Carte de voeux pour l'année du tigre envoyée par ma nièce chinoise "Dan Dan".

mardi 28 février 2017

Mardi Gras - Je ne parlerai pas de ma grand-mère paternelle que j'adorais, je l'ai déjà fait...
Mais je respecte la tradition des crêpes. J'en achète 6 - natures - à ma petite boulangère qui m'en donne une gratuite ! Encore une tradition que j'aime...

lundi 27 février 2017

Lecture d'un livre d'entretiens d'Annie Ernaux "Le vrai lieu". Elle parle de l'écriture, de l'écriture de ses différents livres. Toujours avec justesse et concision. C'est comme si elle me parlait à l'oreille. Je pourrais relever des citations, des phrases, des paragraphes extraits de ce livre - les commenter et montrer en quoi ils nous touchent. Une peut-être p.83 :... ce que représente pour moi écrire. C'est descendre dans la réalité sociale, la réalité des femmes, la réalité de l'Histoire, de ce que nous avons vécu de façon collective mais au travers de ce que j'ai vécu personnellement.
"Le vrai lieu" c'est évidemment l'écriture.
Je la tiens plus que jamais pour la plus grande écrivaine vivante.

dimanche 26 février 2017

Belle petite exposition au musée Cognacq-Jay :"Venise en fête de Tiepolo à Guardi". Pas de découvertes bien sûr, on y va pour le plaisir de voir et revoir les maîtres Tiepolo, Guardi, Longhi
que l'on connaît moins, mais surtout Venise du XVIIIe du temps de sa splendeur se donnant en spectacle aux voyageurs du monde entier et aux vénitiens - patriarcat et peuple mêlés. Bals, concerts, opéras, régates, grandes réceptions d'Ambassadeurs, sortie du Doge de San Marco, théâtre sur quelques tréteaux, bonimenteurs, charlatans, montreurs d'animaux sauvages, jeux divers, sans oublier évidemment le Carnaval fréquenté par toute l'Europe dès le XVIe siècle.
Au XVIIIe Venise est une fête.
Je trouve que ce tableau "Entrée du Comte de Gergy Ambassadeur de France à Venise, au Palais des Doges, le 5 novembre 1726" de Luca Carlevarjis (Udine 1663- Venise 1730)restitue bien le ciel et le lumière de Venise.

samedi 25 février 2017

Comme la Littérature, la Politique est une passion Française mais la semaine qui vient de s'écouler n'a pas donné un beau visage à cette dernière. La corruption qui gagne, des accords d'appareils pour quelques sièges de députés - en ce moment ils ont tous peur de la colère populaire - accords habillés de programmes et de promesses farfelues. Ils défendent leurs "convictions". Qui peut encore croire à tout ce charabia ? J'imagine ce qu'un Paul Léautaud - qui n'a jamais voté - en dirait...

vendredi 24 février 2017

Banal vendredi. Jing travaille. Reprise des cours de gym après l'arrêt des vacances. Content malgré la difficulté de ces cours où chacun doit donner son maximum. L'après-midi "tarot" avec les vieux du club de quartier - juste le boulevard Voltaire à traverser. Le Tarot m'amuse toujours beaucoup.

jeudi 23 février 2017

Le Président-Normal - bunkerisé dans son palais - a su utiliser comme personne la police à des fins politiques et personnelles. Devant le Palais de l’Élysée les Gardes républicains habituels auxquels s'ajoutent des policiers en tenue, en civil s'agitant en tout sens - un Commandant commandant un Capitaine, etc... Des voitures banalisées, des motards, etc... Rue neutralisée comme on dit. Impossible d'exprimer le moindre mécontentement. Il serait vite réprimé avec violence.
Aujourd'hui pour venir à bout de quelques centaines de lycéens manifestant, Place de la Nation, contre les violences policières des centaines de CRS, des gardes mobiles, des brigades en civil. Tirs de grenade. Des Charges. Des interpellations. Des blessés, encore et toujours. Hélicoptère survolant le quartier pendant plus de deux heures.
La Démocratie est encore loin d'être adulte dans notre pays.

