lundi 30 juillet 2012
Fini la lecture de "L'Espèce humaine" de Robert Antelme relatant son expérience comme déporté des camps de concentration nazis. Écrit et publié dès 1947 c'est l’œuvre de référence sur la vie des camps pour dire l'indicible. Il tente de mettre en mots une tentative réelle de déshumanisation.
Marié à Marguerite Duras, ils sont, pendant l'Occupation, membres de la Résistance. Leur groupe tombe dans un guet-apens, Marguerite Duras réussit à s'échapper aidée par Jacques Morland (nom de guerre de François Mitterrand), mais Robert Antelme est arrêté et envoyé dans un camp le 1er juin 1944. Après un passage à Buchenwald, il est conduit à Bad Gandersheim, un petit kommando dépendant de Buchenwald, où il est logé dans une ancienne église désaffectée, à proximité d'une usine. Il sera évacué, à pied avec tous les déportés, dans des conditions très dures par les SS jusqu'à Dachau lors de la progression des alliés. Il parviendra à Dachau, épuisé, miné par des mois de détention et le typhus. L'histoire raconte que François Mitterrand le retrouve et organise son retour à Paris.
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