Carte de voeux pour l'année du tigre envoyée par ma nièce chinoise "Dan Dan".

jeudi 31 mai 2012

Acheté une belle gravure de Lucien Marcelin Gautier (1850-1925), dessinateur et graveur, qui a reproduit à de nombreuses reprises des scènes de rue ; les quais de Seine, le Panthéon et les places parisiennes furent parmi ses motifs favoris. Celle achetée représente les Halles avec Saint- Eustache en 1906, tout à fait dans le style de l'Eau-forte trouvée sur Internet et datée "1881" (38 x 24 cm) représentant la place Maubert.

mercredi 30 mai 2012

Belle intervention de François Hollande sur France 2 hier soir. La France va-t-elle devenir une vraie Démocratie ? En tout cas la droite haineuse est furieuse ... de voir un socialiste Président de la République. A la une du "Monde" d'aujourd'hui: "Hollande au 20 heures de France 2 : un exercice de style et un discours de la méthode"

mardi 29 mai 2012

Entrée R de "Mon Abécédaire amoureux de Paris" Rue Lepic – Rue tortueuse conduisant de la Place Blanche au haut de la butte Montmartre. Je trouve son histoire amusante. Elle fut créée par Napoléon Ier à la demande du curé de l'Eglise Saint-Pierre de Montmatre alors que l'Empereur se rendait en l'an 1809 en haut de la butte pour voir le télégraphe Chappe. A cette époque seul le « Chemin vieux » - actuelle rue Ravignan - permettait l'accès en haut de la butte. Chemin en mauvais état avec une forte pente et l'Empereur lui-même fut obligé de finir à pied en laissant son cheval ! Pour cette raison on lui donnat le nom de rue de l'Empereur en 1852 puis en 1864 celui de rue Lepic du nom d'un général qui se distingua à la bataille d'Eylau. J'ai connu dans les années soixante-dix, lorsque j'habitais ce quartier, les dernières marchandes de quatre saisons. Il y avait encore un chevalin où j'achetais de la viande hachée pour mettre dans la soupe... Vraiment une autre époque ! Chantons pour finir avec Yves Montand : Rue Lepic " Dans l'marché qui s'éveill' Dès le premier soleil, Sur les fruits et les fleurs Vienn'nt danser les couleurs Rue Lepic Voitur's de quatr' saisons Offrent tout à foison Tomat's roug's, raisins verts, Melons d'or z'et prim'vèr's Au public, Et les cris des marchands S'entremêl'nt en un chant Et le murmur' des commer's Fait comme le bruit d'la mer Rue Lepic, Et ça grouille et ça vit ". Beaucoup de rues de Paris ont été chantées. Même la rue Watt, elle n'est pas facile à trouver, 500 m de long dont la moitié se trouve sous les voies ferrées de la gare d'Austerlitz, a été chantée admirablement par Philippe Clay (texte de Boris Vian).

lundi 28 mai 2012

Lundi de Pentecôte. Jing ne travaille pas. Le matin travail avec Christelle sur l'univers en probabilité. Le soir Jean-Philippe vient diner avec nous.

dimanche 27 mai 2012

L'école de l'Opéra de Pékin vient tous les deux ans à la MC93 présenter son travail. Cette année le spectacle tournait autour de huit chapitres du fameux livre "Au bord de l'eau" - roman fleuve de cape et d'épée de Shi Nai-An qui en comporte 7I. Spectacle total où les élèves doivent tout apprendre : le jingju (opéra de Pékin) bien sûr mais aussi les combats, le chant, le théâtre parlé, la gestuelle, l’acrobatie... La relation entre maîtres et élèves est faite de respect. Tout le monde fait preuve d'enthousiasme. Les musiciens sont formidables. La musique vivante accompagnant les différentes scènes est indispensable . Hier soir, je crois que c'était la quatrième fois que j'assistais à Bobigny à ce spectacle. Du théâtre populaire vivant avec des héros batailleurs et truculents.

