Carte de voeux pour l'année du tigre envoyée par ma nièce chinoise "Dan Dan".

samedi 31 janvier 2015

Thé à la menthe avec un petit gâteau délicieux dégoulinant de miel au salon de thé-restaurant "La Ruche à miel" rue d'Aligre dans ce quartier qui reste encore authentique [vraiment].

vendredi 30 janvier 2015

AG de l'APNA dans une belle salle de la Maison des Associations du XIIe dans l'ancienne Gare de Reuilly.
Au retour des affiches avec la tête de Pierre Laurent secrétaire national du Parti communiste français s’associant à la victoire du peuple grec de dimanche dernier me choquent. Le petit Pierre Laurent pense qu'il existe encore... et qu'il a participé à cette victoire. Eh bien non ! Il n'est plus qu'en petit politicien professionnel.

jeudi 29 janvier 2015

Temps assez pluvieux. Aller à "Drouot". Retour, tout aussi classique par les belles galeries Verdeau et Jouffroy puis les grands boulevards jusqu'à Strasbourg Saint-Denis. Je pensais pouvoir aller plus souvent à Drouot...

mercredi 28 janvier 2015

Quelques panneaux, déjà vu, sur "Les Paris de l'Industrie" à la Mairie du XIe. L'industrie naissante s'est installée en proche banlieue et dans Paris même. Ci-dessous une coupe d'un immeuble de la rue des Immeubles Industriels (11e)montrant "la force" au sous-sol apportée directement en étage dans les ateliers. Les ouvriers habitaient sur place.
On est frappé par le nombre d'ouvriers qui travaillaient dans ces ateliers. Des allers et venues, des livraisons. Il y avait toujours beaucoup d'activité dans la rue à cette époque. Les rues n'étaient pas livrées à la "bagnole". Elle est beaucoup plus calme aujourd'hui, et même un peu triste...

mardi 27 janvier 2015

Pour ne jamais oublier l'horreur : 70e anniversaire de la libération du camp de concentration et d’extermination d’Auschwitz-Birkenau. Le 27 janvier 1945 des soldats russes découvrent avec effroi la camp abandonné par la plupart des déportés, les autres emportés par les SS qui fuyaient devant la progression des troupes soviétiques mouraient par centaine dans les "terribles marches de la mort". Il faudra encore trois mois pour découvrir l'ampleur du monde concentrationnaire et d'extermination.
Le 27 janvier sera choisi par l'UNESCO en 2005, comme "Journée internationale de commémoration en mémoire des victimes de l’Holocauste".

dimanche 25 janvier 2015

Promenade du dimanche à vélo le long de la Seine rive gauche jusqu'au jardin au pied de l'Hôtel de Ville, ouvert depuis hier, le week-end. Un peu de verdure qui sera agréable quand il fera chaud...
Puis au 1 place Saint-Gervais été aux portes ouvertes, par curiosité, des Compagnons du Devoir et du Tour de France.

samedi 24 janvier 2015

Dans une belle salle 1900 le petit musée d'Histoire de la Médecine - collection de rares objets de médecine à l'Université René Descartes 12 rue de l'école de médecine - présente une exposition "A la vie, à la mort objets et rites et protection dans la Chine ancienne".
Des guanyin qui préservent de la mort, que l'on connaît bien,
des mingqi en terre cuite de 2000 ans d'âge qui accompagnaient l'âme des morts, en particulier cet exceptionnel couple d'acrobates. L'exposition commence par un portrait d'ancêtres. La vie, la mort conduit au culte des ancêtres encore bien vivace en Chine,en particulier lors du Nouvel An.

vendredi 23 janvier 2015

Manuel Valls a répondu, jeudi 22 janvier, aux critiques de Nicolas Sarkozy à son endroit à propos de son usage du mot « apartheid ». Le premier ministre a affirmé se tenir à l'écart de toute polémique, déclarant que les responsables politiques se devaient en cette période post-attentats d'être « grands, pas petits », afin de « se hisser au niveau de l'exigence des Français » et de ne pas « briser l'esprit du 11 janvier ». (d'après Le Monde)

jeudi 22 janvier 2015

Alexandre Romanès, cofondateur du premier cirque gitan avec sa femme Délia Romanès, se consacre à la culture gitane en écrivant des recueils de poèmes. Du bon sens concis, de l'amour, de la vie.
Quelques extraits de "Sur l'épaule de l'ange":
Les gens qui se croient importants
ont à mes yeux moins d'importance
que les dessins d'enfants (page 20)

Quand j'étais plus jeune, je disais
je vais faire ça. Maintenant je dis
je vais essayer de faire ça.

