Très belle exposition Louis Vuitton au Grand Palais. "Volez Voguez Voyagez Louis Vuitton". Présentation raffinée et luxueuse - malgré la gratuité! - et pédagogique (prospectus, photos, factures,...). Très belle collection privée de la famille Vuitton.

Des malles puis des sacs pour tout emballer et transporter dans tous les voyages imaginables sur mer, dans les airs, sur terre par train, en voiture.
Je parlais de voyage il y a trois jours et bien là j'ai fait un beau voyage. Mon rêve aller à Vladivostok en train, traverser le fleuve Amour pour rentrer en Chine et aller à Harbin.
Photo d'une malle porte-livres ayant appartenu à Yves Saint-Laurent.

Content d'avoir Jean-Philippe à déjeuner. Après le repas on fait une partie de Jacquet dont j'ai d'excellents souvenirs. J'y ai joué avec mon père et son cousin Moune que j'aimais beaucoup. Il y a fort longtemps. C'est le jeu avec lequel on jouait et mon père lui-même a dû y jouer dans son enfance. De bons souvenirs. Dans les années soixante plus personne n'y jouait il paraît que l'on y joue à nouveau.

J'aime Françoise Sagan. Sa vie. Son œuvre. Son engagement dans le siècle et la vie publique. J'aime ce qu'elle a représenté. "Bonjour tristesse" fut une bombe dans la littérature. Beaucoup de ses romans furent salués par la critique de l'époque. Même François Mauriac lui a fait de bons papiers dans Le Figaro.
Je lis son livre de "mémoires" "Derrière l'épaule...". Il se présente sous une forme originale. Se disant incapable, et n'en voyant pas l'intérêt, de se raconter elle reprend ses romans dans l'ordre chronologique. Pour chacun elle en fait une relecture personnelle, une critique - qui peut-être mauvaise! -, elle parle de sa vie, de son humeur, de ses sentiments à ce moment, de l'air du temps qu'elle a su si bien saisir.
J'aime son style percutant, concis, plein d'humour.

Été voir Paris. Grand tour à vélo. Rue de Rivoli, les travaux de La Samaritaine avancent. Encore un gros morceau qui disparaît. Passage Rive Gauche jusqu'à l'Institut où je prends cette photo du Grand Palais avec les immeubles de La Défense en toile de fond et au premier plan les lampadaires de Paris et un pigeon perché. Un beau voyage.

Voyager, c'est bien utile, ça fait travailler l'imagination.Tout le reste n'est que déceptions et fatigues. Notre voyage à nous est entièrement imaginaire. Voilà sa force. (Début de l'exergue de Céline au Voyage au bout de la nuit)

Promenade culturelle dans le quartier. Achat CD "Johann & Joseph Strauss" par Karajan (soldé 2,50€). Musique pleine de gaiété qui remonte le moral. Le CD1 se termine par la célèbre Marche de Radzetsky jouée tous les ans au Concert du Nouvel An à Vienne. Plus entraînant il n'y a pas. L'opérette "La Chauve-Souris" (CD2)que je n'avais jamais écouté est une merveille de bonne humeur. J'ai presque compris l'allemand.
"Johann Strauss est, de tous les musiciens bénis par les dieux, celui qui donne le plus de joie." Richard Strauss.

L'hiver aura duré trois jours ! Soleil et chaleur sont là !
Incroyable même si c'est mieux que l’année dernière !

Luo Ying - ancien garde rouge, milliardaire, poète - dans "Le gène du garde rouge - Souvenirs de la Révolution culturelle" raconte dans une première partie les atrocités de la Révolution culturelle subies par ses parents, ses amis, ses voisins, les cadres, les enseignants; tout le monde était à la fois victime et bourreau. Cette génération ne s'est jamais débarrassée du "gêne du garde rouge". Dans une deuxième partie il trace des portraits de ces gens humiliés, torturés pendant cette sinistre période dans le monde d'aujourd'hui. En conclusion il insiste sur la nécessité pour la Chine de purger cette période. Ce qui n'a jamais été fait.

