Centenaire de la Grande Guerre 1914-1918.
Fernand Léger bénéficiait déjà d'une certaine notoriété à la déclaration de guerre. Il avait vendu quelques œuvres.
Sa foi en l'homme et la science ne fut pas ébranler, en particulier, grâce au contact des "poilus". Les lettres reflètent bien cet état d'esprit. C'est en cela que ses lettres de guerre sont si riches.
Texte trouvé sur Internet: Dans les conditions extrêmes de la guerre et des tranchées, il poursuit son travail, exécutant de nombreux dessins. « Il dessinait aux heures de repos, dans le gourbi et quelques fois dans les tranchées. Certains dessins gardent la trace de la pluie, d’autres sont déchirés, presque tous sont faits sur du gros papier d’emballage », témoigne l’écrivain russe Ilya Ehrenbourg qui a bien connu Léger.
Comme il le dira rétrospectivement, dans un entretien en 1949, au contact des hommes qu’il rencontre, « des mineurs, des terrassiers, des artisans du bois et du fer », Léger est touché par « la richesse, la variété, l’humour, la perfection de certains types d’hommes… leur sens exact du réel utile, de sa valeur pratique, son application opportune au milieu de ce drame… ».
C’est pourquoi la guerre n’amenuise pas sa foi en l’humanité, ni sa confiance en la capacité des hommes à maîtriser les machines.
mardi 24 juin 2014
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