Carte de voeux pour l'année du tigre envoyée par ma nièce chinoise "Dan Dan".

dimanche 24 mai 2020

samedi 23 mai 2020

vendredi 22 mai 2020

Quel plaisir de retrouver le marché d'Aligre ! S'y promener en chemisette par un beau temps. Acheter fruits et légumes à des marchands que l'on connaît depuis 20 ans pour certains ! J'ai même senti les parisiens - toujours grognons - heureux. Une belle sensation. Le bonheur! Bonheur impossible sans liberté... Liberté, liberté.

jeudi 21 mai 2020

Jeudi de l'Ascension. Très content de revoir notre petite femme de ménage qui est restée confinée, sans travail, pendant deux mois. Aujourd'hui elle est là, souriante. Elle ne chôme pas, il y a du travail... Quand elle partira "la maison" sera propre et rangée.

mercredi 20 mai 2020

J'ai mis à profit ces deux mois d'assignation à résidence [forcés] pour faire de grands rangements - affaires personnels, papiers administratifs, papiers de famille. Regrouper. Détruire. Classer. Et aussi le désherbage des bibliothèques - un sacré travail, on a toujours du mal à se séparer de livres non lus ou sans intérêts. Aujourd'hui je remets tout en place pour que demain on puisse faire le ménage "à fond".

mardi 19 mai 2020

Hier on a appris la mort de Michel Piccoli (94 ans). Immense acteur, depuis 1945. Il sera irremplaçable. Un monument qui a tourné avec les plus grands. Sincèrement engagé il doit sa renommée à son seul talent. Ce n'était pas une "vedette à scandales". Tous les films que j'ai vus avec ce grand m'ont emballé - je ne l'ai jamais vu au théâtre où il était très actif aussi. Les derniers films qui me viennent en tête sont "Le Mépris" de Godard avec Brigitte Bardot ["Et mes fesses, tu les aimes mes fesses ?" Inoubliable!], "Habemus Papam" de Nanni Moretti un petit chef d'oeuvre, tous les films de Luis Buñuel bien sûr du "Journal d'une femme de chambre" à "Belle de jour" en passant par "Le charme discret de la Bourgeoisie", sans oublier "La grande Bouffe" de Marco Ferreri qui fit scandale.

lundi 18 mai 2020

Ça y est ! Tout repart comme si de rien n'était...
Le Figaro Madame a posé trois questions bien gnangnan à quelques "stars": Qu’avez-vous envie de revoir ?
Qu’avez-vous envie de ne plus revoir ?
Quel regard portez vous sur le monde qui se profile ?
Beaucoup veulent revoir la mer. Moi aussi ! Seule Virginie Efira sort des banalités d'usage en souhaitant revoir une manifestation de gilets jaunes. Elle a bien raison. Moi aussi !

dimanche 17 mai 2020

Le monde d’après. Belle promenade à vélo avec Jing pour revoir Paris. Les quais de la Seine face à Notre-Dame. On s'arrête un long moment pour l'admirer. Place Saint-Sulpice. Passage devant Saint-Germain-des-Prés. Place de Furstenberg chère à Delacroix - mon rêve d'y habiter ! Le Pont-Neuf. Retour par la rue de Rivoli et le Faubourg Saint-Antoine riche de son histoire.

samedi 16 mai 2020

Le monde d’après. Ça y est ! Premier week-end de déconfinement. Pas d'inquiétude à avoir. Il fait beau, le soleil est de la partie. Les gens, surtout les jeunes consomment à nouveau. Les bobos , contents de retrouver leur entre-soi, boivent un verre, assis tranquillement le long des quais. Des matelas parterre pour ceux qui n'ont plus que la rue pour dormir. Ils sont nombreux mais on n'y prête pas attention.

vendredi 15 mai 2020

Le monde d’après. Voilà bientôt une semaine que "la vie "reprend. Comme Michel Houellebecq dans sa lettre du lundi 4 mai dont je prends connaissance seulement maintenant je ne crois pas à un monde meilleur... Il écrit: "... Déjà, je ne crois pas une demi-seconde aux déclarations du genre « rien ne sera plus jamais comme avant ». Au contraire, tout restera exactement pareil. Le déroulement de cette épidé­mie est même remarquablement normal..."Et en conclusion :... "Nous ne nous réveillerons pas, après le confinement, dans un nouveau monde; ce sera le même, en un peu pire." Magnifique lettre! Lucidité que je partage - j'ai toujours été lucide [Je me souviens d'un prof de math à l'université qui nous avait souhaité dans ses vœux de début d'année de l'être...]

jeudi 14 mai 2020

Le monde d’après. La vie reprend dit-on. Une "vie" sans cinémas, sans musées, sans spectacles vivants, sans clubs de loisir,sans réunions, sans AG, sans meetings, sans manifestations. Sans... Sans... Sans. Mais toujours, hélas, avec Macron...

mercredi 13 mai 2020

Le monde d’après. Troisième journée de déconfinement.
Les "gens" sont comme sonnés, désemparés - sauf ceux qui ont du travailler dur ou ceux qui sont dans la misère - on en voit partout. Beaucoup de camions, camionnettes, livreurs en tout genre pour réapprovisionner les magasins qui rouvrent doucement. Je fais encore et toujours du vélo en observant ce monde qui ne me plaît plus vraiment...

mardi 12 mai 2020

Le monde d’après. Deuxième journée de déconfinement.
Ce matin une belle queue de clients devant le salon de coiffure tenu par deux indiens. En deux mois les cheveux ont poussé ! Ils reprennent le travail aujourd'hui; la coupe est simplement passée de 9 à 10 € ! J'aime celui qui me coupe les cheveux - toujours calme, un sourire au coin des lèvres, pas bavard avec son gros ventre je ne peut m'empêcher de penser à Bouddha ! Une estime réciproque.