mercredi 22 février 2017

Passionné d'histoire j'ai apprécié l'exposition -organisée à la Mairie du 4e par la FNACA - sur l'Algérie et la France de la colonisation sous Charles X en 1830 jusqu'au cessez-le-feu du 19 mars 1962. Évidemment c'est la guerre d'Algérie - on a mis du temps à utiliser ce mot guerre - commencée par la Toussaint sanglante du 1er novembre 1954 puis le rappel des appelés de plus en plus nombreux dès 1956 qui occupe la plus grande place. Le putsch manqué des généraux. Les attentats de l'OAS. Les soubresauts plus ou moins violents. Les accords d'Évian. Le cessez-le-feu, enfin, le 19 mars 1962.
Un enchaînement dont je me souviens malgré mon jeune âge à l'époque - les blindés devant l'Assemblée Nationale m'avaient impressionné. En France on ne parlait que des "événements" avec inquiétude devant le déferlement de violence.

mardi 21 février 2017

La galerie Xinhua (« Agence Chine nouvelle »)85 rue du Fbg Saint-Honoré expose cette semaine un artiste chinois Song Dong.

Peinture abstraite très colorée par projection sans doute sur toile. Bien que le rendu sur tissus soit plus convaincant rien de bien original.

Par contre comme tous les chinois il ne doute de rien et sait se faire de la publicité pas très loin de l’Élysée que l'on aperçoit en arrière plan. Il a une bonne tête même si on a l'impression qu'il se moque un peu.

lundi 20 février 2017

Pour prendre le contre-pied des nombreux livres à la gloire de la capitale une professeure de littérature a réalisé une anthologie de textes divers pour célébrer le désamour de Paris que chacun peut avoir. L'agitation - le bruit - la crise du logement - la saleté - la boue quand les rues n'avaient pas de trottoirs comme à Londres - le snobisme des Parisiens etc...
En introduction elle cite Alphonse Karr : "Le vrai Parisien n'aime pas Paris, mais il ne peut vivre ailleurs".
Amusant, décapant, salutaire.

dimanche 19 février 2017

Été voir un Jean-Pierre Mocky "Les Saisons du plaisir" (1988) dans son cinéma de la rue des Écoles. Un centenaire richissime parfumeur- Charles Vanel - qui vient de se marier - Denise Grey - réunit, comme chaque année sa famille, ses collaborateurs, des mannequins dans son magnifique château. Cette année le bruit court qu'il va céder sa place... Tout ce petit monde s'agite, intrigue bien sûr mais surtout mange, assouvit ses passions. C'est sans oublier que Mocky aime la loufoquerie et les dérèglements - alerte où l'on se retrouve à la cave, la fille du couple qui s'échappe dans la nature. Du grand Mocky avec comme d'habitude une pléiade d'acteurs (une cinquantaine cf le lien qui en donne la liste) qui jouent pour le plaisir et pour Mocky.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Saisons_du_plaisir
Une scène du film avec l'excellent Darry Cowl!

vendredi 17 février 2017

Édifiante exposition à la galerie"frank elbaz" - sans majuscules - "Des galeries d'art sous l'occupation. Une histoire de l'histoire de l'art". Une exposition comme je les aime qui ne se veut pas exhaustive mais émouvante.
Le titre du Monde - un bel article qui attire beaucoup de visiteurs à la galerie - résume bien le problème de l'aryanisation des biens des juifs ou de leur spoliation: Sous l'occupation, le malheur des juifs a fait le bonheur du marché de l'art..
Le galériste René Gimpel n'a pas eu la chance d'un Paul Rosenberg - grand-père de la médiatique Anne Sinclair - qui exilé à New-York a pu rentré en France dès septembre 1945.

jeudi 16 février 2017

Lecture dans la soirée d'un petit roman assez drôle sur le "règne" - on ne peut pas dire autrement en France - de François Hollande: "La démence de François - AVC à l’Élysée" - écrit sous pseudonyme d'un familier du pouvoir qu'il soit de gauche ou de droite. Jean-Pierre Jouyet est servi - il fut ministre sous Sarkozy avant d'être Secrétaire Général du "Palais" comme meilleur ami du Président... Les éditorialistes genre Laurent Joffrin, Alain Duhamel le sont aussi.
Quand va-t-on changer ces institutions qui ne favorisent que l'irresponsabilité au sens politique - c'est à dire que l'on ne rend compte de rien à personne ?

mercredi 15 février 2017

Hier soir inauguration de l'exposition "Ile de la Cité Horizon 2040" avec l'architecte Dominique Perrault mandaté par le Président lui-même. Rien que du beau monde, on est entre soi. Ouverte au public aujourd'hui je suis allé voir ce projet urbanistique par intérêt, curiosité et constaté le travail réalisé en face de mon balcon-nord dans l'immense atelier de l'architecte-vedette par une foule de stagiaires.
L'idée c'est de promouvoir une meilleur circulation à l'aide d'une allée centrale comme on le voit dans la vue ci-dessous. De bonnes intentions il faudra voir ce que cela donne à l'arrivée. Peut-être que ce sera une "mission" qui restera lettre-morte...
Ce que je crains, comme certains, c'est le triomphe de "l'Homo Festivus" (Philippe Murray)comme ces deux vues le laissent penser... Anne Hidalgo, grande prêtresse de la "boboïsation" était là...

