samedi 31 mars 2012
Je suis entrain de m’intéresser à Paris. Mais existe-t-il encore ? Ou n'est-il plus qu'une "destination" ? Comme le suggère Philippe Muray dans ses "Essais". Pour lui il n'y d'ailleurs plus de pays mais des "destinations". Hier après-midi, sous un très beau de soleil, j'ai vu, en particulier sur la passerelle reliant l'ile Saint-Louis à l'ile de la Cité, les milliers de touristes qui arrivaient pour traîner tout le week-end, manger dans la rue, rigoler bêtement, etc... et repartir. La citation suivante de Philippe Muray résume bien son intention : « Je n'ai pas cherché à donner un tableau de notre société. J'ai fait l'analyse de l'éloge qui en est fait. »
vendredi 30 mars 2012
AG de mon association de gymnastique pour "seniors". Cette année elle était en danger, des bénévoles, s'occupant avec passion de la faire fonctionner, ne souhaitant plus se représenter. De nouveaux volontaires se sont manifestés pour poursuivre la tâche : secrétariat, trésorerie, animation. Tout le monde était content...
jeudi 29 mars 2012
Entrée "J" de mon abécédaire amoureux de Paris :
Jardin du Luxembourg – Le jardin dont je ne me lasse pas. J' y ai poussé un petit voilier dans le grand bassin avec mes grands-parents dès l'âge de cinq ans. J'y ai emmené mes enfants voir « Guignol ». Je ressens assez souvent le besoin d'aller y faire un tour. Les massifs fleuris réalisés par les jardiniers sont remarquables et marquent les saisons : les chrysanthémes à la fin de l'automne, les crocus et les jonquilles à la fin de l'hiver, puis les tulipes printanières, les géraniums dans les vasques et les compositions florales de l'été. Sans parler des palmiers, citronniers, orangers, lauriers que l'on sort l'éte. C'est là que l'on sent le mieux les quatre saisons.
En 1946, après la Libération et la fin de la deuxième guerre mondiale, dans l'insouciance de cette époque, un jeune homme offrit des marrons chauds à la sortie de ce jardin à une jeune fille qu'il avait rencontré dans un cours de danse. Ils devinrent mes parents....
Jardin du Luxembourg – Le jardin dont je ne me lasse pas. J' y ai poussé un petit voilier dans le grand bassin avec mes grands-parents dès l'âge de cinq ans. J'y ai emmené mes enfants voir « Guignol ». Je ressens assez souvent le besoin d'aller y faire un tour. Les massifs fleuris réalisés par les jardiniers sont remarquables et marquent les saisons : les chrysanthémes à la fin de l'automne, les crocus et les jonquilles à la fin de l'hiver, puis les tulipes printanières, les géraniums dans les vasques et les compositions florales de l'été. Sans parler des palmiers, citronniers, orangers, lauriers que l'on sort l'éte. C'est là que l'on sent le mieux les quatre saisons.
En 1946, après la Libération et la fin de la deuxième guerre mondiale, dans l'insouciance de cette époque, un jeune homme offrit des marrons chauds à la sortie de ce jardin à une jeune fille qu'il avait rencontré dans un cours de danse. Ils devinrent mes parents....
mercredi 28 mars 2012
Entrée suivante de mon abécédaire:
Immeubles haussmanniens – Conséquence des travaux entrepris par le Préfet de Paris le Baron Haussmann - nommé par Napoléon III qui voulait faire de Paris une ville aussi prestigieuse que Londres celui-ci ayant été très impressionné par cette ville lors de son séjour en Angleterre (1846-1848 ) - pour tracer de nouvelles voies avec les perspectives que l'on connaît. La plupart ont, en fait, été construit après 1870. Ce sont ces immeubles qui donnent à Paris sa couleur unique, son unité et en font, sans doute, la plus belle ville du monde... J'aime photographier leurs façades riches en chapiteaux, cariatides, balcons, consoles, mascarons, pilastres etc... « Grammaire des immeubles parisiens » chez Parigramme est un livre magnifique, très documenté . L'arrivée de la guerre de 1914 a mis une fin brutale à la construction de ces immeubles haussmanniens - qui a repris, néanmoins, avec beaucoup moins d'ampleur, après la guerre de 1914-1918 jusque dans les années 20.
