Été souhaiter une bonne année du Coq à ma famille chinoise de cœur dans leur beau restaurant le "Sun" à Epinay.
Toujours bien reçu. Je me sens chez moi.

Don Mei, pleine d'énergie et de générosité, accompagnée de son mari - qui tient le wok - et de sa fille Christelle (21 ans maintenant) au bar est l'âme du restaurant et de la famille.

Été voir hier après-midi LUMIÈRE !, l'aventure commence le film réalisé avec 108 "vues" choisies et montées par Thierry Frémaux parmi les 1500 réalisées par les frères Lumière. Une "vue" c'est 50 secondes de bonheur nous montrant la France - puis le monde - entre 1895 et 1900. La 1ère étant "La sortie des usines Lumière" (19 mars 1895). Dès ces premières vues Louis Lumière a tout inventé : cadrage, composition, travelling avant-arrière,etc... avec une mise en scène souvent pleine d'humour. Les commentaires de Thierry Frémaux permettent une formidable lecture de ces vues.
Une invention géniale !

Partout dans le monde -Sydney, New-York - la communauté chinoise célèbre le 28 janvier le début de l'année du coq de feu dans la joie et la bonne humeur. Je me faisais une joie hier d'assister aux festivités comme de nombreux parisiens. Et bien ce n'est plus possible : "le défilé du Nouvel An chinois, prévu dans l'après-midi du samedi 28 janvier, dans le quartier de République à Paris a été annulé" annonce un simple communiqué.
Paris devient une ville triste, quadrillée par des policiers armés jusqu'aux dents - ils étaient samedi des centaines.
La violence instaurée par le clown-triste de l’Élysée s'installe avec la complicité de la Mairie de Paris. Il est temps qu'il s'en aille... La France a du mal à être une véritable démocratie et la manipulation de la police par ce régime aux abois n'en est qu'une illustration - assez habituelle dans notre pays.

Voilà l'Année du Coq. Encore une année...

xinnian kuai le (Joyeuse Année Nouvelle)

Sympathique AG de mon association affiliée à la FFEPGV - Fédération Française d'Education Physique et de Gymnastique Volontaire. Une bonne petite équipe se dévoue pour la faire fonctionner.

Et pendant ce temps les chinois préparent le Réveillon... avec les fameux raviolis. J'ai reçu ce matin de Beijing une photo des ingrédients nécessaires à leurs préparation. Il y aura force pétards et feux d'artifice à minuit - même si c'est interdit...
Demain on entre dans l'année du Coq.

Passionnante visite guidée du musée Nissim de Camondo. Magnifique hôtel construit de 1911 à 1914 au 63 rue de Monceau en plein quartier Napoléon III. Il a toutes les marques du Classicisme Français avec le modernisme de l'époque (ascenseur, électricité).

Une rotonde centrale donnant sur une terrasse avec broderie de buis puis un jardin avec vue sur le Parc Monceau encadrée de deux ailes symétriques en équerre.

Hôtel construit par Moïse de Camondo et conçu pour abriter sa collection d'objets d'art, de meubles, de boiseries anciennes - riche banquier juif venu de Constantinople. Collection fin du XVIIIe avec des souvenirs royaux et de Marie-Antoinette. Des meubles des plus grands ébénistes de l'époque Jean-François Oeben, Jacob. Des porcelaines de Sèvres dit "Buffon" à décor d'oiseaux. Des tapisseries d'Aubusson, de Beauvais. Impossible de tout citer - j'ai pris 160 photos !

Un salon consacré à Jean-Baptiste Huet. Une bibliothèque bien sûr.
Une vue du salon bleu donnant sur le jardin.

Son fils unique Nissim de Camondo, aviateur durant la guerre de 1914,fut tué au combat. A sa mort en 1935 il légua l'ensemble aux Arts Décoratifs. Depuis sa mort rien n'a changé. Le visiteur est plongé dans cet art de vivre à la Française plein de raffinement et dans l'histoire de cette famille juive. Passionnant !

Le Bon Marché a donné carte blanche à Chiharu Shiota pour une exposition monumentale occupant la nef centrale. Des sortes de barques réalisées selon sa technique de fils tissés - blancs à la demande du magasin. On est évidemment émerveillé quand on arrive.

Puis ces barques nous questionnent "Where are we going ?" - c'est le titre de son exposition. Oui où allons-nous ?

Au sol une immense vague où les visiteurs s'attardent, se prennent en photo.
Une belle réussite.

Citation de l'artiste qui ne peut que me plaire :"La vie est un voyage sans destination".