mardi 14 février 2017

Hier je parlais du Prix Décembre qui se veut un anti-Goncourt, richement doté par Pierre Bergé. Voici la liste des membres du jury: Laure Adler, Pierre Bergé, Michel Crépu, Charles Dantzig, Cécile Guilbert, Patricia Martin, Éric Neuhoff, Dominique Noguez, Amélie Nothomb, Josyane Savigneau, Philippe Sollers et Arnaud Viviant avec une présidence tournante, Josyane Savigneau en 2015. Je les cite tous, tous les mandarins des lettres sont là. Philippe Sollers bien sûr mais aussi la papesse des lettres Josyane Savigneau. Je les connais tous pour des raisons diverses (sauf Dominique Noguez dont je ne connais que le nom!).
L'importance accordée à ces Prix est une spécificité française où la Littérature joue un grand rôle - pense-t-on. Pour combien de temps encore ?
Quelques membres du jury avec Pierre Bergé remettant le Prix à Christine Angot.

lundi 13 février 2017

Christine Angot a reçu le Prix Décembre 2015 pour son livre "Un amour impossible" que je viens de lire. C'est facile à lire. C'est sûr. Sinon l'amour impossible c'est celui de sa mère qui a élevé seule la petite Christine reconnue que fort tard et de son père. Les raisons sont diverses. Père incestueux dont elle a beaucoup parlé. Là aussi des raisons sont avancées dans le livre. Mais aussi l'amour d'une fille pour sa mère et inversement.
Une histoire de famille qui débute à Châteauroux dans les années d'après-guerre. Le tout raconté dans le style "Angot" - beaucoup de dialogues, des phrases courtes - parfois un seul mot - qui donnent de la force à ce récit. Du Angot.

dimanche 12 février 2017

Elle est belle la "police de proximité" promise par le clown-triste de l’Élysée ! Il aura su créer un climat de haine et de violence comme personne. On n'entend pas beaucoup les belle âmes "socialistes" protester - ni même la vice-présidente toujours là pour ajouter son grain de sel... J'en ai souvent parler car si j'ai participé à un combat dans ma jeunesse c'était bien pour promouvoir la non-violence.
Aulnay-sous-bois le 10 février - Photo publiée dans Le Monde

samedi 11 février 2017

Cela faisait bien longtemps que je n'avais été voir un film américain."Manchester by the sea" - bonne critique de toute part - ne m'a pas déçu sans être réellement transporté (je crois que je suis vraiment trop européen).
Manchester-by-the-Sea (Massachusetts)- petite cité américaine en bord de l'atlantique au nord - beaucoup de neige.
Lee (Casey Affleck) perd son frère qui était pêcheur, il doit être le tuteur de son fils encore mineur dont la mère l'a quitté pour vivre avec un autre. Cela complique la vie de Lee déjà difficile - traumatisé par la mort de se deux filles dans l'incendie de sa maison, sa femme (la lumineuse et simple Michelle Williams)l'ayant quitté, il travaille dans la ville voisine éloigné des siens.
Un beau mélodrame avec en toile de fond la vie, pas si facile que l'on veut bien le croire de ces américains moyens.


vendredi 10 février 2017

Je lis toutes les œuvres de Benoit Duteurtre - conseillé par le regretté Pascal Sevran. Son dernier roman "Livre pour adultes" m'a enchanté. Il écrit bien. Il parle de notre époque et du monde qui va avec justesse et une nostalgie bienveillante - on n'est pas dans le "c'était mieux avant" que je déteste. Tourisme de masse, disparition du monde paysan dans un pays de moyenne montagne comme les Vosges, l'ambiance d'une maison de retraite médicalisée du groupe "Koran" sont quelques uns des thèmes abordés.
"Livre pour adultes", on devient adulte quand on peut se tourner vers son passé pour envisager l'avenir.

jeudi 9 février 2017

Visite au Pavillon de l'Arsenal de l'exposition "Paris Haussmann".
Scan d'un document mis à disposition du public montrant la façade des immeubles haussmanniens. La seule chose que j'ai réellement appris c'est que ces immeubles ont permis à Paris d'avoir une des densités parmi les plus élevées du monde. Aujourd'hui j'ai senti un peu de tristesse devant les quartiers entièrement transformés ou pour le moins de la monotonie.