Été photographier le chômage du canal Saint-Martin dans sa partie centrale. Il me semble me souvenir du dernier (2001-2002), mais la photo numérique n'était pas encore dans les mœurs comme maintenant. J'aime me promener dans ce quartier.

L'art urbain m'amuse. Jérôme Mesnager a su créer avec son "bonhomme en blanc" un style bien à lui. C'est lumineux, plein de réelle poésie. Cette scène sur le mur d'un café de quartier, réalisée sans doute après les attentats du 13 novembre, est pleine de vie. Elle rompt avec les niaiseries que l'on peut voir Place de la République !

Entendu Patrick Rambaud parlé de son dernier livre "François le petit", chronique très documentée, d'après Le Masque et la Plume, du quinquennat en cours... Il avait déjà fait la chronique du règne de Nicolas Ier.
Là il paraît que le livre est féroce et que l'on rit beaucoup.
En tout cas la photo du bandeau est alléchante. Il était toujours rigolard au début de son mandat, maintenant qu'il joue son va-tout il est sinistre.

Ce matin mon thermomètre à l'abri sur mon balcon nord marque 0°C. Il a dû geler cette nuit alors qu'il n'avait pas gelé depuis deux ans à Paris. Cette fois l'hiver est vraiment là!
J'espère que les bourgeons du lilas planté dans le jardin par notre voisine va supporter ce froid après un mois de décembre si clément.

Découverte d'un grand artiste grâce à l'expo de la BNF "Anselm Kiefer, l'alchimie du livre". Le livre, souvent de grande taille, est l'objet même de l'exposition. Il peut devenir sculpture. La bibliothèque (1969 à 2015) est là, monumentale.

Sur une base photographique il utilise des matériaux variés : craie, cheveux, tissus, sable, bois, feuille d'argent,
Un artiste contemporain qui donne du sens à son œuvre. des références culturelles nombreuses, en premier lieu, à son pays natal l’Allemagne avec la Shoah bien sûr.

Des références littéraires, religieuses et historiques. Enfin un artiste qui ne fait pas des multiples en plastique rouge, généralement hideux ! Il m'a fait du bien et réconcilié avec le "contemporain". Pour finir une citation lorsqu'il évoque les livres : "Il est ...une manière de matérialiser le temps qui passe. etc... "

Comme dans "Gaz de France" -cf jeudi 14 janvier. François le médiocre fait, aujourd'hui, ses propositions de la dernière chance dans la lutte contre le chômage. Du blabla qui va finir de ruiner la France en distribuant l’argent des impôts qui continuent à augmenter malgré les promesses ! Toujours aucune réforme ! Il ne cherche plus qu'à assurer sa réélection en 2017...

Pierre Bergé n'a pas envie d'écrire ni mémoires, ni confessions. Avec "Les jours s'en vont je demeure" il a écrit de jolis textes sur les gens qu'il a aimés, admirés, ou connus. Il serait trop long de les citer, mais beaucoup d'écrivains et d'artistes du XXe siècle.
Je prends à mon compte son post-scriptum que je trouve juste:
"Avec ce siècle qui commence, beaucoup de choses vont disparaître, ont déjà disparu. Sans doute d'autres existent, existeront, mais ce ne sera plus pareil. Je veux me garder de toute nostalgie, de tout regret. Je sais bien qu'hier n'était pas mieux qu'aujourd'hui, que ce serait une erreur de le croire, mais si j'ai de la peine à me séparer de cette époque, c'est tout simplement parce que c'est la mienne."

AG de mon association de gymnastique volontaire (FFGV). Gymnastique adaptée à chacun dont je suis très content. On apprend à connaître son corps. Le rituel de ce genre de réunion m'amuse toujours : la présidente s'est bien habillée et maquillée, les membres du bureau l'entoure. On donne quitus pour la gestion ! Association bien vivante mais qui doit chercher de nouveaux adhérents pour remplacer ceux qui partent.

