Retour du Croisic après un séjour qui nous a enchanté - comme jamais. A commencer par l'hôtel, familial, rénové avec goût, à prix abordable.
Tout de suite une photo: celle du port - il y a encore de la pêche - avec les maisons des riches armateurs, souvent fort anciennes fin XVe parfois, alignées le long des quais où il fait bon flâner.
dimanche 31 juillet 2016
mercredi 20 juillet 2016
mardi 19 juillet 2016
Grosse chaleur comme je n'aime pas ! Rentré à 11 heures, pour ressortir dans l'après-midi faire un tour à la bibliothèque Faidherbe par les rues bordées de platanes, un peu moins étouffantes. J'en profite pour acheter un croissant chez "Gana" le célèbre boulanger de la rue des Pyrénées - inventeur de la Flûte Gana qui s'est installé à la place de mon ancienne petite pâtisserie, dont j'avais déjà parlé, mais il faudra en reparler.
Et demain départ pour Le Croisic. Tant mieux.
Et demain départ pour Le Croisic. Tant mieux.
lundi 18 juillet 2016
Toujours trop chaud... Entre deux... Je fais ma valise, range un peu la maison, trie quelques papiers. Le strict minimum. En fait j'attends mercredi pour "aller à la mer"... et profiter du jardin de l'hôtel - hôtel familial au Croisic où l'on prend son petit déjeuner autour de la piscine intérieure. La mère que j'ai eu au téléphone a l'air fort sympathique, son fils me montrera les circuits vélo dans les maria salants...
dimanche 17 juillet 2016
Il fait chaud. C'est les vacances. Peu de circulation automobile mais beaucoup de touristes sur des Vélib'.
"Paris z'est vide" comme disait mon grand-père...
Acheté un Régis Debray "Les masques" sur les quais pour lire en vacances. Régis Debray, j'aime sa vision lucide et intelligente de notre monde. Quatrième de couverture du livre dans la belle Collection Blanche de Gallimard : "... histoire d'un rêve dans celle de notre époque." et encore "Les Hommes de l'Histoire et les drames de la vie". Il se propose donc dans ce récit d'entrecroiser vie privée et vie publique, il a rencontré beaucoup de grands de ce monde.
"Paris z'est vide" comme disait mon grand-père...
Acheté un Régis Debray "Les masques" sur les quais pour lire en vacances. Régis Debray, j'aime sa vision lucide et intelligente de notre monde. Quatrième de couverture du livre dans la belle Collection Blanche de Gallimard : "... histoire d'un rêve dans celle de notre époque." et encore "Les Hommes de l'Histoire et les drames de la vie". Il se propose donc dans ce récit d'entrecroiser vie privée et vie publique, il a rencontré beaucoup de grands de ce monde.
samedi 16 juillet 2016
Un peu de poésie dans ce monde qui en a bien besoin...
Le Centre Wallonie-Bruxelles présente une petite rétrospective Paul Delvaux (1897-1994) "l’Écho du rêve" - que l'on apprécie après la visite du musée d'Ixelles dans la banlieue de Bruxelles faite il y a quelques années. Quelques toiles marquées par le post-impressionnisme et l'expressionnisme mais c'est le surréalisme qui lui permettra d'avoir une œuvre poétique immense.
Ses thèmes: la féminité, le mystère, le rêve, l'évasion (gares, trains, tramways), la solitude (femmes dans un immense décor )et la théâtralité (perspective, influence des monuments de l'Antiquité), les miroirs (femme apparaissant nue devant un miroir),etc... Et ce dans des compositions extrêmement soignées.
Un maître du rêve.
Le Centre Wallonie-Bruxelles présente une petite rétrospective Paul Delvaux (1897-1994) "l’Écho du rêve" - que l'on apprécie après la visite du musée d'Ixelles dans la banlieue de Bruxelles faite il y a quelques années. Quelques toiles marquées par le post-impressionnisme et l'expressionnisme mais c'est le surréalisme qui lui permettra d'avoir une œuvre poétique immense.
Ses thèmes: la féminité, le mystère, le rêve, l'évasion (gares, trains, tramways), la solitude (femmes dans un immense décor )et la théâtralité (perspective, influence des monuments de l'Antiquité), les miroirs (femme apparaissant nue devant un miroir),etc... Et ce dans des compositions extrêmement soignées.