Immeubles haussmanniens – Conséquence des travaux entrepris par le Préfet de Paris le Baron Haussmann - nommé par Napoléon III qui voulait faire de Paris une ville aussi prestigieuse que Londres celui-ci ayant été très impressionné par cette ville lors de son séjour en Angleterre (1846-1848 ) - pour tracer de nouvelles voies avec les perspectives que l'on connaît. La plupart ont, en fait, été construit après 1870. Ce sont ces immeubles qui donnent à Paris sa couleur unique, son unité et en font, sans doute, la plus belle ville du monde... J'aime photographier leurs façades riches en chapiteaux, cariatides, balcons, consoles, mascarons, pilastres etc... « Grammaire des immeubles parisiens » chez Parigramme est un livre magnifique, très documenté . L'arrivée de la guerre de 1914 a mis une fin brutale à la construction de ces immeubles haussmanniens - qui a repris, néanmoins, avec beaucoup moins d'ampleur, après la guerre de 1914-1918 jusque dans les années 20.
lundi 26 mars 2012
La poursuite de mon Abécédaire de Paris m'occupe, j'ai choisi toutes les entrées jusqu'à z. Choix difficile de choisir une seule entrée par lettre, mais maintenant j'ai une et une seule entrée par lettre... De plus j'essaie de faire "quelque chose" de personnel, pas trop long, pas trop savant tout en étant précis.
dimanche 25 mars 2012
Vu au Festival International du film documentaire au Centre Pompidou "Self-Portrait at 47 km". La jeune réalisatrice chinoise retourne dans son village natal, très pauvre, entre le Hénan et le Hubei après plus de dix ans d'absence pour interviewer des anciens ayant vécu la grande famine de 1958-59-60 qui a fait des millions de morts dans toute la Chine. Événements très peu connus des jeunes en raison du silence du Parti Communiste. Elle retrouve son grand-père, très vieux et sourd, un oncle. Et puis elle se met à la recherche de ses "racines" et en particulier d'un père absent.
Très beau et émouvant.
La réalisatrice Zhang Mengqi - 25 ans et une forte personnalité - lors du débat après la projection.
Très beau et émouvant.
La réalisatrice Zhang Mengqi - 25 ans et une forte personnalité - lors du débat après la projection.
samedi 24 mars 2012
Entrée H de mon Abécédaire amoureux de Paris - choix arbitraire, difficile...
Halles (Les)- J'ai retrouvé récemment des diapositives de septembre 1972 où l'on voit encore un Pavillon de Baltard debout, sans vie, au bord d'un trou avec Saint-Eustache bien en vue... Déjà des badauds, sans voix, derrière des palissades. Je me rappelle du silence, comme si ces parisiens avaient déjà pris conscience du drame. C'était la fin du Paris Populaire, qui a permis à Louis Chevalier – historien du Paris populaire, professeur au Collège de France, condisciple à l'ENS du président d'alors Georges Pompidou - d 'écrire un chef d’œuvre « L’assassinat de Paris ». Furieux il a légué toutes ses archives à l'Université américaine de Yale. J'ai cherché à savoir si elles si trouvent encore, sans avoir de réponse ...
Halles (Les)- J'ai retrouvé récemment des diapositives de septembre 1972 où l'on voit encore un Pavillon de Baltard debout, sans vie, au bord d'un trou avec Saint-Eustache bien en vue... Déjà des badauds, sans voix, derrière des palissades. Je me rappelle du silence, comme si ces parisiens avaient déjà pris conscience du drame. C'était la fin du Paris Populaire, qui a permis à Louis Chevalier – historien du Paris populaire, professeur au Collège de France, condisciple à l'ENS du président d'alors Georges Pompidou - d 'écrire un chef d’œuvre « L’assassinat de Paris ». Furieux il a légué toutes ses archives à l'Université américaine de Yale. J'ai cherché à savoir si elles si trouvent encore, sans avoir de réponse ...
vendredi 23 mars 2012
Je n'ai pas souvenir d'avoir flâné au Cimetière du Montparnasse. C'est chose faite. Jing m'accompagnait, sous un beau soleil. Le cimetière est banal - rien à voir avec le Père Lachaise - mais beaucoup de personnalités du monde des lettres, de la chanson, du théâtre y sont inhumées. J'ai photographié les sépultures de Philippe Léotard, Serge Gainsbourg, Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Philippe Noiret entre autres. Le temps nous a manqué pour Alphonse Boudard et Serge Reggiani, deux personnalités irremplaçables.