lundi 11 mai 2020

Le monde d’après. Premier jour de déconfinement. On déconfine. On parle tous maintenant cette affreuse novlangue[langue inventée par George Orwell pour son roman 1984 (publié en 1949)]. Nos énarques l'utilisent au maximum pour marquer leur supériorité, ils sont même très créatifs. Alors déconfinons...
Sinon quatre pages d'enquêtes dans Le Monde pour raconter comment le stock de masques a disparu. Un incroyable imbroglio entre organismes chargés de "notre" santé. Des batailles d'ego entre petits ambitieux qui ont conduit à la destruction jusqu'au début de cette épidémie. Petits ambitieux au cœur de la macronie...

dimanche 10 mai 2020

Chronique de l'épidémie de Coronavirus. Le monde d’après.
10 mai 2020 55ème et dernier jour d'assignation à résidence [Nos médiocres autocrates disent "confinement"]
10 mai 1981 Victoire de François Mitterrand. Enfin l'alternance. Je me souviens de l'émotion soulevée par cette victoire.
10 mai 1968 Nuit des barricades au Quartier Latin. Le lendemain la France basculera dans la grève générale.
10 mai 1940 Invasion de la Belgique et de la France par Hitler avec le succès que l'on connaît...
10 mai 1936 Suite à la victoire électorale du Front Populaire la droite et l'extrême-droite manifeste devant la statue de Jeanne d'Arc Place des Pyramides.[Tradition reprise par Jean-Marie Le Pen ]. Un vaste mouvement de grève commencera le lendemain depuis les usines Breguet du Havre pour s'étendre à toute la France.
10 mai 1919 Mon grand-père n'était pas démobilisé. Il se touvait encore à Mourmansk avec le corps expéditionnaire franco-britannique
A quoi ressemblera le 11 mai 2020 ?

samedi 9 mai 2020

Chronique de l'épidémie de Coronavirus. Journée de l'Europe
Ma pauvre Europe, elle est vraiment malade...
Le monde d’après. Vincent Lindon a écrit un beau texte, qu'il nous lit avec talent, sur ce qui nous est arrivé. Il dresse un terrible réquisitoire contre Macron en reprenant en détail les trois ans qui viennent de s'écouler. Tout y passe. La longue grève des hôpitaux, les gilets jaunes et les violences policières, l'affaire Benalla, etc..
"...comment avons-nous pu en arriver là ? À cette situation inédite, littéralement stupéfiante..." dit-il. Oui comment? Indignation légitime de sa part, lui qui a toujours dénoncé le libéralisme -sans faire partie des signeurs de pétitions sans lendemain. Je le trouve sincère. Pour ma part j'ajouterai que c'est la folie des hommes qui nous a mené là où nous en sommes. Comme toujours.
https://youtu.be/EdZBZUN2t-4 Lien de la vidéo.

vendredi 8 mai 2020

Chronique de l'épidémie de Coronavirus. Armistice du 8 mai 1945
"La femme fatale" de Raphaêlle Bacquet et Ariane Chemin, grands reporters au Monde, fait le récit de la campagne électorale de 2007 de Ségolène Royal. Où comment le PS en est arrivé là. Impréparation, détestation. Journalistes complaisants, traîtres, sondeurs omniprésents, apparatchiks. Quelle cuisine électorale nauséabonde ! Un entre-soi qui dure depuis Jospin qui aboutira à l'élection de Macron (2017). On ne parle jamais des français encore moins de la France.

jeudi 7 mai 2020

Chronique de l'épidémie de Coronavirus. Le monde d’après.
Ce que je craignais hier se met en place. C'était bien la rentrée de Nicolas Hulot. 4 pages dans Le Monde avec photo dans sa propriété (3 millions d'euros avec les travaux !) de Saint-Lunaire donnant sur la mer. N'est ce pas un peu trop ? Quand à la Maire de Paris elle signe, lundi, une pétition contre la reprise des écoles pour mieux l'organiser le lendemain. Alors que les petits parisiens que je vois partout jouer entre eux seront contents de reprendre. Ces comportements on n'en veux plus et j'ai encore envie de rêver à un monde meilleur!

mercredi 6 mai 2020

Chronique de l'épidémie de Coronavirus. Le monde d’après.
Le "déconfinement" approche et l'on voit les donneurs de leçons, les experts et même les "écologistes" resurgir. Ce matin c'est Alain Minc interviewé avec complaisance à France-Inter. Après le journal de 8 heures c'est au tour du producteur de TF1 Nicolas Hulot [ancien ministre de la parole]. Personne ne l'écoute mais il faut relancer "sa petite boutique"... Il sera "renvoyé dans ses buts" dans la journée. Pour "Le Monde" d'aujourd'hui c'est une interview pleine page de Jack Lang - vieillissant mais toujours là - avec une belle photo Place des Vosges [petit endroit populaire comme chacun sait]...

mardi 5 mai 2020

Chronique de l'épidémie de Coronavirus. Le monde d’après.
La Chine veut tirer parti de cette catastrophe mondiale pour imposer son modèle autoritaire au reste du monde alors que ce virus, ironie du sort, vient de Wuhan en Chine... La Chine de Xi est devenue agressive et son ambassadeur en France est en pointe dans le dénigrement de nos démocraties occidentales. Un bon "loup combattant" bien formé à l'agitprop. Mensonges, contre-vérité, montage vidéo. Il fut convoqué par notre ministre des affaires étrangères. Cela ne l'a pas empêché de continuer.
http://www.amb-chine.fr/fra/

lundi 4 mai 2020

Chronique de l'épidémie de Coronavirus. Le monde d’après.
Hier, promenade à vélo où je prends ces enfants contents de se retrouver à jouer devant leur école. Ils sont joyeux, moi aussi...
Ce matin tout le lobby habituel- Mairie de Paris en tête, syndicats d'enseignants du primaire, parents d'élèves fonctionnaires - proteste contre la volonté de rouvrir les écoles - et tout cela bien sûr dans l'intérêt des enfants... Encore les nantis et profiteurs qui défendent leurs petits intérêts avec la mesquinerie insaisissable qui les caractérise... Je suis écœuré et même révolté.