Un maître du rêve.
vendredi 15 juillet 2016
Ça va mieux ! Le clown triste de l’Élysée est content de lui ! Il a réussi une belle semaine. Dimanche il a assisté à la défaite de l'équipe de France de football qu'il recevra le lendemain à déjeuner ! Mardi le seul ministre populaire du gouvernement fait meeting pour critiquer le bilan du quinquennat. Jeudi après avoir assisté au traditionnel défilé du 14 juillet il donne une interview bien terne où il annonce la fin de l'état d'urgence - inutile et coûteux - pour le rétablir dans la nuit après le nouveau attentat terroriste islamiste de Nice !
Oui ça va mieux ! Il est vraiment content !
Oui ça va mieux ! Il est vraiment content !
jeudi 14 juillet 2016
14 juillet - Fête Nationale avec le traditionnel défilé militaire sur les Champs-Elysées.
Je me souviens du (des) défilé(s) au(x)quel j'ai assisté avec mon père dans les années 60. Impressionnant avec des Régiments entiers de parachutistes en treillis, calot et PM (pistolet-mitrailleur) en bandoulière qui défilaient en rangs serrés. Ils étaient acclamés. Des blindés de toutes sortes, nombreux, pétaradants, faisant un bruit infernal. C'était une autre époque.
Je me souviens du (des) défilé(s) au(x)quel j'ai assisté avec mon père dans les années 60. Impressionnant avec des Régiments entiers de parachutistes en treillis, calot et PM (pistolet-mitrailleur) en bandoulière qui défilaient en rangs serrés. Ils étaient acclamés. Des blindés de toutes sortes, nombreux, pétaradants, faisant un bruit infernal. C'était une autre époque.
mercredi 13 juillet 2016
L'histoire me passionne, mais je connais surtout celle du XIXe et du XXe siècle, j'apprends beaucoup sur le siècle de Louis XIV et en particulier le rôle des hommes, leurs intrigues, leurs manœuvres, leurs ambitions. Rien n'a changé...
Marqué par un prof de 1ère et "Math élem" remarquable, je voulais être professeur d'histoire-géographie. Malheureusement au sortir du lycée pas très bon en français (je ne lisais pas encore, mon goût de la lecture viendra bien plus tard), pas trop de culture (les autres en avaient-ils?) et, surtout, un père ingénieur pour lequel il n'y avait pas de salut en dehors de "Math-Physique", tout cela a fait que je suis devenu prof de Physique-Chimie...
Marqué par un prof de 1ère et "Math élem" remarquable, je voulais être professeur d'histoire-géographie. Malheureusement au sortir du lycée pas très bon en français (je ne lisais pas encore, mon goût de la lecture viendra bien plus tard), pas trop de culture (les autres en avaient-ils?) et, surtout, un père ingénieur pour lequel il n'y avait pas de salut en dehors de "Math-Physique", tout cela a fait que je suis devenu prof de Physique-Chimie...
mardi 12 juillet 2016
Lecture de "La mort de Louis XIV - Apogée et crépuscule de la royauté" de Joël Cornette dans la collection les journées qui ont fait la France, ici c'est le 1er septembre 1715. Une quarantaine de pages pour décrire l'agonie de Louis XIV dans le détail grâce aux nombreux documents et témoignages utilisés par l'auteur. Elle fut longue et terrible, la médecine de l'époque ne pouvait plus ni sauver ni soulager le vieux roi atteint de gangrène. Puis la cérémonie des adieux et les critiques, qui arrivent très vite, de ce roi mal-aimé de ses sujets en raison de son règne trop long, de ses guerres incessantes et coûteuses, de ses impôts qui mirent ses sujets dans la misère.
L'auteur va reprendre le déroulement du règne pour montrer comment on en est arrivé là ce 1er septembre 1715 et les jours suivants.
L'auteur va reprendre le déroulement du règne pour montrer comment on en est arrivé là ce 1er septembre 1715 et les jours suivants.
lundi 11 juillet 2016
Je me souviens quand, étant jeune, aux beaux jours, je prenais mon vélo noir "Alcyon" pour aller jusqu'au Parc de Saint-Cloud, m'asseoir sous un arbre et lire tranquillement ou préparer le bac.
Il faut se souvenir des bons moments... Je crois que j'ai toujours été un peu un solitaire même si j'ai aimé aussi les grandes réunions amicales ou familiales.
Il faut se souvenir des bons moments... Je crois que j'ai toujours été un peu un solitaire même si j'ai aimé aussi les grandes réunions amicales ou familiales.
dimanche 10 juillet 2016
Il fait beau, chaud. Paris est en vacances d'été. Pas envie de me fatiguer juste écouter Chopin au Luxembourg (dernier dimanche du Festival organisé par l'Institut Polonais). Un jeune pianiste Szymon Nehring (21 ans) nous interprète:
Quatre Mazurkas
Grande valse brillante n°1 en la bémol majeur, op.34
Cinq Études, op.25
Fantaisie en fa mineur,op.49
Polonaise en fa dièse mineur, op.44.