En raison du froid je n'ai jamais autant pris le métro que ces derniers jours. Il me semble que je n'avais pas emprunté certains changements depuis des années... Comme celui de Châtelet entre la ligne 1 et la ligne 4. Étrange sentiment de remonter le temps.
Aujourd'hui cela m'a évité de trop marcher à travers Paris.

Depuis un mois il fait froid. Même très froid. Rien d'anormal à cela, mais cela m'empêche de traîner à vélo dans Paris comme j'aime à le faire. J'évite de sortir respirer cet air froid, humide souvent et pollué.

Et pour la première fois j'ai du couvrir les géraniums du balcon pour les protéger du gel.

Beau concert de jazz à la Mairie du 6ème avec le Trio Philippe Lejeune. Excellent pianiste ayant séjourné longtemps aux États-Unis. Là c'est le batteur Laurent Bataille, bien sympathique, tout aussi bon. Blues traditionnels et Boogie Woogie joués avec classe et authenticité. J'aime la joie et le plaisir qu'ont les musiciens de jazz à jouer ensemble.
Philippe Lejeune a interprété des thèmes liés aux trains; il nous en a dit deux mots. Trouvé sur Internet : Le terme « boogie-woogie » vient d'une image se référant au rythme très caractéristique des trains (tadam...tadam....tadam...).

Photo accompagnant un article du Monde de ce jour. Il s'agit du clown-triste de l’Élysée accompagné de la petite ministre de la culture - toute petite - assistant à un spectacle de Drucker [sic]le soir du débat télévisé où s'affronte les candidats "socialistes" pour la prochaine élection... Terrible photo qu'il faut lire.

Pour elle - dernière ministre à soutenir ce pauvre clown, il l'emmène partout - la petitesse, l'arrivisme. Elle sera récompensée. Pour lui le grotesque, l’irresponsabilité hélas ! On sent quand même la gêne de ces deux là.

Aller-retour à l'aéroport Charles de Gaulle en RER B pour accompagner Jing qui fêtera le Nouvel An en famille.
Vendredi prochain ce sera le Réveillon - veille du Nouvel An chinois. On entrera ainsi le 28 janvier dans l'année du Coq. Tout s'arrêtera et chacun fera la fête en famille.

Ménage le matin et l'après-midi Jing prépare son départ pour la Chine avec... 60 kilos de bagages !
Du vin de Bordeaux, du champagne, du chocolat, des chaussures, du lait et des vêtements pour la petite nièce, un "Opinel" N°10, deux "Opinel"N°8, du café, trois flacons de "Synthol", six conserves de foie gras du Sud-Ouest, une doudoune pour garçons, un alcool de poire Williams, deux ensembles de six verres gravés, etc... et même un paquet de pâtes multicolores...
J'aime ce genre d'inventaire.

Avec la révolution numérique, trop rapide pour le commun des mortels, le monde devient fou... Pas besoin de sortir de Sciences Po pour observer les désordres qui s'installent partout. Dernier en date la visite de Xi Xinping à Davos. On peut s'inquiéter.

Titre de l'article du "Monde": "A Davos, Xi Jinping grand timonier du libre-échange" accompagné du commentaire suivant: C'est le monde à l'envers: c'est l'héritier de Mao qui vient rassurer les élites du monde des affaires.

Galette des rois des joueurs de tarot accompagnée d'un bon verre de champagne apporté par Christian qui a une maison de campagne près d’Épernay. Tout le monde est content. Pour moi ce sera la seule galette des rois.

J'ai un peu le sentiment de tourner en rond avec ce "blog". Il est difficile d'écrire quelques lignes tous les jours. C'était la règle imposée. Certains jours je n'ai rien à dire, d'autres jours j'ai envie de développer longuement, d'argumenter, d'approfondir. La solution est peut-être de continuer ce blog, de l'illustrer à l'aide de photos. Une photo en dit souvent plus que de longs discours. Mais aussi d'écrire plus longuement avec un bon stylo à encre sur un cahier. Mes lectures de journaux, lettres, livres de souvenirs me donnent envie de le faire. C'est l'Histoire au quotidien.

Été voir le film "L’Élysée"(16mn) de Laurent Grasso qui passe en boucle à la Galerie Perrotin. Son film du Salon Doré - le bureau du Président - donnant sur les jardins de l’Élysée accompagné d'une musique très présidentielle est une belle réussite esthétique. Ce qui m'amuse toujours dans ce genre "d'œuvre" ce sont les interprétations que l'on en donne pour justifier le travail de l'artiste.