dimanche 3 mai 2020

Chronique de l'épidémie de Coronavirus. Lecture.
Varlam Chalamov dans les "Récits de la Kolyma" raconte le quotidien des victimes de la folie meurtrière de Staline. La Kolyma c'est l'extrême nord-est de la Sibérie où l'on ne pouvait arriver qu'en bateau. Parcours de 17 ans (1937-1953) dans le "pays de la mort blanche". Il a commencé par le terrassement dans les mines d'or - c'était le but industriel de l'exploitation de cette contrée. Des rations alimentaires insuffisantes, des gelures, des épidémies de scorbut et de dysenterie, des bagarres entre détenus, des coups. Le tout raconté avec le fatalisme russe... Transporté en tant que "crevard" dans un hôpital il sera sauf grâce à un médecin qui l'enverra faire une formation d'aide-médecin. Un miracle exceptionnel.

samedi 2 mai 2020

Chronique de l'épidémie de Coronavirus.
Les églises restant ouvertes, j'ai visité l'église Saint-Ambroise - une façade avec deux hautes tours pour en imposer. Édifice du Second Empire (1853-69) au temps du cléricalisme qui faisait loi...
Des statues de saints vénérés comme cette Sainte-Geneviève sans grâce, presque vulgaires. Rien à voir avec une petite chapelle Romane de campagne. Un intérieur saint-sulpicien incroyable.

vendredi 1 mai 2020

Chronique de l'épidémie de Coronavirus. Fête du Travail.
Pas facile de choisir une photo pour commencer le mois selon la tradition. Une "bonne"? Un arbre remarquable ? Un portrait d'Hidalgo marqué par la méchanceté ? Finalement un jour de 1er mai il n'est pas mauvais de rappeler les violences menées par la "police" du pouvoir à l'encontre de manifestants. Ce n'était pas il y a si longtemps. [N'oublions pas le 1er mai 2018 avec l'affaire Benalla]
Une scène innommable trop souvent vu dans notre pays...

jeudi 30 avril 2020

Chronique de l'épidémie de Coronavirus.
Même pendant cette période de confinement, contrairement à beaucoup de mes contemporains [d'où mon décalage], je regarde très peu la télévision - jamais la grand messe du 20h (une souffrance pour moi quand je devais la regarder avec mes parents), de séries, de jeux stupides et dégradants parfois, etc. J'aime certains directs ou des émissions que je choisis - et il y en a très peu en ce moment.
J'ai la chance de ne pas être un enfant de la télé. Mes parents ont acheté un poste très tardivement - j'avais quitté alors le foyer familial. Mon père n'en voulait pas et du jour où un poste est entré il est devenu accroc...

mercredi 29 avril 2020

Chronique de l'épidémie de Coronavirus.
Hier notre premier ministre a esquissé les procédures du déconfinement prévu pour le 11 mai - si on est sage... c'est à dire si le virus "ne circule plus trop !" Vraiment pas réjouissant. Pour ma part je pourrai sortir sans Attestation de déplacement dérogatoire ! Les petits commerces vont pouvoir ouvrir à nouveau et les gens aller travailler - dans des métros bondés? mais heureusement les masques sont là ! Les fameux masques dont tout le monde parle que l'on commence à voir.
Et pour les vacances d'été ? Qu'en est-il? C'est mon souci principal.

mardi 28 avril 2020

Chronique de l'épidémie de Coronavirus.
La voilà la journée dont je parlais hier... Lever - Petit déjeuner - Petit rangement - Douche - Une heure ou deux "libres" avant le repas de midi - Lecture du Monde (quand la Poste a bien voulu le distribuer)- Sieste - déjà quatre heures - un peu de temps avant le dîner et après - Musique - Vidéos sur Internet - puis Coucher... Voilà une journée de confiné [moi]. Le lendemain ça recommence... Sinon je joue avec les sorties "dérogatoires" - à pied ou à vélo, le matin ou en fin d'après-midi - pour ne pas mourir de faim et/ou bouger. Petit plaisir qu'il faut apprécier...

lundi 27 avril 2020

Chronique de l'épidémie de Coronavirus.
Je m'aperçois que je n'ai pas raconté une de mes journées de confinement. Elles se ressemblent toutes... Pas vraiment drôle même si je ne m'ennuie pas. [Je m'occupe ]. En fait je suis prisonnier dans mon appartement comme les régimes communistes l'ont souvent fait en assignant à résidence des "opposants" - pratique courante en Chine.

dimanche 26 avril 2020

Chronique de l'épidémie de Coronavirus. Depuis quelque temps en fin d'après-midi je remplis une "Attestation de déplacement dérogatoire" (électronique), bien sagement, comme on me l'a demandé pour faire un tour à vélo - parfois pour faire quelques courses, parfois sans but si ce n'est de bouger. Aujourd'hui, par hasard, en passant rue Traversière l'église Saint-Antoine-des-Quinze-Vingts grande ouverte m'invite à la visiter. Je suis passé bien souvent devant la façade de l'avenue Ledru-Rollin.
Eglise construite en 1902-1904 - façade bien dans l'alignement... Une nef ne manquant pas de grandeur, entourée de tribunes. Une plaque pour rappeler la mort de Mgr Affre sur la place de la Bastille le 25 juin 1848

samedi 25 avril 2020

Chronique de l'épidémie de Coronavirus.
Je suis frappé du respect, dans l'ensemble, du "confinement" par les Parisiens, indisciplinés par nature. Serions-nous résignés ? J'en ai peur... Par contre les discussions sur les masques (Où sont-ils ? Sont-ils nécessaires ? etc...) m'irritent. Pour le "déconfinement" prévu à partir du 11 mai tout le monde donne son avis - une belle tradition française (bla-bla-bla). Pour les enfants je serai content qu'ils puissent retourner à l'école alors que beaucoup d'oppositions se font jour - surtout du côté "syndical"...

vendredi 24 avril 2020

Chronique de l'épidémie de Coronavirus.
Hier encore Jean-Pierre Mocky m'a aidé "à passer la journée" avec son film "Les Compagnons de la Marguerite". Une inventivité incroyable, du rythme, des trouvailles. Un petit employé à la BNF - Claude Rich - travaillant à la restauration d'écrits s'ennuie surtout chez lui avec sa femme. Il va exploiter son don pour devenir faussaire. Son idée est d'échanger sa femme contre une autre avec un homme consentant. Il trouve un inspecteur de Police - Francis Blanche - qui n'est pas vraiment d'accord pour échanger sa femme...Ceci se fera sans violence en falsifiant simplement les actes officiels. C'est très drôle comme toujours avec Mocky.