jeudi 22 mars 2012
Concert à Notre-Dame avec l'Orchestre de Chambre de Paris et la Maîtrise de Notre-Dame de Paris : la Messe du Couronnement de Mozart et le Stabat Mater de Haydn - avec la présence effective du maire de Paris Bertrand Delanoë... Pour moi c'est une découverte de ces œuvres et même si c'est un peu ardu - les grandes symphonies et concertos sont plus accessibles - j'ai apprécié et nous avons passé une bonne soirée.
mercredi 21 mars 2012
On profite de la gratuité de la MEP - Maison européenne de la Photographie - du mercredi après 17 heures. Dominique Issermann a photographié Lætitia Casta. Vraiment décevant. Youssef Nabil avec des gros plans de ses amis - dont Catherine Deneuve, Natacha Atlas - colorés. Banal. Tout cela sent "le commerce"... et pas plus.
mardi 20 mars 2012
lundi 19 mars 2012
dimanche 18 mars 2012
"Le fossé" de Wang Bing d'une beauté glaçante sur les camps de rééducation en Chine dans les années soixante. Là il s'agit du camp de Jiabangou (Province du Gansu) pendant les trois mois de 1960 où la famine qui a régné sur tout le pays a fait des millions de morts. En plein désert, la famine arrive, le travail trop épuisant s'arrête, chacun doit se "débrouiller" pour trouver sa nourriture, les hommes essaient de survivre, ils meurent les uns après les autres, on les met sur une charrette, on les dépose dans le désert, on les recouvre de sable. Dans ce camp il y aura peu de survivants qui finiront par être libérés... Quelques uns pourront ainsi témoigner comme Fengming - qui a perdu son mari dans ce camp - dont le témoignage a été filmé par Wang Bing.
vendredi 16 mars 2012
jeudi 15 mars 2012
Poursuite de mon abécédaire amoureux de Paris. Le choix pour chaque "entrée" est difficile, de plus, pour certaines "entrées" je pourrai écrire deux pages...
Faidherbe-Chaligny – Station de métro à l'intersection des lignes 1 et 8. En surface c'est un banal carrefour entre la rue Faidherbe (11ème) et la rue de Chaligny (12ème) qui ne porte pas de nom particulier – manie ridicule de la Mairie de Paris à vouloir donner un nom à un bout de trottoir, à un massif rabougri, à n'importe quoi ... La rue de Reuilly commence aussi ici et la vue vers le Faubourg Saint-Antoine est splendide, une de mes préférées, une luminosité que je n'ai jamais retrouvé qu'à Venise, je ne pense pas exagérer ! L'enfilade des immeubles de rapport avec leurs hautes cheminées, des maisons anciennes à deux étages, des immeubles bourgeois en pierre de taille, un immeuble moderne montre la diversité de l'habitat de ce quartier.
Génie de la Liberté (le) – Sculpture en bronze doré réalisée par Auguste Dumont (1833) , placée au sommet de la colonne de Juillet érigée place de la Bastille, représentant, selon le voeu des députés de 1792, « la Liberté qui s’envole en brisant les fers et en semant la lumière ». Nu, le pied gauche posé sur une sphère, la jambe droite levée, les ailes déployées il semble s'envoler tel les coureurs kényans de marathon qui passent ici tous les ans … Magnifiquement redoré à l’occasion du Bicentenaire de la Révolution Française. Il rayonne sur tout le quartier.
Tel le phare du marin, on le voit de loin, il m'indique le chemin du retour, « à la maison », surtout quand je reviens à vélo par le Boulevard Henri IV.
Faidherbe-Chaligny – Station de métro à l'intersection des lignes 1 et 8. En surface c'est un banal carrefour entre la rue Faidherbe (11ème) et la rue de Chaligny (12ème) qui ne porte pas de nom particulier – manie ridicule de la Mairie de Paris à vouloir donner un nom à un bout de trottoir, à un massif rabougri, à n'importe quoi ... La rue de Reuilly commence aussi ici et la vue vers le Faubourg Saint-Antoine est splendide, une de mes préférées, une luminosité que je n'ai jamais retrouvé qu'à Venise, je ne pense pas exagérer ! L'enfilade des immeubles de rapport avec leurs hautes cheminées, des maisons anciennes à deux étages, des immeubles bourgeois en pierre de taille, un immeuble moderne montre la diversité de l'habitat de ce quartier.
Génie de la Liberté (le) – Sculpture en bronze doré réalisée par Auguste Dumont (1833) , placée au sommet de la colonne de Juillet érigée place de la Bastille, représentant, selon le voeu des députés de 1792, « la Liberté qui s’envole en brisant les fers et en semant la lumière ». Nu, le pied gauche posé sur une sphère, la jambe droite levée, les ailes déployées il semble s'envoler tel les coureurs kényans de marathon qui passent ici tous les ans … Magnifiquement redoré à l’occasion du Bicentenaire de la Révolution Française. Il rayonne sur tout le quartier.