samedi 26 mai 2012

Hier, j'ai aussi pris le temps de photographier les sculpture du Jardin Tino Rossi -j'en parlais dans mon entrée Q de mon Abécédaire amoureux de Paris. Elle ne se sont pas trop dégradées avec le temps malgré les graffitis! Il y a une belle œuvre du cubain Cardenas par exemple. Quelques éléments de sa biographie: "Agustin Cardénas est né à Matanzas,Cuba le 10 avril 1927. Fils de tailleur, il décide d’entrer à l’Académie des Beaux-arts de San Alejandro en 1943 et y poursuit des études jusqu’en 1949. Agustin Cardénas est né à Matanzas, Cuba le 10 avril 1927. Fils de tailleur, il décide d’entrer à l’Académie des Beaux-arts de San Alejandro en 1943 et y poursuit des études jusqu’en 1949. En 1955, Cárdenas arrive en France. Il s’installe à Montparnasse et rencontre André Breton qui lui offre dès 1956 de participer à une exposition de groupe à L’Etoile Scellé, gallerie surréaliste. De 1956 a 1997, Cárdenas participe à une centaine d’exposition de groupe et trente quatre expositions personnelles lui sont consacrées."

vendredi 25 mai 2012

Visite de l'exposition de Kuk-Hyun Chang "Les pins rouges d'Uljin en Corée" à la Cité internationale des arts. Magnifique. Kuk-Hyun Chang se consacre depuis 2001 à cet arbre unique dans le monde et d'une beauté exceptionnelle. Un beau voyage à travers cette province d'Uljin et le temps puisque ces pins -sacrés- ont trois cents ans et pour le plus vieux mille ans !

jeudi 24 mai 2012

Entrée Q de mon Abécédaire amoureux de Paris. Avec "quai" le choix a été difficile... Quais (de la Seine ) - Des promenades par centaine ! En bas au plus près de la Seine pour entendre le clapotis, en haut, les ponts, les bouquinistes... On n'aura jamais fini... Et même des îles. Le tour de l'Ile Saint-Louis, le saule du Vert-Galant au bout de l'île de la Cité avec sa vue, sans doute la plus belle de Paris où il fait bon s'asseoir !.. C'est unique. Des vues toujours différentes sur les monuments de Paris. Les adjectifs manquent et c'est à chacun de les trouver. Des kilomètres de bonheur que les saisons renouvellent. Ne trouvant pas la longueur totale des quais à l'intérieur de Paris, j'ai fait un calcul à partir d'un tableau récapitulatif et d'un tableur et j'ai trouvé 23255 m ce qui me semble correspondre à la réalité. J'aime à flâner sur le quai rive droite entre le Pont-Neuf et le Pont de la Concorde où l'on se tord un peu les chevilles sur les vieux pavés. On peut voir un des 135 médaillons de bronze de 12 cm de diamètre portant le nom de François Arago matérialisant le Méridien de Paris, sculpture conçue par le néerlandais Jan Dibbets en 1994. Jacques Réda, grand poéte de la lenteur, grand promeneur à l'aventure dans Paris, touche à touche a écrit un livre Le Méridien de Paris (1997) pour parler de sa quête de ces 135 médaillons en commençant par le nord de Paris (Porte de Montmartre). Quai Saint-Bernard le Jardin Tino Rossi est un lieu improbable où l'ancienne municipalité RPR a implanté un musée de sculptures en plein air. Jusqu'au jour où les « gens » se sont appropriés les lieux pour danser et pique-niquer. C'est un lieu où l'on se retrouve pour boire une bouteille, pour discuter, pour faire une petite sieste quand la canicule est là ! J'y passe souvent en vélo. Maintenant il est très fréquenté et « les bourgeois » font leur petite promenade du dimanche.

mercredi 23 mai 2012

En passant devant l'école élémentaire rue de Reuilly je note la date de la plaque commémorative à la mémoire des enfants juifs: 2 avril 2004. Il a fallu donc attendre 50 ans pour que l'on puisse rendre hommage à tous ces enfants. Depuis de nombreuses plaques ont été apposées sur les écoles de Paris. Rappelons la rédaction de beaucoup de ces plaques commémoratives: "A la mémoire des enfants, élèves de cette école Déportés de 1942 à 1944 parce qu'ils étaient nés juifs, victimes innocentes de la barbarie nazie avec la complicité active du gouvernement de Vichy. Ils furent exterminés dans les camps de la mort. Ne les oublions jamais."