jeudi 23 avril 2020

Chronique de l'épidémie de Coronavirus. Le temps.
Perdre son temps. Je suis champion...
Avoir le temps. Je n'en ai jamais assez...
De mon temps. Affreuse expression que je n'utilise jamais...
Prendre le temps. J'aime prendre le temps de bien faire les choses...
[Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
Même les plus chouettes souvenirs ça t'as une de ces gueules...]
Léo Ferré (1969)

mercredi 22 avril 2020

Chronique de l'épidémie de Coronavirus.
Encore une journée où "l'on tue le temps" d'une manière sans doute un peu vaine à y bien réfléchir. Hier j'ai parlé de la mémoire des victimes de la Shoah, il y a une semaine de Pâques, avant de l'arrivée du Printemps, etc... Tout ces "événements" sont de petits cailloux sur notre chemin de vie. Et comme le rappelle Annie Ernaux dans son livre "Les Années" - merveilleux livre sur le temps par une écrivaine qui a senti notre époque comme personne - la religion rythmait le monde. C'est vrai je m'en souviens.

mardi 21 avril 2020

Chronique de l'épidémie de Coronavirus. Yom HaShoah
Une journée à la mémoire des victimes de la Shoah. Chaque année, en Israël et partout dans le monde, un hommage est rendu lors de Yom HaShoah aux 6 millions de Juifs morts durant la Seconde Guerre mondiale, victimes des nazis et de leurs collaborateurs.
En France, 76 000 Juifs – dont 11 400 enfants – ont été déportés vers les camps de la mort. Seuls 2 600 d’entre eux survécurent.
[En 2020 ce sera du lundi 20 avril 2020 à 19h au mardi 21 avril 18h.]

lundi 20 avril 2020

Chronique de l'épidémie de Coronavirus.
Le Monde de ce soir: « Ma crainte, c’est que le monde d’après ressemble au monde d’avant, mais en pire », dit Jean-Yves Le Drian
Le ministre des affaires étrangères relève, avec la pandémie, « une amplification des fractures qui minent l’ordre international ».
Je crains qu'il ait raison... et que mon rêve dont je parlais hier ne se réalise pas.

dimanche 19 avril 2020

Chronique de l'épidémie de Coronavirus.
J'ai rêvé cette nuit à l'après-confinement où le Peuple Français se révolterait pour ne pas repartir "comme avant". Arrestation immédiate de Ségolène Royal et de Hollande - un symbole- le couple infernal qui a ruiné lentement avec méthode notre pays. Arrêt immédiat de BFM - Alain Duhamel devant rester chez lui en attendant son sort. Fermeture de l'ENA qui a phagocyté tous les postes de pouvoir avec dissolution de toutes les associations d'anciens, les "think tanks" - des Clubs seront créés ouverts à toutes les compétences. Fin des privilèges accordés aux anciens présidents - des policiers seront ainsi remis au service du Peuple. Tout cela pour aboutir à une véritable "Démocratie Parlementaire" à laquelle je rêve depuis longtemps... et que l'on en finisse avec cette autocratie...
C'était un rêve bien sûr !

samedi 18 avril 2020

Chronique de l'épidémie de Coronavirus.
Depuis que les bibliothèques sont fermées je cherche un livre que j'ai vraiment envie de lire... Je l'ai enfin. "Travaux" de Georges Navel , autobiographie parue en 1945- poète ouvrier-paysan ayant exercé cinquante métiers. J'en reparlerai à coup sûr. Un livre qui commence par "Ma mère m’a eu à quarante sept ans. Je l’ai toujours connue comme une mère, comme une femme dont la beauté ne compte pas, mais seulement la bonté, la chaleur, la main à tartines. J’étais son treizième." etc ne peut que me plaire !

vendredi 17 avril 2020

Chronique de l'épidémie de Coronavirus.
Les jours se suivent et se ressemblent... On s'occupe. Je viens de finir la lecture de "Mon journal de l'occupation" de Jean Galtier-Boissière - un non conformiste, créateur du Crapouillot, combattant de la première guerre. Vu le film "Le témoin" de Jean-Pierre Mocky . Un policier bien sombre avec un assassin, notable dans une petite ville de province joué par Philippe Noiret -difficile à confondre bien que rapidement soupçonné par le commissaire chargé de l'enquête (Roland Dubillard formidable). Il finira assassiné par erreur... Son ami, un sympathique Alberto Sordi, sera alors accusé et condamné à la guillotine... Du pur Mocky !

jeudi 16 avril 2020

Chronique de l'épidémie de Coronavirus.
Depuis le début du confinement beaucoup d'institutions culturelles privées ou publiques envoient par Newsletter aux pauvres confinés des propositions intéressantes - films de qualité restaurés, concerts, opéras, visites virtuelles, etc... Aujourd'hui j'ai regardé "Mes petites amoureuses" de Jean Eustache (1974). Film autobiographique, très "nouvelle vague" sur l'éveil amoureux d'un enfant qui commence par une scène d'anthologie de "Communion Solennelle". Vraiment une autre époque. Très beau comme son chef d'oeuvre "La maman et la putain" que j'avais vu à l'époque - il y a longtemps... Cela m'a fait plaisir de revivre cette époque. C'était ma jeunesse.

mercredi 15 avril 2020

Chronique de l'épidémie de Coronavirus.
Lundi soir en conclusion à son trop long discours Macron dit pour préparer l'après confinement - qu'il redoute - "Sachons nous réinventer. Moi le premier". Je doute qu'il puisse changer après les terribles crises que l'on vient de vivre avec lui. Il ne fera que du Macron...

mardi 14 avril 2020

Chronique de l'épidémie de Coronavirus.
Comme des millions de Français j'ai regardé, hier soir, "notre" Président à la TV. Il annonce que le confinement actuel va continuer jusqu'au 11 mai. Ma chronique semble sans fin... Encore un mois. A cette date il souhaite, à juste titre, que les crèches, les écoles, les collèges et les lycées rouvrent progressivement. Espérons que cela soit possible. Pour le reste tout est bien flou.