Il montre les dorures, le papier à en-tête, les téléphones sécurisés, le lustre avec ses cristaux, etc... Tout est immobile même le Garde Républicain près d'une fenêtre et l'huissier près d'une porte.
Capture d'écran montrant une vue d'ensemble.

Anne Wiazemsky avait 20 ans en "Mai 68", mariée à Jean-Luc Godard - époque maoïste - raconte dans son roman paru en 2015 "Un an après" ses souvenirs des événements, comme on dit. Première manif le 14 février autour du Palais de Chaillot pour soutenir Henri Langlois évincé de la Cinémathèque Française par le pouvoir gaulliste. Daniel Cohn-Bendit y était. J'y étais aussi avec André et Candido - ils m'avaient fait découvrir la Cinémathèque qu'ils fréquentaient avec assiduité. Puis le 3 mai, j'y étais aussi puis l'enchaînement que l'on connaît.

Journée maussade et pluvieuse. Les soldes ayant commencé hier je fais le tour des magasins du Faubourg Saint-Antoine. Rien d'enthousiasmant. Les promotions permanentes ont tué les vrais soldes. Certains magasins regorgent de marchandise alors que d'autres installent les nouvelles collections... Bien qu'intéressé par la mode et les beaux vêtements rien ne m'a vraiment fait envie. Je suis devenu difficile. Je chercherai ailleurs.

Paul Léautaud dans "In Memoriam" raconte les souvenirs qu'il a de son père à l'occasion de la mort de celui-ci. Le moins que l'on puisse dire est que le jeune Léautaud n'a pas eu la vie facile avec ce père indifférent, acteur de théâtre, grand amateur de femmes. Sa mère ayant rapidement quitté les différents domiciles, il a appris très jeune la dureté de la vie: "...je voudrais bien décrire un peu le cadre où j'ai commencé à m'apercevoir que tout n'est pas rose dans la vie." Ce court récit se termine par la description détaillée de la mort de ce père qu'il assiste avec son frère -en fait un demi-frère- et sa belle-mère.
Une centaine de pages que j'ai lu d'une traite.

Tous les ans je fais une carte de vœux pour souhaiter la bonne année par Internet...
Je prends une photo de vacances. Cette année Venise s'est imposée.

Photo prise de Punta della Dogana - l'eau, le vent, la lumière, le mouvement incessant des embarcations et le Campanile di San Marco.

Hier soir j'entends à la radio que c'était le 21ème anniversaire de la mort de François Mitterrand - alors même que je l'ai cité. Les "socialistes" ont versé quelques larmes de crocodile.
Jamais un président n'a été autant détesté par certains et adulé par d'autres. Il a marqué l'Histoire de notre pays et de l'Europe. Souvenons nous seulement de la poignée de main Khol-Mitterrand à Verdun où fut joué pour la première fois l’hymne allemand avant la Marseillaise. C'était le 24 septembre 1984. Cela semble déjà si lointain. Vraiment une autre époque. On croyait encore à l'amitié franco-allemande et à l'Europe.

Je n'ai pu contenir mon émotion comme certainement des millions d'européens.

Je n'ai pas dit un mot sur la "primaire" organisée par le Parti Socialiste pour choisir un candidat à l'élection présidentielle de cette année. Il n'y a rien à en dire... C'est affligeant. Les français attendent de les "remercier". J'espère qu'ils le feront avec force. Les Hamon, Montebourg, Valls, Cambadélis, Peillon, etc... tous dans le même sac, incapables d'être Président de la République.
François Mitterrand en quittant le pouvoir a dit, paraît-il : “Je suis le dernier des grands présidents. Après moi, il n'y aura plus que des financiers et des comptables.” La 5ème République était faite sur mesure pour le Général de Gaulle. Là on est dans une impasse.

Magnifique programme pour ce énième concert Mélomania à la Mairie du 4ème.

