Carte de voeux pour l'année du tigre envoyée par ma nièce chinoise "Dan Dan".

samedi 30 novembre 2019

Entendu récemment, avec grand plaisir, Danièle Sallenave - Normalienne, professeur agrégée -de l'Académie française pour se dire révoltée de la façon dont les "élites" parlent avec un mépris de classe incroyable des "gilets jaunes". Elle a écrit un petit livret de commande dans la Collection Tracts de Gallimard (48 pages) "Jojo, le gilet jaune". Je partage ce point de vue. Je la connaissais de nom, du coup j'ai commencé à la lire... Dans "La vie éclaircie" où elle répond à une journaliste elle passe en revue son enfance, sa formation, puis la littérature. Laïque elle est préoccupée de spiritualité et de notre culture catholique. J'aime ce genre où la vie des autres aide à comprendre sa propre vie.

vendredi 29 novembre 2019

Sympathique exposition au Point Ephémère, quai de Valmy, du photographe Marc Martin "Les tasses Toilettes publiques - Affaires privées" à l'occasion de la sortie de son livre éponyme. "Les tasses" un mot d'argot ancien qui m'a attiré...
La tasse c'est, comme le dit "Le petit Simonin illustré", une Vespasienne! Maintenant on dit un édicule. Ridicule... Ou pire encore une sanisette. Beaucoup de documents -cartes postales, photos, etc...- bien présentés.

jeudi 28 novembre 2019

Eric Vuillard a écrit quelques belles pages dans son livre "14 Juillet". Un extrait de la page 151 quand il parle de la femme qui doit s'inquiéter en attendant son émeutier de mari.
Ils habitent un grenier d'où l'on voit Paris, c'est leur grande richesse; ils prennent plaisir, le soir, à se tenir un moment ensemble à la fenêtre. Ils se donnent la main, échangent quelques banalités sur la couleur des toits et le petit arbre que l'on devine, en bas, dans la courette; ils causent un peu de leur journée. C'est ce que l'on appelle s'aimer. Oh! ce n'est pas grand chose, bien sûr, ce n'est pas une vie de procureur du roi, ni d'avocat, ni d'électeur, mais une petite vie de rien du tout. Du vécu dont la petite musique résonne à mes oreilles. Chaque mot me semble juste.

mercredi 27 novembre 2019

"Glory to Hong-Kong" Je découvre ce magnifique chant interprété par la jeunesse hongkongaise. Très émouvant.[lien ci-dessous]
https://www.youtube.com/watch?v=hK31N0UQkqw
...Ye who would not be slaves again... ...For Hong-Kong freedom reign !... May people reign, proud and free now...
Tous les peuples en lutte contre la tyrannie crie "Liberté, Liberté". J'espère que le peuple hongkongais, entraîné par une jeunesse courageuse, révolté contre l'arbitraire du régime de Pékin y parviendra. On ne peut être qu'admiratif devant ce peuple.

mardi 26 novembre 2019

Le sino-canadien Johnny Ma avec "Vivre et chanter"(活着唱着, Huózhe chàngzhe) a réalisé un beau film sur les mutations (trop) rapides de la Chine. Un thème récurrent au cinéma indépendant chinois. Une troupe d'artistes d'opéra du Sichuan (Opéra populaire ) de Chengdu vit et travaille ensemble depuis 10 ans - malgré la baisse de fréquentation de ce genre de spectacle ils sont heureux. Mais la directrice apprend que leur lieu de vie et de représentation va être démoli comme c'est le cas dans toutes les grandes villes chinoises. Chacun va réagir à sa façon et devra refaire sa vie ailleurs...
Où l'on voit la directrice pleine de rage - une forte femme - se défouler contre une inscription " à démolir" sur la porte de locaux...

lundi 25 novembre 2019

Eric Vuillard parle de récit pour son livre, que je viens de terminer, "14 juillet". Il a raison. Il a réussi à nous faire revivre avec le peuple de Paris ce que l'on a appelé plus tard "la prise de "La Bastille". Récit vivant, riche et documenté où le lecteur se trouve au plus près de la foule en colère et de chacun des assaillants. Son récit commence par le saccage et le pillage (27-28 avril) de la Folie Titon transformée en manufacture de papiers peints par Réveillon au cœur du faubourg Saint-Antoine. Il a du faire un énorme travail de recherche pour donner vie, nom, métier à tous ces sans grade, ces obscurs. De belles pages pleines d'amour pour ces simples.