mardi 22 mai 2012

Emprunté "Les Chantiers de Jeunesse" de l'historien Olivier Faron (publié fin 2011). Il semble qu'il y ait eu peu de livres et d'études consacrés à ce sujet. L'auteur dans son introduction parle, par exemple, du fonds AJ/39 aux Archives Nationales jamais étudié sérieusement. L'auteur écrit aussi dès la page 14 "Un rescapé des camps de la mort, Olivier Guichard, François Mauriac, Henri Frenay et le général de Gaulle lui-même, autant de soutiens exceptionnels pour une initiative vichyste. Et pourtant cette initiative reste méconnue." C'est difficile de comprendre l’ambiguïté de l'époque, en particulier, avec la relecture "résistancialiste" - terme utilisé aussi par l'auteur dans son introduction. La lecture de ce livre va m'éclairer. Mon père faisait partie de cette génération de jeunes - environ 400 000 - qui ont été mobilisés pendant cette période de l'occupation. Il en parlait très souvent mais d'une manière anecdotique. Il semblait en garder un bon souvenir.

lundi 21 mai 2012

Les couleurs de Berck sur la baie de l'Authie à marée basse.

dimanche 20 mai 2012

Retour ce soir même de Berck où nous avons passé le week-end de l'Ascension. La lumière exceptionnelle de la plage après la pluie.

mercredi 16 mai 2012

Hier, François Hollande, nouveau Président de la République a été reçu à la Mairie de Paris. C'est beau, c'est grand, c'est Républicain. C'est émouvant.

mardi 15 mai 2012

Belle journée pour l'investiture du nouveau Président de la République François Hollande. Beaucoup de symboles, de tenue, de dignité. On a le sentiment que la République va renaître après cinq années effroyables.

lundi 14 mai 2012

C'est demain....

dimanche 13 mai 2012

Entrée P de "Mon Abécédaire amoureux de Paris". Père Lachaise (Cimetière du) – Encore un lieu parisien chargé d'histoire et ce bien avant d'être un cimetière. C'est le plus grand cimetière de la capitale (44 hectares), créé sur un domaine hors de Paris, à l'époque, par le Consul Napoléon Bonaparte – ainsi que trois autres cimetières Montmartre, Montparnasse et Passy – pour palier le manque de place dans les cimetières intra-muros. C'est à l'architecte Brongniart que le Préfet de la Seine en 1803 confie la réalisation de ce cimetière. Il conçoit alors ce grand jardin « à l'anglaise », ombragé, aux allées serpentant sur la colline, entrecoupées d'escaliers escarpés. L’ouverture du cimetière eu lieu le 21 mai 1804 avec la première inhumation. Avec l'annexion des communes limitrophes de Paris du 1er janvier 1860 et l'accroisement de la population il faudra encore créer des cimetières extra-muros ce sera en 1886 Bagneux et Pantin – entrée similaire,... - et enfin en 1929 Thiais. Ces trois cimetières sont des « cimetières parisiens ». C'est aujourd'hui le plus grand des espaces verts paysagers de la capitale. J'y vais au moins une fois par an pour marcher dans les feuilles mortes. C'est la période de la Toussaint où beaucoup de tombes se couvrent de magnifiques chrysanthèmes – rouilles, jaunes, blancs... En mai 1871 les derniers combats de la Commune eurent lieu dans ce cimetière en raison de son caractère accidenté. Ils furent terribles. Le 28 mai, 147 communards furent fusillés par les versaillais de Thiers contre un mur devenu depuis le « Mur des Fédérés ». Une commération a lieu la dernière semaine de mai. Celle de 1936, peu après la victoire du Front Populaire, avec Léon Blum et Maurice Thorez fut incroyable. ll m'est arrivé d'aller le 1er mai manifester au pied de ce mur. C'est émouvant.

samedi 12 mai 2012

Lu en deux jours "La vie après" de Virginie Linhart qui à l'aide de rencontres avec des survivants des camps nazis d'extermination essaie de comprendre comment la vie de ces jeunes, et parfois même très jeunes, revenus de ces camps a pu reprendre. Et surtout pourquoi il a fallu attendre cinquante ans pour qu'ils puissent témoigner, et encore pas pour leurs proches! Dès leur arrivée à l'hôtel Lutétia à Paris on ne peut pas dire qu'ils aient été bien reçus... "On" n'a pas vraiment compris ce qu'ils avaient enduré. Et puis pouvait-on raconter l'indicible ? Il a fallu attendre que l'on connaisse l'ampleur de l'extermination des juifs -la Shoah- pour qu'ils puissent témoigner. Se retrouvant souvent seuls ces jeunes sont partis de rien - pas d'argent, pas de logement,... - avec une soif de vie et d'amour incroyable pour se reconstruire. Des témoignages magnifiques. J'ai enfin compris cette histoire de l'après-guerre qui m’échappait.

