans le quartier de Montparnasse de nombreux artistes Pierre Soulages, Hans Hartung, Henri Michaux entre autres.

Mais c'est surtout Paul Klee, rencontré en 1951 qui l'influencera, en particulier dans ces premières œuvres comme on peut le voir dans cette œuvres de 1951 présentée lors de cette expo.
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J'ai trouvé aussi cette "Piazza Sienna " de 1951 vraiment remarquable, là il a trouvé son style entre la peinture traditionnelle chinoise et l'abstraction des artistes occidentaux. On retrouve une composition à la Klee - comme la litho que j'ai et qui me suit depuis plus de 40 ans dans mes déménagements.
Il appartenait à une famille aisée d'avant la Révolution, son père d'ailleurs s'est suicidé pendant la révolution culturelle.

Aujourd'hui une page se tourne pour moi. Et quelle page puisque j'apprends la mort de ma mère, retirée depuis quelques années dans la maison de retraite du Bugue !
Elle allait avoir 89 ans.
Depuis la mort de mon père fin 2005, elle s'accrochait à sa maison du Bugue dans laquelle elle avait beaucoup de mal à vivre, avant de rentrer en maison de retraite qu'elle voyait depuis des années de sa fenêtre.

Aller-retour à Charles de Gaulle. Le temps passe vite, j'ai l'impression d'avoir fait cet aller-retour hier. Cette fois Jing avait 60 kilos de bagages. Un déménagement !
Le trajet en RER B permet de voir les bidonvilles de roms le long des voies ferrées, les friches industrielles, les barres HLM des années 60, les entrepôts. J'ai même vu deux Vélib' jetés là. A l'arrivée à CDG alerte au bagage abandonné entraînant la création d'une vaste zone de sécurité. Une belle cohue... Pendant ce temps Mme Hidalgo, ayant du mal à équilibrer son budget, fait diversion avec la candidature de Paris aux J.O. de 2024. On vit une époque formidable!

Houellebecq dans son dernier livre "Soumission" fait une belle description de l'état de notre société et surtout de la médiocrité de la politique. Après Hollande en 2017 une alliance entre le Parti Socialiste et la Fraternité Musulmane - toujours et encore pour faire barrage à Marine Le Pen du FN, c'est encore le seul "programme"... - amène au pouvoir Mohammed Ben Abbes. Notre monde européen est bien fatigué comme le narrateur -Houellebecq - professeur éminent à La Sorbonne vendue à l'Arabie Saoudite, désabusé, buvant beaucoup, vieillissant. Somme toute une société "soumise".
On y parle beaucoup d'islam bien entendu.
J'aime le style personnel de Houellebecq que je trouve plein d'humour et de pessimisme. Malheureusement le scénario du livre, présenté comme une politique-fiction, se réalise jour après jour devant nos yeux...

Trouvé à Aligre - cela faisait longtemps que je n'avais acheté un bouquin - "Édith Piaf" dans la très bonne Collection Poètes de Seghers. Courte biographie synthétique, suffisamment complète, pas besoin de détails croustillants et en deuxième partie de nombreux textes de chansons. Lecture rapide et agréable. Piaf c'est le Paris Populaire disparu, la misère, le malheur (accidents, mort de Marcel Cerdan,...) et finalement une certaine paix avec le jeune Théo Sarapo. Une chanteuse hors norme. Je me suis aperçu que Charles Dumont lui a composé beaucoup de musiques.
Manque simplement un petit livret de photos comme dans les autres ouvrages de la collection.

Brunch familial au Café de l'Industrie rue Sedaine dans le XIe. Je lui trouve une certaine authenticité. C'est un des plus anciens (1990). Tables bistrot en bois, des tapis, des tableaux, des plantes vertes. Je m'y trouve bien. Maintenant cette "formule" s'est généralisée.
Thé ou café américain débute la formule. S'ensuit le jus d'orange pressé accompagné d'une brioche avec un beau chapeau avec beurre et confiture. Ensuite belle assiette salée : œufs brouillés, bacon et saucisse entourés de légumes sautés ou bien pavé de saumon à crème aromatisé à l'aneth.
Dessert aux fraises ce dimanche.
Je crois que nous avons bien mangés.

Beau concert donné par les professeurs de l'école de musique "La Piana" dans la chapelle de la Fondation Eugène Napoléon - lieu très approprié. Makpal Kabden, kazakhe, née en Chine a interprété la Sonate en Si bémol Majeur K281 de Mozart, Papillons op.23 de Robert Schumann et un scherzo du compositeur kazakh Adil Bestybaev avec énergie, virtuosité et enthousiasme. Aki Fujitani à la flûte traversière et Grégory Foutelet à la guitare ont joué quelques pièces plus "modernes" d'une manière très harmonieuse.

Les trois musiciens saluant le public.

Betty une élève de 1M au lycée Joliot-Curie de Nanterre comme moi a posté sur Facebook ce petit texte fort juste et plein d’optimisme. Son nom ne m'a pas quitté pendant ces longues années. Je me souviens d'elle car elle lisait un livre de poche par jour - ce qui ne pouvait que m'impressionner, à l'époque je n'avais pas découvert les joies de la lecture. Elle a fait philo, j'ai fait Math Elem. Je l'ai retrouvé, il y a quelques années déjà, sur un site de recherche d'anciens camarades. Depuis on correspond et je trouve cela très agréable.
Ainsi va la vie...