dimanche 24 novembre 2019

J'aime le cinéma - qui reste pour moi, encore, un endroit de liberté - pas de fouille, pas de réservation des mois à l'avance... Cela devient rare. Je m'assoie au quatrième rang bien en face de l'écran et la magie des "images mouvantes", comme disait mon grand-père, opère. Je remercie ceux qui me l'ont fait aimer. En premier lieu mon professeur d'histoire de 4ème (et 3ème je crois) au lycée de Nanterre Jean Delmas - j'en reparlerai- puis mon père qui nous emmenait au CCOP pour des cycles de cinéma passionnants et enfin mon ami André, qui étudiant m'a fait fréquenter la Cinémathèque Française dirigée à l'époque par Henri Langlois. Il faudra que j'en reparle aussi...

samedi 23 novembre 2019

Je viens de voir le film de Ladj LY " Les Misérables". Un chef d'oeuvre. Je n'avais pas vu un film aussi fort depuis bien longtemps. Un scénario solide : une patrouille de la BAC formée de deux policiers expérimentés et d'un troisième qui vient d'arriver tourne dans la cité des Bosquets à Montfermeil et le contact avec les jeunes n'est pas facile... Des caïds règnent, l'économie souterraine triomphe, etc... La violence partout et l'islamisme de Frères Musulmans qui rôde. Du très grand cinéma - sans manichéisme et du grand spectacle. Le critique du Figaro écrit : "Voici la banlieue comme si vous y étiez, donc comme vous ne l’avez jamais vue."
Je pense que faire un film sur la réalité de ce volcan qu'est le "93" sera difficile maintenant.

vendredi 22 novembre 2019

Je regardais assez régulièrement "C dans l'air". En un an pas une seule émission n'aura été consacrée à la répression frappant « les Gilets jaunes ». L'incompétence de "Castaner le sanguinaire", ministre de l'Intérieur, la brutalité du "maintien de l'ordre" par le nouveau préfet de Police de Paris, les violences policières que chacun a pu voir auraient pu faire l'objet d'une émission. Les médias sont aux ordres.
Quand à BFM c'est Macron par-ci, Macron par-là. Insupportable. J'ai donc cessé de regarder ces émissions... Cela ne me prive guère car je ne suis pas très "télé".

jeudi 21 novembre 2019

Visite commentée des collections permanentes de Pompidou- invité en tant qu'abonné au Monde. La conférencière a choisi de présenter des œuvres Pop art. Elle s'arrête longuement pour Marcel Duchamp, l'atelier d'André Breton (tout est art), et devant "My Flower Red" (1962) de la japonaise Yayoi Kusama (90 ans) - un sacré numéro. Une grande artiste que je ne connaissais pas. Elle explique longuement Andy Warhol et le traitement de Marylin Monroe comme une boîte de conserve qu'il en a fait.
A l'étage des œuvres les plus récentes elle présente "Thicket" de la pianiste-compositrice israélienne Maya Dumietz, une installation sonorisée de 10000 écouteurs de portables formant un "nuage acoustique" où l'on peut se promener. Un beau jeu de lumière et d'ombre portée.

mercredi 20 novembre 2019

Promenade dans les galeries d'art autour de la rue de Turenne (rues Saint-Claude et Debelleyme). Quartier en pleine boboïsation où des galeries naissent sans cesse et meurent parfois... La galerie Thaddaeus Ropac présente "Still live" (traduction nature morte) du photographe Irving Penn. Ce "Memento Mori" me plaît, même si je préfère ceux du XVIIe des peintres hollandais. Tous les symboles sont là... La croix, peut-être un calice de vin pour le sang du Christ, le broc avec ce bec verseur pour symboliser la fuite du temps.