Retour tranquille en vélo.
Quatre Mazurkas
Grande valse brillante n°1 en la bémol majeur, op.34
Cinq Études, op.25
Fantaisie en fa mineur,op.49
Polonaise en fa dièse mineur, op.44.
Retour tranquille en vélo.
samedi 9 juillet 2016
En attendant d'aller "à la mer", la chaleur en ville ne donne pas envie de trop "s'agiter". Faire le tour de mon quartier me suffit.
Je profite du calme de l'appartement et du balcon pour lire tranquillement, traîner, rêvasser, écrire.
J'aime le calme - même jeune je n'aimais pas le bruit. D'ailleurs le bruit fait, en permanence, par mes contemporains m’agace - autoradios à fond, téléphones,etc... Certains ne peuvent plus parler mais seulement crier, et ce en tout lieu...
Je profite du calme de l'appartement et du balcon pour lire tranquillement, traîner, rêvasser, écrire.
J'aime le calme - même jeune je n'aimais pas le bruit. D'ailleurs le bruit fait, en permanence, par mes contemporains m’agace - autoradios à fond, téléphones,etc... Certains ne peuvent plus parler mais seulement crier, et ce en tout lieu...
vendredi 8 juillet 2016
Cette fois l'été est là ! Il était temps, le 14 juillet approche.
Du soleil. de la chaleur. Les femmes sortent leur robe d'été... Enfin!
Je commence le grand ménage d'été - lavage des rideaux, nettoyage des cristaux des lustres, du dessus des armoires... Tout ce que l'on ne fait pas pendant l'année.
Du soleil. de la chaleur. Les femmes sortent leur robe d'été... Enfin!
Je commence le grand ménage d'été - lavage des rideaux, nettoyage des cristaux des lustres, du dessus des armoires... Tout ce que l'on ne fait pas pendant l'année.
jeudi 7 juillet 2016
Claude Dubois dans "La rue Saint-Antoine" raconte en détail, avec sa verve que j'aime, sa vie autour de ce quartier. Les cinémas - avec les attractions, un entracte, sonnerie pour annoncer sa fin alors que l'on est sorti prendre un verre. Les potes du lycée Charlemagne. Son mariage avec Boudard comme témoin - le grand Alphonse Boudard. Il parle d'Hémard - merveilleux chroniqueur du Paris Populaire (disparu). Etc,etc... J'ai lu tous ses livres, certains en bonne place dans ma bibliothèque. Sa vie s'est passée au cœur de Paris de la rue de Lappe dans le 11e arrondissement aux Halles dans le 1er (p.80) dont il loue l'unité. Ce Paris que je parcours sans cesse et que j'aime.
mercredi 6 juillet 2016
"Tout de suite maintenant" de Pascal Bonitzer. Tout d'abord le titre c'est le TDSM -acronyme du titre- principe de la haute finance actuelle, il faut gagner le plus d'argent possible et vite! On en apprend tous les jours. Une belle comédie dans ce monde impitoyable. Un scénario solide. Une belle réussite.
Deux associés à la tête d'une société "dans la finance" ayant fait leur étude ensemble - bon milieu, bonne étude - accueillent une jeune trentenaire, Agathe Bonitzer qui est la fille d'un ancien condisciple, Jean-Pierre Bacry à l'opposé des deux financiers, brillant mathématicien à la retraite bougon, aigri, odieux - du Bacry ! Les trois ont aimé la même femme Isabelle Huppert. Des acteurs prodigieux avec au-dessus du lot Lambert Wilson incroyable et la jeune Agathe Bonitzer, la fille du réalisateur, mais les seconds rôles sont tout aussi réussis.
Deux associés à la tête d'une société "dans la finance" ayant fait leur étude ensemble - bon milieu, bonne étude - accueillent une jeune trentenaire, Agathe Bonitzer qui est la fille d'un ancien condisciple, Jean-Pierre Bacry à l'opposé des deux financiers, brillant mathématicien à la retraite bougon, aigri, odieux - du Bacry ! Les trois ont aimé la même femme Isabelle Huppert. Des acteurs prodigieux avec au-dessus du lot Lambert Wilson incroyable et la jeune Agathe Bonitzer, la fille du réalisateur, mais les seconds rôles sont tout aussi réussis.
mardi 5 juillet 2016
Aujourd'hui la CGT et quelques syndicats manifestent encore contre la Loi Travail - pour moi c'est contre Hollande !