"Gaz de France" belle comédie dans laquelle un président - joué par le chanteur Philippe Katerine - élu (autour de 2022)depuis deux ans est très impopulaire (tiens, tiens). Son conseiller en communication prépare le discours de la dernière chance dans les sous-sols de l’Élysée entouré d'un "panel" de français, tous plus ou moins originaux... Des personnages loufoques plus vrais que vrais.
Benoît Forgeard a réalisé un petit bijou de drôlerie surréaliste (décors, personnages). Un président inconséquent sans idée (tiens,tiens). Un conseiller en communication joué par Olivier Rabourdin, véritable détenteur du pouvoir, excellent.
La chute verra le président sauver seul la situation en improvisant une déclaration de guerre aux banques(tiens,tiens). Tout finira bien, la Chine et la Russie l'ayant aidé à bombarder la bourse de Francfort.
J'ai beaucoup ri.

Double page, hier, dans Le Monde constatant la paupérisation de beaucoup de centres-villes. Disparation des commerces, logements vacants. Ce sont les élus eux-mêmes qui ont provoqué ce phénomène en livrant "à la finance" les centres commerciaux à la périphérie des villes - ne parlons pas de l'enlaidissement des paysages... Paris n'est pas épargné comme j'ai pu le constater, par exemple, dimanche dernier, dans le quartier de l'Opéra-Grands Boulevards. Hidalgo, au lieu de faire la guignol à République, ferait mieux de s'occuper de cette fracture de¨Paris entre quartiers "riches" et abandonnés. Même si elle affirme le contraire bien entendu...

Photo en une du gratuit "20 minutes" d'hier. Regardons bien! C'est terrible ! Seul Delanoë trouve grâce à mes yeux, je le pense sincère et il fut un bon maire de Paris. Son attitude tranche, d'ailleurs, avec la fausse contrition des autres. Le couple François le petit et Hidalgo l'opportuniste devra m'expliquer ce que "l'esprit du 11 janvier", qu'il invoque en lieu et place de toute politique, veut dire.

Encore un peu de commémoration, ce soir sur France 3 les photos de Mitterrand enfant, jeune ! Une indigestion.
Sinon activités habituelles du lundi si ce n'est la "galette des rois" à la pose du Club des retraits MGEN de Paris.

Triste balade de La Madeleine à l'Opéra puis avenue de l'Opéra, Place des Victoires, rue des Colonnes entre La Bourse et les Grands Boulevards où je reprends le métro.

Balade dans un Paris sombre, triste, un peu déserté malgré les soldes. Seule l'Opéra, en particulier la toiture, magnifiquement restauré apporte une touche de couleur et de lumière...

Lecture d'un recueil de textes publiés par Marc Bernard - d'origine modeste, devenu écrivain il a appartenu au "Groupe des écrivains prolétariens" autour des années 30. Jean Paulhan sera le premier à le reconnaitre et le publier dans la NRF - la puissante revue Gallimard qu'il dirigeait - Il en deviendra collaborateur pendant 50 ans. Il a pu ainsi rencontrer de nombreux écrivains - Eugène Dabit, Henri Calet, Henri Barbusse, Jacques Chardonne, André Gide, Léon-Paul Fargue - certains sont devenus ses amis. Quelques uns ont partagé ses idées "prolétariennes" (Eugène Dabit, Henri Barbusse). Passionné de littérature il écrira pour chacun un beau petit texte. Une grande époque. Un texte conseille de lire de véritables petits chefs d’œuvre comme "Les Poulpes" de Raymond Guérin ou "Joyeux fait ton fourbi" de Jacques Blanc. Auteurs que l'on peut lire et relire.

On commémore, il commémore, ils commémorent... Hier les "attentats du 7 janvier" qui deviendront peut-être une grande date de l'Histoire de France, aujourd'hui la mort de Mitterrand, à la fin de l'année son centenaire,... Une vraie indigestion ! François Hollande continue sa fuite en avant...
J'aime l'Histoire nécessaire pour comprendre le présent mais surtout préparer le futur. Actuellement je n'entends vraiment rien qui va dans ce sens.