mardi 19 novembre 2019

Poursuite de mes visites des églises parisiennes avec rue de Vaugirard Saint-Joseph-des-Carmes dont la première pierre fut posée par Marie de Médicis en 1613. Terminée en 1620.
Un des premières coupoles de Paris avec des peintures en trompe l’œil de 1644. Une belle influence italienne. On est frappé par la beauté du lieu et du baroque italien du XVIIe.
Les peintures sur panneau et les fresques murales de la chapelle Sainte Anne de 1644 créent une chaleur unique dans cette petite chapelle. Elles sont préservées en dépit des événements révolutionnaires dramatiques.

lundi 18 novembre 2019

Je viens de finir le livre de Jean-Jacques Pauvert sur ses combats durant cinquante ans pour éditer les livres qu'il avait envie de faire connaître au public. Ses méventes, les poursuites d'une censure, ses difficultés financières, ses succès, ses rencontres - il a connu un grand nombre d'acteurs du "livre français" pendant cette riche période qui commence à la Libération. Le tout raconté dans une langue alerte. A peine un livre terminé il me faut trouver une autre lecture. Je crois que ce sera "14 Juillet" de Eric Vuillard - trouvé à la bibliothèque des retraités de Paris de la MGEN. J'en reparlerai.

dimanche 17 novembre 2019

Je me souviens d'avoir vu en famille "Les Compagnons de la Chanson" au CCOP de Suresnes - acronyme de Centre Culturel de l'Ouest Parisien. Il y a bien longtemps. Un spectacle dont on se souvient. Ils chantaient la joie, la bonne humeur, l'amour.
Ce matin en prenant mon café j'apprends que le dernier des compagnons Fred Mella - accroupi au centre à New-York en Juin 1948 - est décédé. C'était le soliste ténor du groupe. Et comme je dis à chaque décès d'un chanteur, qui a beaucoup œuvré pour la chanson française, les chansons resteront. Je pourrai continuer à les écouter. Écoutons le Marchand de bonheur....
https://www.youtube.com/watch?v=2_JMZqRUlGM

samedi 16 novembre 2019

Énième Concert "Mélomania" avec au programme "Le Carnaval des animaux" de Saint-Saëns dans une transcription pour piano à quatre mains - Nicolas Boyer et Julie Alcazar - avec le texte de Francis Blanche - récitant Cyr Boitard. Une bonne idée. Julie Alcazar une jeune pianiste (d'origine espagnole) est aussi violoncelliste et c'est elle qui a interprété brillamment le solo de violoncelle du Carnaval.
Pour finir Julie Alcazar nous a présenté Albenitz (1860-1909) qu'elle apprécie particulièrement et a interprété, donc, quelques impressions (El Puerto, Malaga, ...) pour piano de Iberia (1907-1908). Une belle découverte.

vendredi 15 novembre 2019

Bloqué à l'appartement par la pluie. Impossible de sortir. Plus calme cette après-midi, juste pour aller faire les courses... C'est vraiment la première fois depuis longtemps.
Je me souviens des pluies d'antan qui pouvaient durer une journée entière. Il y a cinquante ans c'était fréquent.

jeudi 14 novembre 2019

Du cyclisme (suite).
Je me souviens des contre-la-montre que l'on faisait à fond avec l'ami Lucien Gibiat autour de l'Arsenal de Rueil-Malmaison. On avait un beau circuit de 4-5 kms et l'on se chronométrait à tour de rôle. On était fou de vélo. Lucien pensait même devenir coureur professionnel... On suivait le Tour de France. Maintenant le cyclisme populaire européen est submergé par la mondialisation et voir un ouzbek battre au sprint un kazakh (ou l'inverse) dans une étape du tour - qui ne fait plus le tour du pays -ne m'intéresse pas...
http://www.memoire-du-cyclisme.eu