Trois musiciens qu'il faut citer: Sophia Vaillant au Piano, Sonia Khochafian au Violon et Christophe Beau au Violoncelle. Parmi les œuvres jouées le trio pour piano op.17 de Clara Schumann considéré comme son chef d’œuvre et la Sonate posthume de Maurice Ravel pour piano et violon où le piano de Ravel fait merveille.
Sophia Vaillant a su nous faire partager son enthousiasme et sa joie de jouer. Et citons Alain Kremski, le dévoué organisateur de ces Mélomania, en parlant de cette pianiste : "Dans ces pièces difficiles, je suis impressionné par sa grande technique, et aussi par son approche sensible et intelligente de ces compositeurs français... "

Reprise de la lecture du Journal littéraire de Paul Léautaud. On est en 1928. Il a, déjà, 57 ans. Le 16 mai il parle de la "médiocrité de sa vie" - ce sont ses mots. Il le fait souvent. Il se plaint de la dureté matérielle et des impôts qu'il doit payer. Là un bon passage sur les profiteurs de la guerre "qu'ils fassent payer aux patriotes, aux "héros" si fiers de l'avoir été".
Féroce avec la bêtise humaine et la cupidité des hommes. Anarchiste, et le revendiquant. Il n'a jamais voté. Sans illusion sur la nature humaine.

Le dernier Jean d'Ormesson "Guide des égarés" - encensé dans les médias qu'il colonise - n'est qu'un recueil de niaiseries [comme dirait Paul Léautaud]. Philosophie de comptoir, astrophysique de débutant mal digérée, métaphysique pour Les Nuls, banalités alignées platement. Il n'a pas du passer beaucoup de temps dans cette petite compilation de tous ses écrits. La lumière, l'air, l'angoisse, la vie, la mort,l'eau, la matière,... et pour finir Dieu. Tout y passe. Quelques citations , pour montrer le niveau :
à propos de la Lumière: La lumière est faite de corpuscules et d'ondes qui vont très vite...
à propos du Mystère : ... l'univers est un mystère et notre vie est un mystère...
à propos de la Vie :... est pour chacun d'entre nous ce qui se passe avant la mort. Elle est brève, avec des longueurs.
Il a été plus inspiré. Je vais reprendre la lecture du Journal littéraire de Paul Léautaud...

Le film de Marco Bellocchio "Fai Bei Sogni" (Fais de beaux rêves) m'a plu. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas vu un film italien. Un réel plaisir de la langue. Film tourné à Turin dans cette merveilleuse Italie.
Massimo, neuf ans, perd sa mère qu'il adorait, de manière tragique et inexpliquée pour lui. C'est un traumatisme qui le marquera durement. Trente ans plus tard alors qu'il a fait une belle carrière de journaliste et qu'il doit vider l'appartement de son enfance la souffrance devient insupportable ce qui lui permettra de rencontrer une jolie femme médecin, jouée par Bérénice Béjo - très belle, un très beau regard profond.

Ainsi sa vie en sera changer. Entre ces deux événements on le voit enfant portant ce fardeau puis adolescent tourmenté.
Film poignant sur la mémoire, les différents épisodes de la vie de Massimo s'entremêlant. On est pris.

J'en ai déjà parlé mais la lecture du journal municipal du 12e m'irrite de plus en plus. La compassion larmoyante pour les "pauvres", l'invitation à une participation bidon, l'écologie de pacotille, le communautarisme - les homos, les juifs,etc...- sont indignes. Tout cela ne fait que refléter le désarroi des "socialistes" et sans doute la médiocrité de tous ses dirigeants. Il y a plus de 50 ans les journaux paroissiaux avaient peut-être une autre tenue.

Dominique Perrault - l'architecte qui a réalisé la BNF François Mitterrand - a ses bureaux, ses ateliers, son appartement en face de mon balcon -nord dans un ancien hangar, comme il y en avait beaucoup dans ce XIe, luxueusement  transformé. Le clown-triste de l’Élysée l'a sollicité pour une étude sur l’aménagement de l'ile de la Cité. Un lundi soir, de cet automne, on a vu ce pauvre clown-triste  arriver avec la ministre de la culture - parfaitement insignifiante, elle n'est pas méchante avec lui, il l'emmène partout avec lui - pour un dîner de "travail". J'ai manqué ce soir de présence d'esprit pour lui dire de mon balcon tout le mal que je pensais de lui... Je m'en veux.
A la fin de l'année dernière le rapport demandé a été rendu public. Voilà le lien - je ne savais pas mettre un lien, je crois que j'y suis arrivé aujourd'hui :
http://www.lejdd.fr/JDD-Paris/A-Paris-un-projet-spectaculaire-pour-l-ile-de-la-Cite-833143
..

Je me souviens de mon grand-père nous souhaitant : "С Новым Годом" (S novim godom) le 1er janvier lorsqu’on arrivait pour le traditionnel repas familial. Je le vois et l'entend encore souhaiter la bonne année, ainsi, en russe qu'il connaissait très bien. Très bon souvenir pour commencer l'année.
Le temps n'incitant pas à sortir nous passons la journée à la maison.