Bernard Maris, dont on connaît la fin tragique dans la tuerie de Charlie Hebdo a écrit en 2013 un curieux petit livre "L'homme dans la guerre" avec en sous-titre "Maurice Genevoix face à Ernest Jünger". Il y compare la vision de la guerre de ces deux hommes à l'aide de leurs écrits. Sa thèse est que "Genevoix aime les hommes, même s'il aime parfois la guerre, Jünger aime la guerre, même s'il pleure parfois les hommes." (p.19). En tout cas ces deux furent de sacrés guerriers.
Il a connu bien connu Maurice Genevoix puisqu'il fut marié à sa fille, il a d'ailleurs écrit ce livre sur son bureau dans sa maison au bord de la Loire où il s'était retiré. Sylvie Genevoix est décédée au début de l'écriture de ce livre.

Pour en finir avec les raisons pour lesquelles la France est handicapée dans la mondialisation, freinée dans l'innovation, incapable de véritables réformes : ce sont les politicards n'ayant jamais rien fait, incompétents avec un avis sur tout, ne pensant qu'à leur intérêts bien éloignés de l'intérêt général. Ils ont des "convictions" (novlangue).
Les trois là, quand je les vois, je suis malade, ils veulent être ministres : Jean-Vincent Placé - il attend depuis 3 ans - Barbara Pompili, et François de Rugy. On va voir si notre président cède à leur injonction !

Photo en première de Métronews d’hier matin
Terrible photo dont la lecture montre bien pourquoi notre pays va mal.

Expo de qualité à l'Hôtel de Ville sur le collectif de photo-reporteurs "Magnum Photos". Ces photographes ont atteint des sommets entre les années 30 et 70, en particulier les fondateurs qu'il faut citer : Henri Cartier-Bresson, Robert Capa et David "Chim" Seymour, mais il y en eu beaucoup d'autres. L'histoire de Paris défile : le dur travail des années 30, les halles, la nuit, le Front Populaire avec ses gréves, ses cortèges, ses personnalités, la Libération, la vie dure d'après-guerre jusque dans les années 60.
C'est ce parcours dans le temps et Paris que j'aime. Il me semble reconnaître sur cette photo la rue de Clignancourt.

Hier visite de l'expo "Fashion Mix" Mode d'ici, Créateurs d'ailleurs dans ce beau musée de l'histoire de l'immigration, dont l'architecture et la décoration Art Déco est remarquable.
Paris était la capitale de la mode, les créateurs du monde entier sont venus, parfois pour s'y réfugier(arméniens, russes,...). La liste à l'entrée de l'exposition est impressionnante, certains sont devenus des stars comme Karl Lagerfeld, d'autres sont restés dans l’anonymat.

Je profite de la gratuité du 1er dimanche pour aller faire un tour au Musée de l'histoire de l'immigration. J'aime ce musée, il montre comment la France au XIXe et XXe siècle la France s'est construite avec les nombreuses immigrations successives. La CGT, l'école laïque, le Service militaire, les guerres ,la Légion Étrangère, le Parti Communiste, l’église, le travail, la famille, le sport avec ses clubs contribuaient à l'intégration de ses étrangers.
Un monde bien fini...

Pâque/Pâques.
La fête de Pessah 2015 commence aujourd'hui avec l'allumage des bougies en fin de Shabbat(à une heure très précise)et durera une semaine (samedi 11 avril 2015 à 21h25). Pessah, c'est la Pâque juive.
Trouvé sur Internet : "La Pâque juive célèbre un événement central dans l'histoire et la foi d'Israël : l'Exode, c'est-à-dire, la sortie d’Égypte où les Hébreux étaient esclaves de Pharaon. Fête centrale du rituel juif, la pâque commémore le passage de la captivité à la liberté et la délivrance donnée par Dieu."

La fête de Pessah est devenue passage de la nuit à la lumière, de l’esclavage à la liberté.
Demain l’Église Catholique Romaine va déployer ses fastes, comme elle sait le faire pour fêter Pâques.

Rappelons qu'à l'origine Pâques est une fête païenne marquant l'arrivée du printemps. L'hiver s'en va, la nature s'éveille, il redevient agréable de se promener dehors.

Vendredi Saint. J'ai constaté que vers 15 heures le plus souvent il pleut -il neige en montagne - et le ciel s'assombrit. Chacun pourra interpréter cela comme il l'entend. Pour moi c'est une simple observation (scientifique).

Pour en finir avec l'incompétence de nos dirigeants... qui font tant de mal à notre pays par leur démagogie.

Il y a deux jours je parlais de Jean-Marc Germain, mais c'est un exemple, je ne lui en veux pas plus que tous les autres, malheureusement. Mais exemple intéressant malgré tout!
Voilà sa tête ! Je ne l'aime pas du tout. Sera-t-il nommer ministre ?

Sa compagne, maire de Paris, se mêle de politique nationale. Elle ferait mieux de s'occuper de la sécurité, de la propreté, des ghettos qui se créent dans l'est parisien.

Regardons bien cette photo... Elle n'est vraiment pas bonne !

1er jour du mois mais aussi 1er avril. Commençons le mois avec une photo commentée, prise ce matin même. Art urbain. Humour. Être dans une impasse, on peut en sourire...