mercredi 13 novembre 2019

Aujourd'hui on apprend la mort de Raymond Poulidor à l'age de 83 ans - immense champion cycliste. Il était immensément populaire. Pour ma part "j'étais Anquetil", mais il faut bien avouer que la gloire de celui-ci s'est faite, en partie, grâce à... Poulidor! Je me souviens des années 60 où, seul ou avec mon copain Lucien Gibiat, j'allais voir le Grand Prix cycliste de Puteaux avec sa terrible côte à monter plusieurs fois. Je crois que c'était le jeudi, il y avait un monde fou. Anquetil était là. Élégant selon son habitude, une grande classe. Un palmarès impressionnant, c'était la grande époque des "critériums" auxquels il participait - je retrouve sur Internet qu'il a fait 6ème en 58 et 18ème en 64 pour le GP de Puteaux. Tout cela est bien fini, je ne peux que le regretter...http://www.memoire-du-cyclisme.eu/palmares/anquetil_jacques.php

mardi 12 novembre 2019

Été voir le monument aux morts parisiens de 280 mètres de long installé sur un mur du cimetière du Père Lachaise où sont inscrits les noms des 94 415 tués pendant la guerre de 1914-1918. Le frère de ma grand-mère Auguste Rivière tué en 1916 est bien inscrit! Toute sa vie elle l'a gardé dans son cœur. J'en ai parlé l'année dernière lors de l'inauguration de ce monument. Une belle réussite.
Après petite promenade au cimetière lui-même. La tombe de Colette - que je connaissais - celle de Louis Blanc banale, avec des gravures difficiles à lire... Un beau livre d'histoire vivante.

lundi 11 novembre 2019

Commémoration du 11 novembre 1918.
Je me souviens de mon arrière-grand-père François Défontaine habitant Hermies (Pas-de-Calais). Décédé en 1955, je l'ai connu. J'en ai un souvenir très net. La droiture du monde rural d'antan. Une droiture comme on n'en voit plus. Il fut prisonnier des allemands pendant la guerre de 1914-1918 et comme beaucoup d'habitants du nord de la France déporté en Allemagne.
Après cette guerre on avait dit "plus jamais ça"... On connaît la suite.

dimanche 10 novembre 2019

Communautarisme ou la France en mille morceaux. J'avais déjà utilisé ce titre le 18 novembre 2018 à propos des Gilets Jaunes. Aujourd'hui c'est au tour des "musulmans de France" d'organiser une marche contre "l'islamophobie" - islamophobie, quelle signification donner à ce mot? Été voir en haut de la rue Voltaire par moi-même. Il y avait du monde - beaucoup de femmes voilées bien sûr, des hommes entre eux, des jeunes et les professionnels des manifestations (Lutte Ouvrière, la CNT, etc). Ce qui est sûr c'est que Macron, le président des très-riches, n'est pas à la hauteur pour apaiser la société française qu'il ne connaît pas.

samedi 9 novembre 2019

Le temps qui passe...
- Trentième anniversaire de la chute du mur de Berlin (9 novembre 1989). J'en ai déjà parlé - j'avais 41 ans...
- Annonce, hier, du décès de Lucette Destouches née Lucie Almansor à l'âge de 107 ans. 58 ans après son mari, l'écrivain Céline mort, lui, en 1961 ! Il faut lire, et relire, la trilogie allemande - D'un château l'autre, Nord, Rigodon - où Céline raconte la fuite, en 1944, à Siegmaringen avec Lucette et le chat Bébert, puis la traversée de l'Allemagne en ruine et bombardée sans cesse pour aller se réfugier à Copenhague. Lucette en aura vu. Elle souhaitait simplement rendre Céline moins malheureux, a-t-elle raconté plus tard.

vendredi 8 novembre 2019

Une citation de la préface de Patrick Modiano au livre de Pierre Le-Tan "Paris de ma jeunesse" acheté ce matin même sur les conseils de Beigbeder: [... Chacun de nous, à sa manière, tente de retrouver le Paris de son enfance et de sa jeunesse, et il est si loin, ce Paris-là,... Ils n'existent plus, ces Paris-là. Sauf dans nos rêves.]... Quand à Pierre Le-Tan il termine l'introduction à cette édition d'avril 2019 - quelques mois avant sa mort- [... à ce moment de la vie où l'on aperçoit le bout du chemin que l'on espère naïvement ne pas atteindre trop tôt.] De belles vérités pleines de bon sens ! Pierre le-Tan était dessinateur-illustrateur de Modiano entre autres. Ils étaient amis. Ce livre comporte un beau petit texte sur la "Rue du Mail" où mon grand-père travaillait. Ce qui n'est pas si fréquent...

