lundi 19 janvier 2015
Jean Clair dans son dernier livre "Les derniers jours" - un beau titre - écrit à propos de Venise, qu'il a aimé : "Venise, au milieu de la lagune, n'est plus que la petite annexe de son immense aéroport, le bouton de vieilles pierres enkysté sur l'échafaud géant de béton et de verre où se posent les avions. Elle n'est plus que le terminus de ces halls qu'il a fallu difficilement traverser pour tenter de s'y rendre. Les mêmes foules s'y pressent, se croisent, se bousculent en quête de paradis promis..." (page 254). Il a raison. Tout est défiguré par les hordes de touristes incultes et mal élevées. Il rejoint ainsi Philippe Muray qui peste aussi contre l'homofestivus avec la virulence du polémiste. Son parcours des Jeunesses Communistes à l'Académie Française est passionnant.
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