Tel le phare du marin, on le voit de loin, il m'indique le chemin du retour, « à la maison », surtout quand je reviens à vélo par le Boulevard Henri IV.
mercredi 14 mars 2012
Lecture de l'essai - le premier - "L'Empire du Bien" de Philippe Muray. De longues éructations et d' interminables énumérations, inimitables et souvent très drôles, contre la société française, mais pas seulement, des années 90. Voilà les premières lignes de cet essai:
« Nous voilà donc atteints d'un Bien incurable. Ce millénaire finit dans le miel. Le genre humain est en vacances. C'est comme un vaste parc de loisirs que je voudrais essayer de peindre notre village planétaire. Un parc aux dimensions du territoire. De la France. De l'Europe. Du globe bientôt. Une grande foire spontanée, permanente, avec ses quartiers, ses longues avenues, ses attractions particulières, ses sketches, ses jeux, ses défilés, ses séances organisées, ses crises d'amour, d'indignation..."
Les passages en italique sont de mon fait. Pour parler de l'être humain dans ce vaste parc il a crée le nom d'Homo festivus - le citoyen moyen de cette post-histoire...
« Nous voilà donc atteints d'un Bien incurable. Ce millénaire finit dans le miel. Le genre humain est en vacances. C'est comme un vaste parc de loisirs que je voudrais essayer de peindre notre village planétaire. Un parc aux dimensions du territoire. De la France. De l'Europe. Du globe bientôt. Une grande foire spontanée, permanente, avec ses quartiers, ses longues avenues, ses attractions particulières, ses sketches, ses jeux, ses défilés, ses séances organisées, ses crises d'amour, d'indignation..."
Les passages en italique sont de mon fait. Pour parler de l'être humain dans ce vaste parc il a crée le nom d'Homo festivus - le citoyen moyen de cette post-histoire...
mardi 13 mars 2012
lundi 12 mars 2012
dimanche 11 mars 2012
samedi 10 mars 2012
Vu hier avec Jing, "Fengming Chronique d'une femme chinoise" documentaire de Wang Bing de plus de trois heures! Wang Bing souhaite que la Chine ne perde pas la mémoire de son histoire de la naissance de la République Populaire en 1949 à la mort de Mao Tsé Toung - histoire ignorée, non enseignée, simplement magnifiée par le Parti Communiste. Il a filmé aussi la fermeture des usines d'état dans la région de Shenyang (Liaoning) ayant entraîné un chômage massif et une immigration, en particulier en France dans un documentaire "A l'ouest des rails" de plus de douze heures, sans demander la moindre autorisation.
Fengming a dix-sept ans quand l'armée de libération libère Lanzhou dans le Gansu - elle s'engage avec passion pour la Révolution avant d'être traitée de révisionniste pendant les "Cent fleurs". Elle sera envoyée en camp de rééducation; elle raconte comment elle a survécu - alors que son mari décédera. Quelques années plus tard la Révolution Culturelle arrive, elle sera expédiée "à la campagne" dans sa province du Gansu - une des plus pauvres de Chine - où elle doit travaillé dur. Ensuite la réhabilitation viendra mais souvent trop tard pour beaucoup.
Fengming a dix-sept ans quand l'armée de libération libère Lanzhou dans le Gansu - elle s'engage avec passion pour la Révolution avant d'être traitée de révisionniste pendant les "Cent fleurs". Elle sera envoyée en camp de rééducation; elle raconte comment elle a survécu - alors que son mari décédera. Quelques années plus tard la Révolution Culturelle arrive, elle sera expédiée "à la campagne" dans sa province du Gansu - une des plus pauvres de Chine - où elle doit travaillé dur. Ensuite la réhabilitation viendra mais souvent trop tard pour beaucoup.
vendredi 9 mars 2012
Visite hier de l'expo "Matisse- Paires et séries". Très belle rétrospective dont l'originalité est de montrer le travail et la recherche de Matisse sur un même sujet, d'où cette présentation par paire. On commence par le pont Saint-Michel façon Marquet ou du pointillisme façon Signac. On a même un essai d'abstraction avec Notre-Dame - pas très réussi, tout de suite abandonné. Puis il trouve son style : couleurs et formes bien personnelles. La Blouse roumaine (1940) est emblématique du grand Matisse. Accrochage aéré qui nous permet de voir les œuvres. Cette rétrospective se termine par une évidence: différents "Nu bleu".
jeudi 8 mars 2012
Le printemps arrive enfin ! Pour la première fois ce matin, depuis l'automne, les rayons du soleil illuminent directement le gros nœud chinois du séjour... Le soleil - grosse boule rouge - est alors au ras de l'horizon, derrière la statue de Jules Dalou "Le Triomphe de la République" placée au centre de la Place de la Nation.