L'essentiel
peut se dire en quelques phrases,
au-delà,
on bascule dans autre chose. (page 29)

mercredi 21 janvier 2015

Les vœux de Manuel Valls adressés, hier mardi, à la presse ne sont pas passés inaperçus. Une nouvelle fois, le premier ministre a trouvé la formule choc pour commenter les attentats qui ont frappé la France. Fustigeant «les tensions qui couvent depuis trop longtemps et dont on parle peu», le premier ministre a dénoncé «un apartheid territorial, social, ethnique, qui s'est imposé à notre pays». On entend ses paroles quand il parle, ce qui est rare de la part d'un "homme politique". Sarkozy y répondra d'une manière petite, mesquine, et quelque peu minable.Il semble inaudible maintenant et surtout ressortir ses vieilles recettes qui ne fonctionnent plus.

mardi 20 janvier 2015

Malgré un parcours atypique, Jean Clair est un pur produit de l'école publique et de la méritocratie telle qu'elle existait. Père agriculteur socialiste devant quitter la campagne pour "la ville" avec sa famille. Il exprimera encore une grande nostalgie des fermes de ses parents et de la campagne dans ce dernier recueil. De très beaux passages, aussi, sur Pantin - l'école de la Rue des Grilles, la grille du Parc - que je n'ai pas connue, car démolie, le canal, les usines,etc... J'ai retrouvé le Pantin de la fin des années soixante-dix que j'ai connu et arpenté en tous sens.
Pour revenir sur son parcours: études à Paris, hypokhâgne à Henri IV qu'il quitte pour des études à la Sorbonne. Philosophie, histoire de l'art. Proche de l'Union des Étudiants Communistes (UEC) pendant la guerre d'Algérie. Puis carrière comme Conservateur des Musées de France. Centre Pompidou puis directeur du Musée Picasso (1989-2005). Élection à l'Académie Française. Sans être nostalgique c'était une autre époque.

lundi 19 janvier 2015

Jean Clair dans son dernier livre "Les derniers jours" - un beau titre - écrit à propos de Venise, qu'il a aimé : "Venise, au milieu de la lagune, n'est plus que la petite annexe de son immense aéroport, le bouton de vieilles pierres enkysté sur l'échafaud géant de béton et de verre où se posent les avions. Elle n'est plus que le terminus de ces halls qu'il a fallu difficilement traverser pour tenter de s'y rendre. Les mêmes foules s'y pressent, se croisent, se bousculent en quête de paradis promis..." (page 254). Il a raison. Tout est défiguré par les hordes de touristes incultes et mal élevées. Il rejoint ainsi Philippe Muray qui peste aussi contre l'homofestivus avec la virulence du polémiste. Son parcours des Jeunesses Communistes à l'Académie Française est passionnant.

dimanche 18 janvier 2015

Été, en vélo, voir la Seine le long des quais du pont d'Austerlitz à l'Hôtel de Ville en passant derrière Notre-Dame. Elle a ses habits d'hiver : large, tumultueuse, boueuse. Comme je l'aime.
Autre sujet de réjouissance on ne voit plus de femmes voilées dans nos quartiers depuis la semaine dernière. Elles reviendront certainement, malheureusement...

samedi 17 janvier 2015

Lecture du dernier livre de Jean Clair "Les derniers jours" - essai sur notre "monde", la société française en ce début de XXIe siècle. Beaucoup de vérités, par exemple :
"J’appartiens à un peuple disparu. À ma naissance, il constituait près de 60 % de la population française. Aujourd’hui, il n’en fait pas même 2 %.

Il faudra bien un jour reconnaître que l’événement majeur du XXe siècle n’aura pas été l’arrivée du prolétariat, mais la disparition de la paysannerie." - page 135 de l'édition dans la Collection Blanche de Gallimard. J'en reparlerai, du livre et de son auteur, il le mérite.

vendredi 16 janvier 2015

L'expo au centre Culturel de Chine "Chants de la Nature" -chefs d’œuvre de la peinture chinoise de fleurs et d'oiseaux - me permet de faire un beau voyage qui change les idées. Ces rouleaux reflètent merveilleusement l'âme chinoise.