lundi 13 avril 2020

Chronique de l'épidémie de Coronavirus. Lundi de Pâques
La polémique stérile sur les masques - ou plutôt son absence - enfle. Une polémique comme on les aime en France. Pendant ce temps cette jolie petite chinoise en fait la publicité... Adorable, avec sa queue de cheval parfaite ! Par ailleurs en 2006 on conseillait à la population d'en porter en cas de grippe...

dimanche 12 avril 2020

Chronique de l'épidémie de Coronavirus. Voilà Pâques !
Christ est ressuscité, alléluia ! Il a vaincu la mort, Alléluia !
Photo prise le 18 janvier lors d'un passage à vélo. Notre-Dame tu me manques... Quand pourrai-je te voir à nouveau ?

samedi 11 avril 2020

Chronique de l'épidémie de Coronavirus.
La couronne d'épines portée par le Christ lors de sa crucifixion a miraculeusement échappée aux flammes du terrible incendie qui ravagea Notre-Dame le 15 avril dernier. Ramenée par Saint-Louis qui fit construire la Sainte-Chapelle pour cette relique unique.
L'église catholique sait encore bien faire son autopromotion avec cette célébration, hier vendredi-saint à midi, de "Vénération de la Couronne" de Mgr Aupetit archevêque de Paris en présence de six personnes seulement dans une cathédrale à la toiture effondrée. Célébration retransmise à la télévision où l'on a pu découvrir l'actrice Judith Chemla chantant avec émotion et talent l'Ave Maria de Schubert.

vendredi 10 avril 2020

Chronique de l'épidémie de Coronavirus. Encore un Vendredi Saint. C'est la célébration de la Passion de Jésus-Christ.
La dernière newsletter de l'Oratoire du Louvre était accompagnée de ce Giotto "La Crucifixion" peint à fresque pour la chapelle Scrovegni de Padova c.1303. Un chef d'oeuvre ! Cette croix symétrique au centre sur ce ciel bleu, les anges qui récupèrent le sang du Christ,etc J'espère pouvoir aller, un jour, voir cette chapelle!

jeudi 9 avril 2020

Chronique de l'épidémie de Coronavirus.
Enfin une chaîne de télévision qui passe ce soir "Mais où est donc passée la 7e compagnie ?"... J'ai regardé la première partie que je connais par cœur ! Cette compagnie livrée à elle-même en juin 40 n'est pas à la gloire de la France et de son armée; mais c'est si juste. Reflète bien l'esprit français que l'on a pu voir encore le 17 mars à l'annonce du confinement avec ces parisiens fuyant massivement la capitale. Et dans l'impréparation complète face à l'épidémie alors que celle-ci arrivait. On dit que l'histoire ne se répète pas...

mercredi 8 avril 2020

Chronique de l'épidémie de Coronavirus.
Et voilà la Semaine Sainte alors que Pessah - la Pâque Juive - commence ce soir pour une semaine! Deux fêtes immenses alors que les croyants cette année ne pourront pas se rassembler.
J'ai toujours aimé prendre à cette époque de l'année une semaine de vacances au grand air. Tout cela semble d'une autre époque...

mardi 7 avril 2020

Chronique de l'épidémie de Coronavirus.
On s'occupe comme on peut. On ne s'ennuie pas vraiment mais à bien y réfléchir c'est un peu vain. On assiste sur "les réseaux sociaux" à des échanges de blagues pas bien drôle [niveau Almanach Vermot d'antan :"le quartier n'est pas sûr, mon fils a eu un poumon attaqué"]. Je n'y participe pas... par contre j'invite mes lecteurs, imaginaires ou non, à regarder les sketchs de Sim avec Francis Perrin des Grosses Têtes. Du grand art, du très fort. Irremplaçable Sim!
https://www.youtube.com/watch?v=etTTlJXZJIo 
https://www.youtube.com/watch?v=yLFxXbygFBM 

lundi 6 avril 2020

Chronique de l'épidémie de Coronavirus.
Pour pas trop mal supporter il faut savoir apprécier les quelques petits plaisirs qui rythment nos jours. J'en cite quelques-uns. Le matin tremper six petits "Thé Lu" dans mon grand bol de café au lait. La douche de dix heures du matin qui remet d'aplomb. Faire le sudoku du Monde quand La Poste a bien voulu faire sa distribution... Ecouter le jazz tous les soirs sur France-Musique. J'ai la chance de savoir le faire et d'en trouver - et peut-être d'en inventer encore.

dimanche 5 avril 2020

Chronique de l'épidémie de Coronavirus.
Dimanche dernier je prends de mon balcon une photo d'un Paris désert; aujourd'hui je découvre avec stupeur que le Printemps
est arrivé avec ces arbres qui reverdissent. Il fait beau et même chaud pour la saison. Ce confinement forcé me fait penser au "Voyage autour de ma chambre" de Xavier de Maistre...!

samedi 4 avril 2020

Chronique de l'épidémie de Coronavirus.
Voilà une semaine, la troisième, qui se termine. Même si le temps passe vite c'est quand même de l'ennui. Ce qui me manque c'est évidemment la liberté d'aller et venir comme je le veux ! J'attends le temps où je pourrai refaire une longue balade à vélo - comme je les aime, sans limite...

vendredi 3 avril 2020

Chronique de l'épidémie de Coronavirus.
Nombre d'écrivains, de journalistes tiennent le journal de leur confinement. Auto-analyse ? Expression d'une sidération devant un tel événement ?Etude sociologique ? Repli sur soi ? Observation du monde ? Et surtout le questionnement sur l'après ? Le monde repartira-t-il comme avant ? Changera-t-il ? Comment ? Vers quoi ? Pour ma part dès que le confinement a été ordonné j'ai commencé mes "Chroniques de l'épidémie de Coronavirus". Et j'ai même repris un cahier - ouvert à Menton en 2018 - qui me permet de développer mes modestes réflexions. Ici la règle est de faire aussi court que possible.

jeudi 2 avril 2020

Chronique de l'épidémie de Coronavirus. Trouvé dans Le Monde.
L'Europe écartelée face à un "danger mortel" - Les doutes et les angoisses des malades non dépistés - Errements gouvernementaux sur les masques - Polémique à Bordeaux sur la désinfection de rue - Cette crise souligne les conditions de vie très inégales des Français - J'ai pété les plombs le premier jour du confinement - "Le chiffre d'affaire est à zéro" - Le sport français... se prépare à de lourdes pertes - Le virus montre la faiblesse de choix politiques - New-York retient son souffle...

mercredi 1 avril 2020

Chronique de l'épidémie de Coronavirus. Commençons le mois par ce Poisson d'Avril... Bien que son origine soit mal connue la coutume
du poisson d'Avril est très ancienne et elle existe dans de nombreux pays sous différents noms mais toujours autour de la tromperie, de la folie, des mensonges, de la farce.