C'était très beau.
C'était très beau.
lundi 5 mars 2012
En attendant mon cours de gymnastique au gymnase Reuilly ce matin, j'observe la classe de collège : pas de chahut, du sérieux, bonne écoute de la prof. Pas un noir, hormis une petite antillaise, c'est une classe du Collège privé Sainte-Clotilde... Sans commentaire quand on voit les collégiens du collège public voisin : des noirs à capuche, des grosses noires en talon aiguille qui chahutent, s'arrosent dans les toilettes, se battent. A chacun de juger...
samedi 3 mars 2012
vendredi 2 mars 2012
Le cynisme du "Président des Riches" est sans limite... Propos rapportés par François Bayrou qui montrent le mépris de ce Président pour les travailleurs : "Hier, la responsable d'une petite exploitation d'une quarantaine d'hectares a dit à Nicolas Sarkozy qu'avec son mari, ils n'arrivaient pas à gagner un smic à deux, sans compter leurs heures. Nicolas Sarkozy lui a répondu que lui non plus ne comptait pas ses heures. Elle lui a dit qu'elle n'avait pas son salaire, et il lui a dit qu'il n'était pas propriétaire de 40 hectares."
Quelle brutalité ! On a du mal à croire à un tel dialogue... qui a bien eu lieu !
Quelle brutalité ! On a du mal à croire à un tel dialogue... qui a bien eu lieu !
jeudi 1 mars 2012
Régine Deforges a écrit "Le Paris de mes amours" un Abécédaire sentimental. Genre convenu mais toujours agréable à lire. J'ai envie d'écrire le mien, on peut d'ailleurs en écrire tous plusieurs... Le mien commencerai par :
Aligre - La semaine dernière j'y suis allé tous les jours. Certainement un des derniers quartiers populaires de Paris. On peut y "chiner" tous les matins sauf le lundi.
Bastille - On y a dansé le 10 mai 1981, sous la pluie, pour fêter la victoire de François Mitterrand, alors que l'alternance avait du mal à se faire. C'était une deuxième prise de la prison de la Bastille deux siècles après celle de 1789.
Chappe (1763-1805) - Inventeur de la communication pratique par sémaphore, en particulier à partir de la butte Montmartre. Fut le premier entrepreneur des télécommunications dans l'histoire de l'humanité. Une rue porte son nom à Montmartre, j'y ai habité un beau studio avec une vue magnifique sur la Tour Eiffel.
Demain - Que sera Paris, et en particulier les arrondissements du centre, demain ? Une "réserve d'indiens" pour touristes...?
Eiffel - Centralien (1852), immense ingénieur, génial entrepreneur à travers le monde. Gros travailleur, humaniste. Rendu célèbre par sa fameuse Tour que des millions de touristes visitent sans rien savoir de ce Gustave Eiffel...
etc ...
Aligre - La semaine dernière j'y suis allé tous les jours. Certainement un des derniers quartiers populaires de Paris. On peut y "chiner" tous les matins sauf le lundi.
Bastille - On y a dansé le 10 mai 1981, sous la pluie, pour fêter la victoire de François Mitterrand, alors que l'alternance avait du mal à se faire. C'était une deuxième prise de la prison de la Bastille deux siècles après celle de 1789.
Chappe (1763-1805) - Inventeur de la communication pratique par sémaphore, en particulier à partir de la butte Montmartre. Fut le premier entrepreneur des télécommunications dans l'histoire de l'humanité. Une rue porte son nom à Montmartre, j'y ai habité un beau studio avec une vue magnifique sur la Tour Eiffel.
Demain - Que sera Paris, et en particulier les arrondissements du centre, demain ? Une "réserve d'indiens" pour touristes...?
Eiffel - Centralien (1852), immense ingénieur, génial entrepreneur à travers le monde. Gros travailleur, humaniste. Rendu célèbre par sa fameuse Tour que des millions de touristes visitent sans rien savoir de ce Gustave Eiffel...
etc ...
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