Nouvelle technique des CRS filtrer l'accès par un barriérage impressionnant et des centaines de policiers qui encerclent le cortège. Le Parisien badaud par nature ne peut plus se mêler aux manifestants.... Une façon comme une autre, trouvée par le pouvoir "socialiste", de limiter le nombre des manifestants... Pour aller à un rendez-vous médical dans le 13e, impossible d'emprunter le pont d'Austerlitz, je dois utiliser le pont Charles de Gaulle.
Nouvelle technique des CRS filtrer l'accès par un barriérage impressionnant et des centaines de policiers qui encerclent le cortège. Le Parisien badaud par nature ne peut plus se mêler aux manifestants.... Une façon comme une autre, trouvée par le pouvoir "socialiste", de limiter le nombre des manifestants... Pour aller à un rendez-vous médical dans le 13e, impossible d'emprunter le pont d'Austerlitz, je dois utiliser le pont Charles de Gaulle.
lundi 4 juillet 2016
dimanche 3 juillet 2016
Relevé dans le journal de la Mairie du 12e de juillet-septembre: "une rentrée citoyenne et engagée, réinventer les places, les usages apaisés des quais de Seine, Participez à la végétalisation de vos rues. Sans oublier le budget participatif, le miel récolté sur le toit de l'Opéra... La Maire(PS)nous souhaite dans son édito "de vibrer au rythme ds matchs de l'Euro 2016", elle parle de "reconquête des berges de Seine Rive droite" sans oublier la belle tarte à la crème de "la participation aux instances citoyennes". On a l'impression de lire du pur Philippe Muray, traité il y a 20 ans comme un pestiféré par toute ces élites décadentes qui n'ont rien à dire. Je me demande où vivent ces gens...
On est bien "Après l'Histoire", qu'ils n'utilisent que pour nous faire croire à la continuité.
On est bien "Après l'Histoire", qu'ils n'utilisent que pour nous faire croire à la continuité.
samedi 2 juillet 2016
Petit travail de sociologie sur le terrain à l'occasion de "la Marche des Fiertés LGBT" sous haute surveillance policière (fouille des sacs avant d'entrer dans le périmètre, policiers armés, barrage filtrant, etc...) nouvelle névrose des Hollande et Hidalgo -personne n'y trouve à redire ! Observer l'embrigadement, l'abêtissement, le suivisme de ces jeunes au regard triste et sans joie confirme bien la théorie de Philippe Muray sur "l'hyperfestif".
"Dans l'ère hyperfestive, la fête elle-même n'est plus, comme jadis du temps des carnavals, un moment exceptionnel dans le déroulement quotidien de la vie sociale. Elle n'est plus un renversement de l'ordre établi; elle est l'établissement définitif d'un ordre renversé." (p.157 "Après l'histoire" Éditions des Belles Lettres)
Aujourd'hui il y en a pour tous les goûts : l'Euro (on ne doit plus ni manifester ni faire grève pour permettre son bon déroulement), le Tour de France, la chasse aux trésors par arrondissement,le Paris Jazz Festival, Paris Dance 4, l'année France-Corée, etc...
Demain les musées gratuits, les Champs-Elysées sans voiture mais en roller ou trottinette ou poussette d'enfants,...
Et ainsi de suite.
"Dans l'ère hyperfestive, la fête elle-même n'est plus, comme jadis du temps des carnavals, un moment exceptionnel dans le déroulement quotidien de la vie sociale. Elle n'est plus un renversement de l'ordre établi; elle est l'établissement définitif d'un ordre renversé." (p.157 "Après l'histoire" Éditions des Belles Lettres)
Aujourd'hui il y en a pour tous les goûts : l'Euro (on ne doit plus ni manifester ni faire grève pour permettre son bon déroulement), le Tour de France, la chasse aux trésors par arrondissement,le Paris Jazz Festival, Paris Dance 4, l'année France-Corée, etc...
Demain les musées gratuits, les Champs-Elysées sans voiture mais en roller ou trottinette ou poussette d'enfants,...
Et ainsi de suite.
vendredi 1 juillet 2016
Commençons le mois par un dessin de presse de Kak, l'excellent dessinateur de l'Opinion, toujours cruel avec le clown triste de l’Élysée. Toujours content de lui, incompétent, franchouillard.
J'ai hésité avec cette photo du Figaro où le journal choisit toujours un bon cliché ne l'arrangeant pas, mais Le Monde fait un peu la même chose. Finalement ce doit être moi qui le voit comme ça toujours un peu grotesque...
J'ai hésité avec cette photo du Figaro où le journal choisit toujours un bon cliché ne l'arrangeant pas, mais Le Monde fait un peu la même chose. Finalement ce doit être moi qui le voit comme ça toujours un peu grotesque...
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