vendredi 11 mai 2012

Entrée O de "Mon Abécédaire amoureux de Paris" Ouvrier(ère) – Ils ont disparu de Paris. Rejetés toujours plus loin par la spéculation foncière. Mais il me semble que l'on a oublié que Paris était la capitale industrielle de la France. Jusqu'au début du XIXème siècle Paris est une ville de marchands. Mais d'inombrables ateliers, tout au cours du siècle, envahissent Paris, en 1864 sur 1 700 000 habitants 900 000 vivent de l'industrie. L'industrie lourde est au coeur de la ville : le dixième de toutes les machines à vapeur de France sont à Paris, A Chaillot et à Grenelle Cail emploie dans une gigantesque usine 1500 personnes qui fabriquent des kilomètres de rails et d'éléments métalliques. Paris vivait dans le bruit des presses et marteaux, la fumée, les odeurs de l'industrie chimique (colle, allumettes, acides, caoutchouc..). C'est ce que l'on a appris dans nos livres d'histoire. La confection employait des milliers de petites mains, beaucoup travaillaient à domicile. Ma grand-mère paternelle en faisait partie. Elle était « modiste » dans le quartier de la gare Saint-Lazare. Elle était jeune, sans doute insouciante, c'était avant la Grande Guerre. Elle en a toujours gardé un excellent souvenir. Je l'aimais beucoup. Reste à rechercher les vestiges de cette industrie: cheminées, ateliers au fond d'une cour, la « Forge » du Bas-Belleville a été sauvée de peu, la rue des Immeubles Industriels dans le XIème avec sa machine à vapeur de 200 chevaux alimentant les ateliers de toute la rue qui fut classée en 1992, etc...

jeudi 10 mai 2012

Intéressante conférence de Robert Morcellet sur la sculpture de 1918 à 1939. Période de l'entre deux-guerres en pleine mutation où Paris attirait les artistes du monde entier. Pour la sculpture ce sont les espagnols qui avec Julio Gonzalez innovent. Cet espagnol - ancien ouvrier chez Renault - introduit la soudure autogène du fer. Picasso continue avec toute sorte d'éléments. Pablo Gargallo cherche un équilibre entre classicisme et avant-garde. Sa tête de Kiki de Montparnasse est saisissante...On est vraiment dans ce Paris où tous les artistes se fréquentaient et se connaissaient. Hans Arp avec ses recherches abstraites, Ossip Zadkine qui a son musée à Paris, Alexandre Calder avec ses mobiles travaillent à Paris aussi. Une belle promenade.

mercredi 9 mai 2012

Fini la lecture du "Paris Impérial, la vie quotidienne à Paris sous le second Empire". De longs développements sur les problèmes des réseaux d'eau - potables, usées. Et la lenteur à prendre des décisions ! A la suite de l'épidémie de choléra de 1832, un rapport note: " urgence à dégager le centre de Paris par des rues percées dans toutes les directions, par des places publiques assez spacieuses pour être plantées d'arbres". Il faut l'épidémie de 1849 qui fit 20000 morts alors que Louis-Napoléon était Président de La République - qui prétendait aimer le peuple - pour que les décisions se prennent. La rénovation du centre s'imposait. Il se trouve que la carte du choléra coïncidait avec celle des émeutes... Le projet de Meynadier de 1843 contenait l'essentiel de ce que sera le programme d’Haussmann. Pour Meynadier "la ville souffrait, avant tout, de l’absence d'un systèmes de grandes voies de communications, grandes artères....". L'idée, sans doute juste, de permettre une meilleure répression des émeutes n'explique pas tout. Par contre c'est la spéculation foncière qui triomphe, et ce partout, dans le monde - Chine actuelle ..- et le temps - affairisme du régime gaulliste des années soixante.

mardi 8 mai 2012

Antiquité-brocante à La Bastille. Des porcelaines, des tableaux, des meubles, des bijoux, des objets de collection... Tous les marchands amènent vraiment de belles pièces. On a trouvé un beau cadre XIXème doré à l'or fin à clé pour un panneau genre "École de Barbizon".

lundi 7 mai 2012

La foule compacte hier soir à 20 heures pile à La Bastille à l'annonce de la victoire de François Hollande et surtout de la défaite du p'tit voyou... Tellement compacte que nous avons quitté cette place...puis fait un tour à vélo dans Paris.