mercredi 8 février 2017

Je souhaitais visiter l'exposition sur le "Bauhaus" - mouvement qui me passionne et que je connais quelque peu. Queue et cohue devant la caisse m'y font renoncer. Je vais alors à la FNAC acheter quatre CD de musique classique, parmi ces CD les ouvertures et préludes des opéras de Wagner par l'Orchestre Philharmonique de Berlin dirigé par Herbert von Karajan.
Je ne connaissais pas, vraiment grandiose ! Commentaire rapporté par Paul Léautaud le 16 mai 1933 à propos de la musique de Wagner- quand l'Allemagne hitlérienne inquiétait l'Europe - "C'est très beau. Pourtant je n'ai pu entendre jusqu'au bout. J'ai fermé. Ces cris guerriers, ces vociférations dominatrices... J'étais excédé." Auquel il répond : "Je lui est dit à cela que c'est en effet très allemand."
De toute manière il n'aime pas la musique, ni même le bruit bien sûr. Il parle de "ces imbéciles à TSF" "de les voir obligés de fermer leurs boîtes à vacarme"

mardi 7 février 2017

Je me suis toujours intéressé à la politique - parfois même j'en fus acteur, il y a bien longtemps... - mais je ne vais guère en parler dans ce blog. Par contre j'en dis tout le mal qui s'impose dans mon journal écrit classiquement.

lundi 6 février 2017

Mes dernières lectures :"Des soldats Noirs face au Reich. Les massacres racistes de 1940" aux PUF. Le titre se suffit à lui-même, mais ce qui est frappant c'est la combativité de certains régiments - qui ont lutté avec détermination face aux troupes allemandes. Détermination à opposer à la classe politique qui s'est rendue sans combattre...
"Un souvenir" de Michel Déon pour suivre un conseil du "Masque et la Plume". Michel Déon décédé en décembre dernier. Je n'avais rien lu de cet écrivain. "Un souvenir" m'a plu - un français 50 ans après un séjour en Angleterre retourne sur les lieux qu'il a fréquenté -avant la guerre de plus - à la recherche d'un amour resté platonique.

dimanche 5 février 2017

Pour fêter le Nouvel An Chinois, après la déconvenue de samedi dernier, je suis allé au Carreau du Temple plutôt que le grand défilé du XIIIe trop récupéré par les politicards - barriéage, contrôle des sacs, CRS en nombre et armés! Je me souviens des premiers défilés plein de spontanéité, de chaleur humaine.
Là une ambiance bon enfant et conviviale. Des danseuses pleines de grâce, des stands divers. On mange, on boit, on discute. Tout le monde est content.
Une belle danse du lion par une troupe de jeunes - ainsi les mauvais esprits seront éloignés jusqu'à l'année prochaine.

samedi 4 février 2017

Encore une fois le concert "Mélomania" nous a enchanté avec Robert Millardet au piano. Au programme 13 pièces de Schumann Scènes d'Enfants op.16 et la Sonate en la majeur D 569 de Schubert.

Alain Kremski, l'âme de Mélomania, dans son programme présente ce pianiste comme Schubertien. Un grand récital de piano.

vendredi 3 février 2017

Hier c'était la chandeleur. Pour mon dîner je me suis réchauffé quelques galettes - Picard ! - et quelques crêpes de mon boulanger.
Et ne peux que me souvenir de ma grand-mère paternelle qui tenait tant à cette tradition.

jeudi 2 février 2017

Balade de l'après-midi avec le Club des Amis au Parc de Sceaux. Quelques anciens mais les adhérents se renouvellent. Grand tour classique du canal. Des foulques d'eau. Des statues. Des arbres.
Les dentelles de buis recréées - en 2014 - selon les plans de Le Nôtre à la fin du XVIIe devant le château m'enchantent. Là encore c'est le génie du classicisme français.

mercredi 1 février 2017

Je cherchais une photo à commenter pour commencer le mois. J'ai trouvé celle du "Jean" sur son tracteur en août 1971. Maire de son petit village de Bonzée-en-Woëvre (Meuse) reconstruit entièrement après la guerre de 14 Jean Lacroix était un être exceptionnel entièrement dévoué à son pays. Il m'a beaucoup marqué. J'ai passé des mois avec lui et sa famille et cette photo m'accompagne depuis ... 46 ans!
J'ai appris très récemment, par Internet, son décès en 2008.