Les 30 dernières pages du "roman" de Erri de Luca sont merveilleuses. Amour de la langue italienne [Je ne serais pas un exilé, parce que j'emporte avec moi la langue italienne qui me permet de vivre partout.] Amour de la Vie [Quelle puissance la vie, elle passe au-dessus de tout.] Amour de la littérature et des mots [En littérature, l'indescriptible n'existe pas. Ce n'est pas un acte de foi envers les mots. C'est l'étincelle de bonheur qui libère de l'enthousiasme quand on trouve les bons.] Reste les souvenirs des siens, de sa vie, on pense à la mort. Pour finir encore deux citations :
[Tu revois ta vie et tu songes à comment t'en sortir sans passer par un lit d'hôpital, suspendu aux fils d'un marionnettiste.]
[Je suis le reste de ceux qui sont devenus des absents, qui se retrouvent dans mes souvenirs et qui continuent leur existence en moi.]
samedi 11 mai 2019
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