Je me souviens avoir eu quelques-uns de ces poissons accrochés au dos sur ma blouse quand j'étais encore en exercice. Mais toujours dans un bon esprit.

mardi 31 mars 2020

Chronique de l'épidémie de Coronavirus.
Pour les amoureux du cinéma. Un petit bijou "...Enfants des courants d'air" Prix Jean Vigo 1959 Court-métrage (25 mn)de Edouard Luntz.
https://www.youtube.com/watch?v=iXf1K6G2rhE
Une photographie [dirigée par un photographe formé par l'excellente école hongroise], une musique, un cadrage, une mise en scène que l'on aimerait voir plus souvent dans nos films "Technicolor"...!

lundi 30 mars 2020

Chronique de l'épidémie de Coronavirus. Trouvé dans le Monde.
Le Tour de France mise toujours sur un départ fin juin - La saison de la coquille Saint-Jacques s'est terminée en queue de poisson - L'état d'urgence ouvre des brèches dans l'Etat de droit - La crise sanitaire un terrain fertile pour le conspirationnisme - Covid-19: le difficile accompagnement des patients en fin de vie - Les travailleurs étrangers en première ligne face au coronavirus -

dimanche 29 mars 2020

Chronique de l'épidémie de Coronavirus.

Photo prise ce dimanche matin de mon balcon nord - j'en ai souvent parlé. Carrefour très animé en temps normal... Une tristesse.

samedi 28 mars 2020

Chronique de l'épidémie de Coronavirus. Cette photo de Bombay
prise le 22 mars - qui vient d'être confinée à son tour - ne peut que m'inquiéter. Les habitants ont le moral, ils applaudissent les soignants comme on le fait en Europe - à l'initiative des Napolitains... Pourquoi cette photo ? Pour montrer le fléau de la surpopulation mondiale qui détruit notre Terre. Rappelons avec Claude Lévi-Strauss, mais pas seulement, que "la surpopulation est le problème fondamental de l'avenir de l'humanité".

vendredi 27 mars 2020

Chronique de l'épidémie de Coronavirus. Le ravitaillement se complique avec la fermeture des marchés et les gens qui,ayant peur de manquer, achètent en masse dans les supers.
Le "Super U" proposait des Palets bretons - "Pur beurre" comme on disait. Maintenant l'emballage doit plaire aux bobos-écolos des villes...! Mais les poules étaient-elles vraies ?

jeudi 26 mars 2020

Chronique de l'épidémie de Coronavirus. Dans une lettre à Charles Baudelaire (13 juillet 1867) Flaubert écrit à "son cher ami" en remerciement de son envoi des Fleurs du mal :" Ah ! vous comprenez l'embêtement de l'existence, vous ! Vous pouvez vous vanter de cela, sans orgueil." L'embêtement de l'existence formidable trouvaille à la Flaubert que mon grand-père n'aurait pas reniée. En tous cas on y est ...! [Inspiré par un article du philosophe Roger-Pol Droit paru ce soir dans le Monde intitulé "L'ennui sans modération".]

mercredi 25 mars 2020

Chronique de l'épidémie de Coronavirus. Été chercher en fin d'après-midi une baguette dans une ville fantôme plongée dans le plus grand calme. On ne croise plus que des bonhommes à la Sempé, portant un cabas, écrasés de solitude dans une cité inhospitalière...

mardi 24 mars 2020

Chronique de l'épidémie de Coronavirus. Ce confinement forcé se durcit et va durer. Paris de plus en plus fantomatique. Toute l'Europe est atteinte. La pandémie est là. On pensait y échapper. Ce qui me préoccupe dans cette épidémie mondiale c'est l'après. Comment va-t-on en sortir ? Surtout dans nos sociétés déjà bien mal en point...

lundi 23 mars 2020

Chronique de l'épidémie de Coronavirus. Une deuxième semaine qui commence - la Bourse dévisse, les décès augmentent, les écoles resteront fermées jusqu'au 3 mai, etc... "Confiné" depuis une semaine et nous voilà tout chamboulé, désorienté, avec cette impression bizarre que la "vie d'avant" semble lointaine. Une éternité. Impression d'être dans un autre monde.

dimanche 22 mars 2020

Chronique de l'épidémie de Coronavirus. Nous ne sommes pas sortis de la journée. Pendant que Jing faisait plus qu'une sieste je suis tombé par hasard sur "La grande vadrouille" - formidable comédie comme on n'en fait plus. Une course poursuite de l'Opéra de Paris en zone libre pendant l'occupation - pas de temps mort, des rebondissements incessants. Le couple de Funès-Bourvil est formidable - irremplaçable.

samedi 21 mars 2020

Chronique de l'épidémie de Coronavirus. Entendu de la part de l'écrivain-essayiste Sylvain Tesson et du sociologue Jean Viard des propos sur ce confinement forcé qui convergeaient sur le temps - maîtrise du temps, utilisation de notre temps, comment l'utiliser, etc... Sylvain Tesson, je l'ai lu et j'en ai parlé, a vécu seul dans une cabane au bord du lac Baïkal, a traversé seul la France à pied par des chemins improbables. Moi aussi, modestement, le temps est un sujet qui m'intéresse - j'en parle souvent dans mon blog.

vendredi 20 mars 2020

Chronique de l'épidémie de Coronavirus. Il va falloir prendre la mesure de ce qui nous arrive. Je suis évidemment "les événements" avec intérêt.

