mercredi 25 juillet 2012
"Le charme discret de la bourgeoisie"(1972) de Luis Bunuel. 40 ans après sa sortie toujours aussi magnifique. Fernando Rey dans le rôle central de l'ambassadeur de Miranda - vague dictature sud-américaine mais bien réelle - est formidable. Deux "amis" (Paul Frankeur, Jean-Pierre Cassel) qui trafiquent la cocaïne avec cet ambassadeur, leurs femmes et une sœur de l'une d'entre elle (Delphine Seyrig, Bulle Ogier, Stéphane Audran) cherchent à organiser un dîner avec celui-ci. On ne verra ce dîner qu'à la fin du film... Un décès, des rêves, un archevêque, un colonel en manœuvre avec son état-major, reportent sans cesse ce dîner. Beaucoup de scènes bizarres (l'archevêque se fait embaucher, au tarif syndical, comme jardinier et l'ambassadeur, comme un chien, dévore une tranche de gigot sous la table). Forte influence surréaliste. Le cinéaste Jean-Pierre Mocky apprécie ce film qui fait parti de l'histoire du cinéma.
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