Match de huitième de finale contre le Nigéria. L'équipe de France se qualifie à l'arraché 2-0. On n'a pas eu à se plaindre de l'arbitrage.

Vendredi contre l'Allemagne en quart de finale ce sera plus difficile...


Finissons le mois par une petite touche de simple bonheur avec cette fleur éphémère que Jing soigne avec amour.

Temps automnal parfait pour aller voir "Prendre femme" premier film de l'actrice franco-israélienne Ronit Elkabetz réalisé avec son frère Shlomé, sorti en 2005. Magnifique actrice que j'ai découvert dans "La visite de la fanfare", film tout aussi magnifique. Film où elle m'avait envoûté.
Huis clos dans l'appartement d'un couple qui ne peut plus (ou pas) se parler et s'écouter avec les quatre enfants et la mère du mari pris à témoin. On sort, puis on rentre dans cet appartement à la lumière tamisée, pour aller travailler à la poste, comme le père, ou aller à l'école pour les enfants. "L'extérieur", avec la lumière, c'est la société israélienne archaïque et religieuse, et l'impossibilité pour une femme de demander le divorce civil qui n'existe pas, seul un tribunal rabbinique peut le faire. C'est encore l'objet de son film qui sort cette semaine "Le procès de Viviane Amsalem".
L'arrivée et la préparation du Sabbat, il est religieux, elle ne l'est pas, est la plus grande cause de conflit et d'incompréhension. La violence est alors maximum. Ronit atteint alors le sublime.

Le mauvais temps et la pluie me permettent d'aller, tranquillement, au Parc Floral pour le Festival de Jazz, sans queue ni cohue. J'ai ainsi une place assise bien placée sous ce "Delta" magnifique salle en plein air que j'aime beaucoup.
Le "Mark Eliyahu Ensemble" nous réchauffe avec sa musique aux couleurs méditerranéennes, caucasiennes, turques...

La famille de Mark Eliyahu, juive originaire du Dagestan, a pu émigré en Israël. Son père est là, tous les deux avec des instruments traditionnels, dont j'ignore les noms, ils sont accompagnés de trois musiciens (guitare, basse, percussions).
Un virtuose plein d'inspiration, par ailleurs, il a une tête bien sympathique, comme je les aime....

Encore une année qui se termine...
On parle des départs en vacances, les embouteillages,...
Les émissions de télé et de radio d'été s'installent...
Collégiens et lycéens vont traîner...
Puis le primaire à la fin de la semaine prochaine...

Centenaire de la Grande Guerre 1914-1918.
Pour en finir avec Fernand Léger quii m'accompagne depuis quelques jours. Un dessin:

Soldats jouant aux cartes, 1916
Dessins de guerre. Dessins du front
Exécuté près de Verdun en 1916
Crayon sur papier, 17 x 12,7 cm
Dans ce dessin de 1916, on y voit des formes schématisées, grisées au crayon pour donner du volume, un procédé graphique comparable aux tronçons des cylindres colorés caractéristiques de ses précédents tableaux. Il renoue avec la figuration, les personnages et leur posture typique de joueurs de cartes. « Pendant que les gars jouaient aux cartes, je restais à côté d’eux, je les regardais, je faisais des dessins, des croquis, je voulais les « saisir », raconte Léger. Léger s’oriente déjà vers un art humaniste.

Troisième match de l'équipe de France, du groupe E, pour la qualification en huitième de finale. Contre l'Equateur, elle ne fera pas mieux qu'un match nul 0-0. Elle reste première de son groupe et rencontrera ainsi le Nigéria, au lieu de l'Argentine, en principe plus coriace.

Centenaire de la Grande Guerre 1914-1918.
Fernand Léger bénéficiait déjà d'une certaine notoriété à la déclaration de guerre. Il avait vendu quelques œuvres.
Sa foi en l'homme et la science ne fut pas ébranler, en particulier, grâce au contact des "poilus". Les lettres reflètent bien cet état d'esprit. C'est en cela que ses lettres de guerre sont si riches.