jeudi 15 janvier 2015

Chaque année, un Haut comité, formé de professeurs, d'historiens, d'écrivains, de personnalités qualifiées sélectionne et propose à l’agrément du ministre de la Culture une centaine d’anniversaires susceptibles d’être célébrés au nom de la Nation. Une publication, très bien faite sur papier glacé, en résulte, intitulée "Commémorations Nationales 2015".
Pour chaque entrée une notice synthétique rédigée et une illustration pertinente. Jusqu'à présent on pouvait l'obtenir gratuitement, mais cette année, crise oblige, elle est vendue pour 15 €. Ce n'est pas cher car on fait avec un merveilleux voyage à travers notre pays, notre histoire et notre culture - où la littérature tient encore une importance considérable.

mercredi 14 janvier 2015

Ce matin à France-Inter Peter Brook parle d'événement pour le film "Timbuktu" d'Abderrahmane Sissako. Il a raison.
C'est plus que du grand cinéma:belle musique, une prise de vue incroyable, des plans larges sur le désert, la ville, des gros plans d'une famille de nomade, des djihadistes, des habitants de Timbuktu, etc... Un scénario montrant bien ces "gens", dont la petite fille de la famille nomade dit qu'elle ne les aime pas. Les premières victimes sont là en Afrique et de quelle façon :condamnation à la lapidation, à 40 coups de fouet, emprisonnement arbitraire,etc... Tout devient interdit : jouer au foot, de chanter avec des musiciens, les femmes doivent porter des gants,etc... Il faut aller le voir si on veut comprendre pourquoi ils nous font la guerre.

mardi 13 janvier 2015

Un peu de détente avec "Valentin Valentin" de Pascal Thomas, belle comédie à la française avec une intrigue policière en arrière plan. Valentin habite un immeuble de Saint-Mandé dont on connaîtra les habitants. Il a de très beaux yeux bleus, il a une mère aisée interprétée par Arielle Dombasle, il a surtout une maitresse nymphomane, qui finit par devenir encombrante.Marie Gillain plus belle que jamais, une bonne tête mais pas seulement...
Trois jeunes filles colocataires le trouvent beaux aussi, l'une tombera amoureuse sans succès, la gardienne délaissée par son mari tente sa chance. Lui, Valentin, est obsédée par une jolie et mystérieuse chinoise habitant un pavillon en face de cet immeuble. Des souvenirs d'une chinoise rencontrée à Singapour reviennent.
Il veut partir loin avec elle... mais cela finira mal près d'un petit pont du lac de Saint-Mandé.

lundi 12 janvier 2015

Espérons que le 11 janvier 2015 restera une date historique. Je suis un peu septique... J'ai vu hier plutôt une France "blanche".

dimanche 11 janvier 2015

Le peuple de France s'est rassemblé face aux barbares... Une foule immense comme on n'a jamais vu.
De nombreux dirigeants européens, mais pas seulement, avaient fait le déplacement pour la première fois pour "marcher".
Toutes les TV et radios du monde étaient là. Pour la France, pays des droits de l'Homme ! C'était émouvant et réconfortant.
Place de la République à Paris. On ne pouvait ni avancer ni reculer...

samedi 10 janvier 2015

Après Charlie Hebdo, un fanatique islamiste assassine, hier, quatre juifs dans une grande épicerie juive de la Porte de Vincennes en pleine période d'achat pour le shabbat. Quatre juifs parce qu'ils étaient simplement juifs. Assaut devra être donné pour libérer les otages qu'il détenait et au même instant assaut aussi contre les deux terroristes de mercredi. Les trois seront tués. Ils se connaissaient.

vendredi 9 janvier 2015

Dernier jour d'ouverture du "Casino" de la rue de Reuilly où je faisais mes courses depuis plus de dix ans. Magasin de quartier agréable où l'on connaissait les employés. Des produits de qualité au meilleur prix grâce à des marges réduites.
J'y suis allé traverser les rayons quasiment vides... Il sera remplacé par un "Monoprix" où les marges seront plus grandes, il n'y aura évidemment plus la même ambiance. C'est la financiarisation...le nouveau visage du capitalisme.

jeudi 8 janvier 2015

Bernard Maris (68ans), économiste atypique, reconnu pour la qualité de ses analyses, sa pensée et son art de la vulgarisation. « C'était un homme tolérant, bienveillant, amical, bourré d'humour et surtout ne se prenant pas au sérieux», a raconté à l'AFP, manifestement ému, l'éditorialiste des Échos Dominique Seux, qui débattait avec lui chaque semaine sur France Inter. «Bernard Maris était un homme de cœur, de culture et d'une grande tolérance. Il va beaucoup nous manquer», a déclaré Christian Noyer, le gouverneur de la Banque de France". Il avait été nommé le 21 décembre 2011, par Jean-Pierre Bel, président du Sénat, membre du conseil général de la Banque de France. Citations trouvées sur lefigaro.fr. Il va en effet beaucoup nous manquer. J'aimais sa lucidité sur notre société, son pessimisme sur l'évolution de l'Europe, sa vision du capitalisme mondialisé.
Par ailleurs sur la photo ci-dessus on ne peut lire que bonté d'âme, tolérance et finesse d'esprit. C'est en cela qu'il me faisait du bien.

