Carte de voeux pour l'année du tigre envoyée par ma nièce chinoise "Dan Dan".

samedi 9 juin 2012

Entrée T de mon "Abécédaire amoureux de Paris" Tas de bois – Rendez-vous des étudiants de la faculté des Sciences dans les années 1967-68 pour les « AG » - assemblée générale. C'était au tout début de la construction de ce grand campus de Jussieu, toujours en travaux, jamais vraiment fini. Seules quelques tours existaient, il se trouve vers la tour 32, une des premières construites. Les meneurs montaient sur le tas de bois et se trouvaient ainsi légèrement au-dessus de l'auditoire. Il faudrait retrouver un tract de cette époque ! Je vais chercher dans mes archives. En fait il s'agissait d'une oeuvre d'art construite grâce au 1% culturel . A l'époque (depuis 1951) on devait consacrer 1% à l'installation d'oeuvre dans les créations architecturales publiques. Cette procédure a été abrogée depuis, du moins, dans l'éducation nationale. Voilà ce que j'ai trouvé sur ce tas de bois sur Internet : « « Le Labyrinthe » commandé à François Stahly en 1966 appelé aussi « Forêt pétrifiée », est constitué d’un ensemble d’éléments en bois débités – d'où son nom - dans des formes diverses imaginées par l’artiste, assemblés de manière traditionnelle autour d’un socle en maçonnerie et reposant sur un lit de galets. Cette installation de 30 m x 10 m (hauteur maximale 5 m) occupait une grande partie du patio 22-33 et permettait de masquer le dispositif d’évacuation des vapeurs provenant des ateliers situés en-dessous. En 1982 l’artiste remit lui-même le Labyrinthe en état, mais depuis, l’œuvre s’est détériorée avec le temps. » Il faut que j'aille la revoir si elle existe encore après la désamiantation du campus de Jussieu. Commentaire sur ce choix de « Tas de bois »pour l'entrée T de cet Abécédaire. Il est, sans doute, un peu provocateur mais l'Art dans la rue, les jardins, les institutions, les écoles,... est un des charmes de Paris pour le flâneur. Puis finalement c'était une oeuvre d'art assez réussie que les étudiants avaient vite adopté. Une de mes oeuvres préférées est « La Bicyclette ensevelie » dans la Parc de la Villette. La sculpture de Dubuffet dans la cour de la Caisse des Dépôts et Consignations quai Anatole France, bien mal placée, est unique. Celle du Jeu de Paume est plus accessible et tout aussi intéressante. J'aurai pu choisir « Topol » jolie aphérèse de Boulevard Sébastopol – et parler, entre autre, d'argot. J'aurai pu choisir « Touriste » – et, encore une fois, assassiner le tourisme de masse, quand on voit ces imbéciles regarder et photographier les « Cadenas d'amour » du beau petit Pont de l'Archevéché (inauguré en 1828 par Louis-Philippe) au lieu d'admirer le chevet de Notre-Dame... !

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