Traversée de la forêt de Saint-Germain depuis la gare d'Achères Grand Cormier avec le Club des Amis (10-11 kms).
Les anciens sont là ! Guy, Claudette, René,etc... Quelques photos mais pas de très beaux arbres, celle de ce beau ciel d'hiver après une matinée pluvieuse me plaît.

Frédéric Beigbeder dans "Un roman français" entremêle le récit de sa garde à vue et de ses souvenirs de famille pendant cette garde à vue. Il fut interpellé, le 28 janvier 2008, pour consommation de "coke" sur la voie publique. Garde à vue assez dure, une nuit au commissariat du 8ème puis transfert au Dépôt de l'île de la Cité - véritable honte de la France, pays des Droits de l'Homme! Pour la famille il en fait un tour complet des grands-parents au divorce de ses parents,puis de son frère aîné et de sa fille. Lecture facile d'un écrivain de son temps...

AG du Club des Amis. Le rituel est bien établi maintenant. Étienne, le président, présente le rapport d'activité puis financier - bons, tout va bien. Deux membres entrent au conseil d'administration dont Guy -90 ans - je me souviens de ses belles randos à la journée qu'il faisait il y a encore deux ans seulement. Puis la galette des rois avec un bon verre de cidre ! On parle de tout et de rien.

La nouvelle de la mort de Michel Delpech à la radio hier matin nous a attristé, même si on le savait très malade.
Ses chansons je les connais toutes, je les ai écouté à nouveau ce matin. C'était un grand chanteur. Des textes formidables, il faut les lire. Une voix de crooner. Une musique qui n'a pas vieilli. Un des derniers grands de la chanson française pour moi.
Nous l'avions vu au Grand Rex en 2007 où il avait invité un grand nombre de chanteurs de toutes les générations (Pierre Vassiliu, Christophe, Bénabar, Alain Chamfort, La Grande Sophie, Alain Souchon,etc...). Soirée qui résonne encore à mes oreilles.
Reste à écouter ses chansons : les divorcés bien sûr, Chez Laurette, Wight is White - hippie is hippie-etc...

Don Mei nous a invité à déjeuner à Belleville. Christelle est là avec une cousine ainsi que Jin le père plus rude. On se souhaite une bonne année. On s'échange quelques cadeaux - Don Mei est généreuse. Et comme toujours avec les chinois on rit. C'est un peu ma deuxième famille. J'ai suivi en math puis physique-chimie Christelle pendant des années de la 4ème à la terminale S mais elle n'a pas réussi à décrocher le bac. Elle aide ses parents dans leur beau et grand restaurant en banlieue.

Je me souviens de Marcel Debarge le maire du Pré Saint-Gervais que je voyais souvent en allant faire mon marché le samedi matin quand j'habitais Pantin. Sa haute stature nous permettait de le voir de loin. Il prenait le temps de parler aux uns et aux autres. Il n'avait pas fait l'ENA... C'était un humaniste. Il s'agit d'une autre époque.
On vient d’apprendre sa mort un peu avant Noël.

Extrait de sa nécrologie parue dans Le Monde du 31 décembre 2015.

2015 est mort, vive 2016! Que va nous réserver cette année. Nous verrons bien ! En attendant profitons des plaisirs d'hiver. Verrons-nous de la neige, un peu de froid ? Il n'a pas gelé à Paris depuis deux ans, n'en déplaise aux climatosceptiques.

"Les plaisirs d'Hiver" de Sebastiaan Vrancx, peintre anversois (1573-1647)exposé à la maison Rockox d'Anvers.
Je n'en finirai pas d'apprécier l'Age d'Or de la peinture des Flandres.
La petite fille à droite au premier plan montre que la tradition de la galette des rois existait déjà.