jeudi 19 mars 2020

Chronique de l'épidémie de Coronavirus. Troisième journée de confinement et j'en ai déjà assez ! Lu quelques livres assez brefs mais je dois chercher un peu plus consistant pour ce temps qui se dégage.

mercredi 18 mars 2020

Chronique de l'épidémie de Coronavirus. Notre femme de ménage s'est mise aussi en confinement. Elle ne viendra pas ce matin.
L'après-midi je vais, à vélo, "prendre l'air" jusqu'à Aligre où j'ai fait quelques achats - tranquillement après la ruée des jours précédents - chez Luis - petit magasin qui vend à prix cassés des articles dont la DLC est proche.

mardi 17 mars 2020

Chronique de l'épidémie de Coronavirus. Ça y est ! L'état de confinement total entre en vigueur aujourd'hui à midi.
Alors depuis hier les parisiens prennent les trains d'assaut (c'est le guerre) pour fuir Paris. Comme en juin 40 où mon grand-père, sidéré, avait assisté à l'exode... Il en parlait souvent.

lundi 16 mars 2020

Chronique de l'épidémie de Coronavirus. Ça y est ! Complètement confiné cette fois ! On a compris... Le matin "fourbi" à la maison. L'après-midi un petit tour à vélo pour aller voir la Seine - c'est presque un besoin chez moi. Besoin physique et besoin de "voir Paris". Ainsi aucun contact avec un être humain comme on nous le conseille !

dimanche 15 mars 2020

Chronique de l'épidémie de Coronavirus. Ça y est vraiment cette fois! Les cafés, bars, restaurants doivent fermer ainsi que les cinémas, les musées, etc.. Je pensais, naïvement, pouvoir aller voir un film de temps à autre. Du jamais vu. C'est pour cela que j'ai comme tout le monde du mal à réaliser la gravité de cette épidémie. Été voté malgré tout - sans illusion toutefois. Le système Hidalgo va pouvoir continuer - clientélisme, démagogie, mépris de Paris et des parisiens!

samedi 14 mars 2020

Drôle d'ambiance dans le quartier. Une circulation réduite. Moins de passants. Déjà beaucoup de magasins fermés. Les bibliothèques ferment - je me suis cassé le nez... On commence à voir des gens portant des masques de protection. Beaucoup de caddies chargés de pack d'eau, de lait, etc... Les pâtes disparaissent des rayons des supermarchés. Les Parisiens ne perdent pas leur sens civique habituel !

vendredi 13 mars 2020

Ça y est ! Je suis « confiné » ! Comme les pov'vieux de plus de 70 ans malades chroniques ! C'est « notre » Président qui l'a dit hier soir à la télé ! Et depuis les annonces de reports, d 'annulations, de fermetures affluent. Paris se met à l'arrêt. Incroyable. On vit une époque formidable...

jeudi 12 mars 2020

Il y a deux jours j'ai repris le début d'un éditorial du Figaro qui m'a plu car j'ai souvent parlé de la démagogie sans limite de la Maire de Paris. La Tour Eiffel qu'on allume aux couleurs du Brésil quand Neymar arrive au PSG, les rats, l'écriture inclusive, etc... J'ai pu encore le vérifier cette après-midi en allant à la Fnac – seul magasin que je fréquente aux Halles. Je savais la quartier sinistré – le cœur de Paris – mais là j'ai vu un quartier réellement à l'abandon. Sans entretien depuis des années. Des boutiques vides. Des cafés sans clients. Des rues défoncées. Des bandes de jeunes attirées par les boutiques de la canopée traînent. Le poste de police de la porte Lescot fermé. Ne parlons pas de la saleté... C'est trop facile...

mercredi 11 mars 2020

Enlaidissement de Paris. Été photographier ce matin ce pied d'arbre devant la Mairie du XIIe. Hideux, anachronique. Bien méprisant
pour les parisiens pris pour des imbéciles. J'avais peur qu'il ne soit déjà démoli... Cela ne saura tarder... Transformer en dépotoir il attirera les rats du jardin voisin. [J'en ai vu par deux fois...]

mardi 10 mars 2020

Editorial du Figaro du 6 mars."Anne Hidalgo: stop ou encore?"
Presque vingt ans après la première victoire de Bertrand Delanoë, Paris peut enfin espérer une alternance. C’est ce que souhaitent, sans nul doute, la majorité des électeurs de la capitale. Pourtant, avec un quart des suffrages (selon notre sondage) au premier tour, Anne Hidalgo envisage sereinement de prolonger son mandat pour six ans. Six ans à entendre une voix douce (comme les nouvelles mobilités), inclusive (comme l’écriture), défendre une vision furieusement idéologique. Au pays des merveilles d’Anne Hidalgo poussent les légumes urbains, roulent paisiblement les trottinettes citoyennes, éclosent les tulipes de bronze de Jeff Koons, paissent les moutons d’Ouessant le long du périphérique, clignote la tour Eiffel au gré des victoires sportives et des tragédies planétaires. Avec elle, les rats eux-mêmes, qui pullulent dans les rues, auraient les traits craquants des figures de Walt Disney. Las, quand l’hallucination retombe, Paris est une désolation. Travaux constants, saleté persistante,
etc...

lundi 9 mars 2020

Les violences policières continuent... même si elles commencent à inquiéter et que des protestations s’élèvent. Samedi soir la police aux ordres du pouvoir s'en est pris à une manifestation féministe qui se déroulait calmement. Tout à fait brutalement. J'en ai souvent parlé. C'est simplement la démonstration d'un pouvoir affaibli par des mois et des mois de manifestations...

dimanche 8 mars 2020

Malgré le temps pluvieux et maussade je voulais aller voir la Seine - "ma" Seine. Jamais aussi belle que lorsqu'elle est en crue...
Ce petit coin précis me surprend toujours par sa majesté. Large avec le Pont de Sully et les Hôtels particuliers de l'Île Saint-Louis. Pour moi certainement un des plus beaux paysages et puis ces arbres...