dimanche 6 mai 2012

Premier dimanche du mois on profite de la gratuité des musées pour aller voir au Louvre la Peinture Française du XVI-XVIIème siècle. Des œuvres à redécouvrir. Les portraits de Jean Clouet, les paysans de Le Nain, la lumière de Georges de la Tour, Philippe de Champaigne à la recherche de la Grâce - au sens du jansénisme, Charles le Brun premier peintre de Louis XIV, Simon Vouet premier peintre de Louis XIII lui avec "La Présentation de Jésus au Temple", "Vierge à l'Enfant"..., le fameux portrait de Gabrielle d'Estrées la maîtresse d'Henri IV de l’École de Fontainebleau. D'innombrables Nicolas Poussin avec des paysages grandioses, des couleurs, j'ai contemplé "ses" quatre saisons. Citons enfin le Lorrain avec sa recherche de lumière qui peint de nombreux ports imaginaires, invitations au voyage, à l'architecture néo-classique de la Renaissance italienne, baignés par la lumière rasante d'un soleil couchant situé dans la ligne de fuite du tableau. On y retrouve souvent des scènes d'embarquement grouillant de débardeurs affairés.

samedi 5 mai 2012

La vieille France conservatrice, malthusienne et réactionnaire s’apprête à voter pour un Président de la République socialiste.

vendredi 4 mai 2012

Hier soir, au théâtre Comédie Nation rue de Montreuil, concert de musique contemporaine "Ehru instrument d’Extrême Orient revisité en Occident". Concert autour de Ingei Wang soliste du Ehru à l'Orchestre chinois de Taipei - jouant dans la joie et le bonheur, une merveille. Cinq pièces écrites par des jeunes compositeurs talentueux présents - dont une en résidence à La Villa Médicis - avec deux mélodies traditionnelles chinoises. De la musique contemporaine que l'on a plaisir à écouter. Il est vrai que les deux compositrices chinoises ont une formation incroyable (IRCAM,Paris-Sorbonne, séjour en Suède....). Une belle soirée.

jeudi 3 mai 2012

Débat hier entre François Hollande, serein, exposant son programme calmement face à un Sarkozy menteur, crispé, sans proposition, citant les chiffres du BIT pour le chômage. Qui connaît le BIT ? Insupportable. J'éteins la télévision au bout d'une demi-heure. J'ai maintenant le sentiment que les français ont fait leur choix. Cette vieille France conservatrice et malthusienne s’apprête à élire un Président de la République socialiste. J'espère aller danser à la Bastille dimanche soir prochain.

mercredi 2 mai 2012

Entrée N de mon Abécédaire amoureux de Paris . Nation (Place de la ) - Une place chargée d'histoire. Elle n'a pris son nom actuel qu'à l’occasion de la fête nationale du 14 juillet 1880. C'est l'ancienne Place du Trône, elle devait son nom au trône érigé le 26 août 1660 pour accueillir Louis XIV et son épouse Marie-Thérèse d'Autriche lors de leur entrée dans Paris. Après le 10 août 1792, la place fut rebaptisée place du Trône-Renversé. Ce n'était encore qu'un terrain vague. C'est dans la partie sud, la plus ombragée, près du pavillon de droite construit par Ledoux, qu'avait été installée la guillotine le 14 juin 1794 – 1306 exécutions jusqqu'au 27 juillet 1794. Les corps furent jetés dans deux fosses communes du Cimetière de Picpus tout proche. Les deux colonnes de Ledoux réalisées, juste à la fin de l'Ancien Régime, en 1784 sans les deux statues ajoutées en 1845 complètent la place. J'attends toujours les premiers jours du printemps quand, de ma fenêtre, le soleil - grosse boule rouge - est alors au ras de l'horizon, derrière la statue de Jules Dalou "Le Triomphe de la République" placée au centre de la place en 1899. C'est très beau. Jules Dalou est un sculpteur à redécouvrir, au Petit-Palais par exemple. C'est aussi la place que je traversais d'un pas pressé pour aller travailler... A l'époque je ne prenais pas le temps d'admirer les magnifiques platanes plus que centenaires !

mardi 1 mai 2012

Commençons encore ce mois par une photo de ce magnifique 1er mai où les parisiens sont venus nombreux, révoltés par les propos xénophobes et pétainistes du p'tit voyou. L'espoir du changement est grand !