jeudi 7 novembre 2019

Aujourd'hui un vent glacial m'a empêché d'aller revoir Paris [en vélo bien sûr...] alors que je suis revenu depuis plus de 10 jours. Pour moi Paris commence après La Bastille. C'est l'histoire de Paris. La Bastille constituait l'entrée dans Paris; de l'autre côté c'était les "faubourgs". J'habite, en effet, le Faubourg Saint-Antoine...

mercredi 6 novembre 2019

Exposition à la Fondation Henri Cartier-Bresson de quelques photos prises par le maître en 1948-1949. Des documents uniques. Existe-t-il un autre ensemble aussi riche ? On vit les événements qui ont bouleversé la Chine - puis le Monde - en direct. Passionnant.
Pékin décembre 1948. La ville vit dans l'attente d'événements importants. On lit les affiches et les journaux collés aux murs. On se réunit dans les Maisons de thé avec sa cage d'oiseaux. On fait du Tai Chi. On attend.

Shanghai - en particulier le 23 décembre 1948, le jour de l'or, avec ces foules venues dans l'espoir d'en acheter. Puis l'exode des troupes de Chiang Kaï-shek.
Nankin, alors capitale, les soldats de l'armée nationaliste inoccupés en avril 1949 puis peu après le dimanche 24 avril 1949 les soldats de Armée Populaire de Libération entrant dans la ville.
En juin 1958 il retourne en Chine. L'ambiance a changé. Il doit faire des photos officielles... Il est toujours accompagné.

mardi 5 novembre 2019

Je réécoute les "tubes" de Marie Laforêt. Des petits bijoux. Une diction, des beaux textes qui mettent en valeur notre belle langue.
Lien pour réécouter "Ivan, Boris et moi" (1968).
https://www.youtube.com/watch?v=dEMUHE1O2mM

lundi 4 novembre 2019

Hier on apprend la mort de Marie Laforêt- encore une chanteuse de grand talent qui disparaît. Ses chansons m'ont accompagné et elles continueront à le faire. Des tubes comme on disait : Viens sur la montagne, Manchester et Liverpool (je fredonne en écrivant), Ivan, Boris et moi, Les vendanges de l'amour, Il a neigé sur Yesterday,... et tant d'autres. Un timbre que l'on reconnaissait dès les premières notes. Elle a beaucoup apporté "à la chanson française". Elle était aussi actrice mais je n'en ai pas de souvenir particulier. Elle a fait une très grande carrière.

dimanche 3 novembre 2019

Trouvé par hasard, hier, "La traversée du livre - Mémoires" de Jean-Jacques Pauvert. Une belle découverte qui me passionne déjà. Il parle de son enfance, de son peu de goût pour l'école qu'il abandonne très vite (5ème). Son père, début 1942, arrive à le faire rentrer comme apprenti vendeur à la librairie Gallimard - qui existe toujours. C'est Gaston Gallimard lui-même qui l'embauche. J'imagine la scène - le bureau, le grand Gaston Gallimard, le père journaliste lettré et le jeune Jean-Jacques âgé de 15 ans... Le jeune Jean-Jacques aime lire. Il prendra goût aux livres (objet). J'aime ce genre de mémoires mêlant littérature, histoire, souvenirs personnels.

samedi 2 novembre 2019

Depuis mon retour de Biarritz il fait "moche" - pas froid mais humide et gris. IL pleut souvent. Le soir tombe vite avec l'heure d'hiver (depuis dimanche dernier). La Toussaint c'est la bascule vers l'hiver.

vendredi 1 novembre 2019

Commençons le mois par cette photo d'Arnac Pompadour (Corrèze). Un paysage de rêve qui me change de la triste grisaille parisienne. Une belle église de campagne, quelques vaches, des fleurs, le clôturage empreinte de l'homme dans ce paysage idyllique. Une certaine perfection.