Texte trouvé sur Internet: Dans les conditions extrêmes de la guerre et des tranchées, il poursuit son travail, exécutant de nombreux dessins. « Il dessinait aux heures de repos, dans le gourbi et quelques fois dans les tranchées. Certains dessins gardent la trace de la pluie, d’autres sont déchirés, presque tous sont faits sur du gros papier d’emballage », témoigne l’écrivain russe Ilya Ehrenbourg qui a bien connu Léger.
Comme il le dira rétrospectivement, dans un entretien en 1949, au contact des hommes qu’il rencontre, « des mineurs, des terrassiers, des artisans du bois et du fer », Léger est touché par « la richesse, la variété, l’humour, la perfection de certains types d’hommes… leur sens exact du réel utile, de sa valeur pratique, son application opportune au milieu de ce drame… ».
C’est pourquoi la guerre n’amenuise pas sa foi en l’humanité, ni sa confiance en la capacité des hommes à maîtriser les machines.

Centenaire de la Grande Guerre 1914-1918.
Poursuite de la lecture passionnante des lettres de guerre de Fernand Léger. Beaucoup de finesse, de lucidité, d'intelligence. Il aura fait une guerre exemplaire au Front. Mobilisé en 1914, il est sapeur, puis brancardier. Très affaibli par la dureté de la vie au Front, il ne se pensait pas si résistant, il devra être hospitalisé, il traînera 10 mois dans les hôpitaux parisiens avant d'être réformé au printemps.
Il aurait aimé avoir une mutation dans le "camouflage", nouveau service où beaucoup d'artistes, en particulier liés au Cubisme, étaient affectés. Il fallait dissimuler au mieux les installations militaires, en particulier des avions, arme nouvelle. Les techniques de déstructuration de l'espace des cubistes étaient considérées comme efficaces. Il n'arrivera jamais à quitter le front malgré ses nombreuses demandes à son ami bien placé, auquel les lettres sont adressées.

Fête de la Musique. Les Bachiques Bouzouks chantent des chansons de 1905 à 1920 - la Belle Époque (Frou-Frou, A la Bastille, le Dénicheur, etc...) de l'avant-guerre, la guerre (la Madelon, la Chanson de Craonne,..) puis l'après-guerre ( La Java de Mistinguett, Mon Homme, La plus bath des javas,...).

Avant de rentrer dans nos quartiers prendre un "panach" à Faidherbe, on écoute le Trio Bujdosó - une contrebasse, une batterie, une guitare - devant l'Institut Hongrois. Ce trio a remporté un succès rapide , et mérité, dans les clubs de Budapest.

Vu par hasard l'exposition sur la Libération de Paris du 19 au 25 août 1944. Des journaux, des photos, des films. Émouvant bien que cela soit assez connu. De Gaulle et son verbe, magistral et grandiose, le général Leclerc sa canne et sa 2ème DB, le général von Choltitz qui signât la reddition de la Wehrmacht et des troupes nazies le 25 août.

Rando le long de l'Orge de Savigny à Brétigny. Belle journée - content de randonner après une si longue période, cela me manquait - le long de l'Orge aménagée, restaurée, entretenue par un syndicat de communes efficace.

Vraiment une belle réussite si près de Paris. Cette zone humide et inondable a empêché toute urbanisation. L'Orge, par endroit, m'a rappelé les torrents de montagne ! On a même vu un héron ! Un bon bol d'air.

Centenaire de la Grande Guerre 1914-1918. Trouvé chez Picard - un des grands libraires parisiens - "une correspondance de guerre de Fernand Léger" publiée par le Centre Pompidou en 1990. Cinquante lettres adressées à un ami d'Argentan couvrant la période de la guerre 1914-1918. Recueil illustré de dessins réalisés sur carte-lettre de la même période acquis par dation en 1985. Un régal. On est au cœur de cette période tragique et de la souffrance humaine. Fernand Léger a connu les tranchées, il était brancardier. Il a vu et compris l'absurdité de cette guerre, il a trouvé les mots justes pour en parler.

Centenaire de la Grande Guerre 1914-1918.
On profite du beau temps pour aller voir sur le parvis de l’Hôtel de ville de Paris l'exposition « 1914-2014 : Stratégique Forêt ! Du camp retranché de Paris à la ceinture verte » réalisée en partenariat avec l'Office National des Forêts et l'IGN. Des photos bien choisies, des plans, des documents. Plusieurs thèmes abordés: la construction de l'ensemble fortifié qui devait protéger Paris, le rôle important du bois dans la construction des tranchées et abris, mais pas seulement, qui a conduit à une surexploitation des forêts, l'importance de la cartographie, des milliers de cartes ont été réalisées, et enfin l'archéologie militaire.