mercredi 7 janvier 2015

Bouleversé et écœuré, comme toute la France, par la tuerie à Charlie Hebdo par un commando de fanatiques islamistes.
12 personnes massacrées dont deux policiers chargés de protéger le journal, et cinq rédacteurs que l'on connaissait tous.
Bernard Maris, économiste non conformiste, que j'écoutais régulièrement à France-Inter, dont j'appréciais les chroniques,assassiné. Je n'arrive pas à réaliser que je ne l'entendrai plus... On pourra toujours le réentendre avec sa chaude voix.
Wolinski, 80 ans, dessinateur très doué, dont j'avais vu la grande rétrospective à la BNF, assassiné.
Cabu, 77 ans, avec son air d'éternel adolescent, assassiné. Je le lisais dans ma jeunesse dans le journal "Pilote".
Tignous et Charb, que je connaissais de nom, assassinés.

mardi 6 janvier 2015

Achat d'un beau tapis à la Galerie des Arcades semi ancien quasiment carré avec la croix de Saint-André. L'iranien qui tient cette belle boutique - elle a gardé son authenticité - m'amuse beaucoup.

lundi 5 janvier 2015

Pas un mot à l'article "La Bachellerie" sur Wikipédia des tragiques événements rapportés par Jean-Marc Parisis...
Le château de Rastignac saccagé, les rafles des juifs alsaciens, le courage du sénateur-maire de l'époque, qui n'avait pas voté les pleins pouvoirs à Pétain, avant d'être remplacé par Vichy, etc... Rien.

dimanche 4 janvier 2015

Parisis dans la deuxième partie de son récit "Les Inoubliables" raconte les actions des maquisards, les exactions de la milice, des divisions allemandes Brehmer et Das Reich, les exécutions sommaires, les rafles des juifs et l'enchaînement tragique de tous ces événements entre mars 1944 et jusqu'à la libération de Périgueux par les F.F.I à la fin du mois d’août 1944. J'avais entendu parler de la Résistance en Dordogne mais j'ignorais l’ampleur de la violence et ce dans toutes les villes de ce département.

samedi 3 janvier 2015

Billet exceptionnellement long hier, mais il faut rappeler sans cesse l'histoire, surtout quand on a voulu l'occulter et puis ce récit est plein de tendresse pour son enfance passée dans ce village et constitue une belle recherche sur l'incompréhensible.

vendredi 2 janvier 2015

Début de la lecture de"Les Inoubliables" de Jean-Marc Parisis. A partir d'une photo de cinq enfants juifs, réfugiés en 1940 avec leurs parents, comme beaucoup d'autres alsaciens dans un village de Dordogne "La Bachellerie", l'auteur qui a passé ses vacances dans ce village, trente ans plus tard, dans la maison de ses grands parents va raconter, par l'intermédiaire de survivants, de différentes recherches la vie au quotidien de ses réfugiés qui n'avaient pu regagner l'Alsace. Récits qu'il croisera avec ses souvenirs de la vie du village trente ans après. Émouvant et magnifique jusqu'au drame final quand la Division allemande Brehmer procédera à la rafle des juifs le 30 mars 1944 accompagnée d'exécutions sommaires et d'exactions (incendie d'une château,etc...).
Il aura fallu soixante ans pour que des récits, des recherches soient faites sur cette période dramatique de notre histoire. Il ne faut rien oublier et se souvenir.
La photo de ces cinq enfants qui ouvre ce récit passionnant avec la légende l'accompagnant.
Esther Schenkel a été arrêtée à La ­Bachellerie en Dordogne avec ses cinq enfants et a été déportée avec eux le 13 avril 1944 par le convoi n° 71 après l’exécution du père, Nathan.

jeudi 1 janvier 2015

Bonne Année 2015
Je connaissais Paul Delvaux, le grand peintre belge du XXe siècle, mais le musée d'Ixelles, une des communes de Bruxelles, dans une très belle exposition, très pédagogique, dans de beaux locaux m'a permis de comprendre de son œuvre et c'est maintenant toujours un grand plaisir de découvrir l'œuvre d'un tel artiste