Trouvé sur Internet: Sous le nom de « Camp retranché de Paris » se cache un vaste ensemble de fortifications édifié pour défendre la capitale. Aujourd’hui, les forêts d’Ile-de-France conservent les traces de ce dispositif de défense militaire (tranchées, abris, positions d’artillerie…) dans un rayon de 30 km autour de Paris.

Visite de quelques show-rooms d'éditeurs de tissus d'ameublement rue du Mail, une des plus vieilles de Paris. Mon grand-père y travaillait comme représentant dans "la dentelle", il travaillait avec les industriels de Calais. Je me souviens bien de ce petit bureau à l'entresol, mal éclairé, avec la grande table en bois pour y disposer les échantillons. Je pense pouvoir retrouver l'adresse exacte.

Aller-retour à La Villette. Un vrai dimanche d'été. Le pont flottant tournant sur le canal pour relier les deux berges tout en laissant passer les bateaux ! Des vélos dans tous les sens. Des africaines vendant boissons et spécialités. Les "Brésiliens" qui se réunissent, dans leur coin, en fin d'après-midi. Et là, ils sont capables de faire de la musique pendant des heures, de chanter, de manger et boire. Leur sorbet traditionnel est délicieux. Nouveauté de cette année des chèvres dans un enclos pour entretenir la pelouse !

La Coupe du Monde de Foot au Brésil, c'est parti. Les médias ne parlent plus que de cela. Le drapeau brésilien,

que j'ai toujours aimé avec sa devise « Ordem E Progresso » traduit les liens privilégiés que ce pays a entretenu avec la France. En effet "Ordre et progrès" est la devise du positivisme fondé par le philosophe français Auguste Comte.

A l’occasion du cinquantenaire de l'établissement des relations diplomatiques entre la France et la Chine, Wuhan a organisé du 10 au 13 juin des journées au Centre Culturel de Chine à Paris.

Des photos, des artisans, de nombreux "officiels" en costume noir pour prendre contact avec quelques industriels. J'ai réussi à avoir un petit cadeau, chef d'oeuvre de mauvais goût. On s'est salué longuement avec l'artiste et l'officiel qui m'a offert ce présent.

"Black Coal" -titre stupide - de Diao Yinan n'a pas volé son Ours d'Or au Festival de Berlin. A partir d'une belle ambiance de polar on voit une Chine qui n'est pas celle des cartes postales habituelles. On est à Harbin dans l'extrême nord - la frontière avec la Russie n'est pas loin - il fait froid, très froid, les nuits sont longues, l'éclairage blafard.

Gwei Lun-Wei jolie actrice taïwanaise, au centre de l'intrigue, interprète une jeune femme travaillant dans une blanchisserie. Un policier la file sans cesse (il en tombe amoureux). Le décor c'est cette Chine des années 2000 en pleine mutation, des employées "ennuyées" par leur patron, des ouvriers laissés pour compte, partout la violence et l'ennui. Les premiers plans, autour du "charbon", dont la Chine a tant besoin m'ont rappelé le grand documentariste Wang Bing dans "la route du charbon". Du grand cinéma.

Il semblerait que François Hollande veuille nommer Jacques Toubon comme Défenseur des Droits. Encore une mauvaise idée... On se demande ce qu'il a dans la tête... A 72 ans on pouvait peut-être trouver mieux que ce vieux grognard du Chiraquisme, adeptes des coups tordus, mêlés à tous les scandales de la Mairie de Paris sous Chirac. Il est vrai que c'est un pur produit de l'ENA...Il est où le changement.

Une salle du Musée de la Marine est consacrée à Joseph Vernet (1714-1789), peintre officiel de la Marine, avec un bel ensemble de grands tableaux des ports français. Le site de Dieppe était vraiment fait pour abriter un port que l'on reconnaît avec le quai bordé des riches hôtels particuliers des armateurs et le quartier populaire du Pollet faisant face. Le clocher caractéristique de l’église Saint-Jacques sur la gauche et à droite, au loin, la falaise dont le profil n'a guère changée. Une très belle composition de la grande époque de ce port.

Petite exposition au Musée de la Marine sur le voyage de l’Obélisque de Louxor jusqu'à son installation Place de la Concorde - emplacement évidemment discuté, déjà tout le monde donnait son avis sur tout et rien. Intéressant de voir comment les premiers polytechniciens ont su répondre à ce défi. La foule parisienne est venue assister à l’installation, à l'époque la science fascinait encore. En l'occurrence, à l'époque, il s'agit de nos chers "machines simples" du lycée que l'on étudiait en seconde: un plan incliné "pour diminuer la charge à traîner", des palans "pour augmenter la force qui tirait", des rondins "pour diminuer les frottements". Devant la difficulté de transport, et les frais, la deuxième restera en Égypte et ne sera donnée à l’Égypte qu'en 1981 seulement.

Encore le Luxembourg.
On peut toujours aller au Luxembourg.
Trouvé un beau petit recueil de nouvelles de Pablo Mahler "Derrière les grilles du Luxembourg". Nouvelle développée à partir d'un rien de ce jardin : le carré des chiens où les propriétaires des chiens peuvent se promener avec leur tenu en laisse, la "flotte" de voiliers que les enfants surveillent dans le grand bassin central, la fermeture où les gardiens font de longs rappels à coups de sifflet, etc.

70ème anniversaire du D Day. 70 ans de paix dans une Europe réconciliée. Nombreux chefs d'état, reines et rois et, évidemment, la Reine Elisabeth II très attachée à ces commémorations. Cette année François Hollande a eu la bonne idée d'associer les nombreux civils tués lors des bombardement alliés des villes normandes. Caen, Le Havre, Vire, Lisieux, Saint-Lô, Falaise, etc... seront à reconstruire.

Elisabeth II arrive, en forme, à la gare du Nord en Eurostar. Va ranimer la flamme à l'Arc de Triomphe où François Hollande l'attendait. Digne cérémonie, il ne pleut pas et François Hollande ressemble, enfin, à un Président !

Pour le 25ème anniversaire du massacre de la Place Tian'anmen, qui mit fin au Printemps de Pékin, la police militaire armée occupe plus que jamais la place. Le PC Chinois poursuit le nettoyage de la mémoire. Il redoute toujours les réactions de son peuple. Et toute référence à cette date du 4 juin 1989 est sévèrement surveillée, en particulier, sur Internet.

J'ai trouvé cette photo où le peuple se réunissait avec espoir, en mai-juin 1989, Place Tian'anmen.

Achat de 35 géraniums à Bachir.

Bachir c'est le fleuriste au coin des rues de Montreuil et des Boulets, là depuis des années, tout le quartier le connaît et l'apprécie pour ses prix et la qualité de ses fleurs.

Bien rouges. Ils remplissent nos trois nouveaux bacs. Deux photos l'une du jardin très fleuri à cette époque, l'autre d'un bac bien fourni.

Tzvetan Todorov a écrit en 1994 - il a fallu attendre 50 ans - "Une Tragédie Française" été 1944 Scènes de guerre civile. Le 6 juin 1944 les résistants de Saint-Amand Nontron, petite ville paisible du centre de la France sortent de l'ombre et s'emparent de la ville. Ce sont les seuls à le faire si tôt. Bien trop tôt... La Milice a bien encore les moyens de riposter. Une situation confuse, prise d'otages, négociations, menaces s'installe racontée en détail. On est bien loin de l'histoire officielle. L'exécution de huit miliciens va entraîner l'arrivée d'un homme de main à la sous-préfecture. Son antisémitisme viscéral fera le reste. Rafle en ville de 70 juifs en liaison avec la Gestapo. Les hommes au nombre de trente six seront jetés vivants, à moitié assommés, dans trois puits d'une ferme isolée, abandonnée à Guerry. Seul l'un d'entre eux, qu'il faut citer, Charles Kramelsen, arrivera à en réchapper et pourra témoigner. Ce sera "la tragédie des puits de Guerry", dont j'avais entendu parler sans en connaître le déroulement.

Déjà le mois de juin avec ses jours les plus longs... Commençons le par une photo commentée.

Une des allégories de la grandiose statue de Jules Dalou "Le triomphe de la République", place de la Nation, est dédiée au Travail . Un forgeron bien bâti, en sabot et tablier de cuir, porte une masse imposante, à ses pieds un enfant porte un gros livre et un sac où l'on voit même un compas, allégorie de l'Instruction. Vraiment une autre époque. Cette statue fut inaugurée en 1899.