samedi 7 mars 2020

Besoin de "spiritualité" après tant de controverses souvent haineuses, d'attaques violentes contre les uns et les autres... L'Oratoire du Louvre, très belle église protestante, propose,
de temps à autre, un récital d'orgue - retransmis sur écran. Aujourd'hui Yves Castagnet, titulaire à Notre-dame a enchanté le public. Content d'être dans ce lieu, que j'aime, rempli d'histoire depuis 1623.

vendredi 6 mars 2020

Je tenais à voir le film de Rodolphe Marconi "Cyrille, agriculteur, 30 ans, 20 vaches, du lait, du beurre, des dettes" car ces derniers agriculteurs de moyenne montagne -ici l'Auvergne - sont des gens courageux et qui n'ont plus la place qu'ils méritent. Très beau film où l'on voit ce jeune producteur de lait qui ne fait que travailler jusqu'à faire des extras dans un restaurant de campagne. Rien à faire il faudrait produire plus... Il se bat avec dignité, sans se plaindre. Ses vaches qu'il aime le soutiennent... La liquidation judiciaire finira par être prononcée malgré son courage et le soutien d'une association. Un portrait sans fioritures, ni message.

jeudi 5 mars 2020

Bel article du Figaro d'aujourd'hui à propos du livre d'Yves Michaud - directeur pendant 10 ans de l'Ecole des Beaux-Arts "Ceci n'est pas une tulipe" avec en couverture le Bouquet of tulip de Jeff Koons et en sous-titre "Art, luxe et enlaidissement des villes". L'auteur est évidemment cruel avec cet artiste-entrepreneur et l'impérialisme américain qui fait disparaître le "bar du coin". Il relie, évidemment, la prochaine élection municipale à la touristification de la capitale... Il n'oublie pas de citer le prophétique Philippe Muray avec son Homo festivus. Il rejoint ainsi, comme le dit le journaliste, les vieux grognons que sont Alain Finkelkraut, Régis Debray, Jacques Julliard.

mercredi 4 mars 2020

Tous les traiteurs, pâtissiers, fleuristes juifs du Boulevard Voltaire ont préparé de magnifiques présentations, corbeilles gourmandes - chères- pour la "Fête de Pourim" de la semaine prochaine de la soirée du lundi 8 mars au soir du mardi 9 mars.

mardi 3 mars 2020

Christian Louboutin - le célèbre créateur de souliers - est un enfant du XIIe et plus précisément de la Porte Dorée. Il a fréquenté les lycées Maurice Ravel et Élisa Lemonnier, le musée des Arts d'Afrique et d'Océanie et son aquarium tropical, construit pour l'exposition coloniale de 1931. Il raconte que son idée de talons très hauts lui est venu lors de visites à cet aquarium où le port de talons était interdit en raison de parquets fragiles... Il vient de réaliser une exposition " L'Exhibitioniste" dans ce qui est devenu le Palais de la Porte Dorée.
Les souliers sont les vedettes - comme celui-ci un des premiers créés (1986) en peau de saumon tannée et feuille d'aluminium ! ou ces escarpins de 1997 en soie de Chine.
Une exposition unique à l'image de son inspirateur, pleine de surprises, d'intelligence et de sensibilité mettant en valeur les métiers d'art. Je finis par la photo de cet humaniste devant le Palais de la Porte Dorée.

lundi 2 mars 2020

Sordide polémique, comme on les aime, à propos de l’attribution d'un César récompensant Roman Polanski pour son excellent film "J'accuse", unanimement salué ! Un ministre de la Culture qui veut "aller dans le sens du courant" comme le dit Pascal Bruckner en prenant partie, lui aussi, contre Polanski - "se transformant ainsi en ministre de la censure" [dixit Bruckner]. On sent même, et je suis d'accord, des relents d'antisémitisme dans ce genre d'attaque contre une homme de 86 ans comme Polanski - quand on sait que c'est un rescapé de la shoah [ ce qui n'excuse rien bien sûr mais ce n'est pas le problème. Le problème est de savoir comment chacun juge son film ]. Écœurant, j'ai parfois la nausée devant tant de petitesse...

dimanche 1 mars 2020

Commençons le mois par une photo commentée prise au Musée des Beaux-Arts de Strasbourg. Souvenons-nous que l'on est mortel... Je suis assez fasciné par ces peintures du XVII- XVIIIe. J'en ai souvent parlé mais celle-ci est très belle avec ce drapé bleu central. J'apprends sur Internet que ce Simon Renard de Saint-André en est un spécialiste!
Vanité (vers 1660) de Simon Renard de Saint-André

samedi 29 février 2020

Beau concert de jazz avec des compositions connues, appartenant à l'Histoire du Jazz (1920 à 1958), à la Mairie du 6e donné par "Le Bacos Hot 7" - formation de sept musiciens expérimentés.
Des compositions, avec de bons arrangements pleins d'humour, des plus grands du Jazz : Duke Elligton, Johnny Hodges, Fats Waller, Barney Bigard que j'ai découvert avec l'ami André. Il y a bien longtemps... Je me souviens de nos gros magnétophones "Grundig" qui nous permettaient d'enregistrer des heures et des heures de jazz et chansons françaises.

vendredi 28 février 2020

Toujours surpris de retour à Paris après quelques jours de la tristesse ambiante, de la saleté, de l’enlaidissement de "la Ville Lumière"... Du manque de chaleur de ses habitants... Je ne peux m’empêcher de penser à mon grand-père, parisien amoureux de sa ville mais pas des parisiens... Il le disait à tous propos.

jeudi 27 février 2020

Lectures. Je viens de finir le livre d'Antoine Compagnon - L'âge des lettres - sur sa relation avec Roland Barthes et pour le "monde des lettres". Pour le petit week-end à Strasbourg j'avais apporté "La Marche au canon" de Jean Meckert - petit livre où l'auteur raconte "sa" guerre de juin 40. De la mobilisation à Paris jusqu'à son arrivée en Suisse avec quelques rescapés... Édifiant. Désorganisation, laisser-aller général, disparition des officiers, ordre contre-ordre, etc... Tout cela est connu mais je n'avais pas lu un tel récit personnel et de qualité. Ce soir je vais commencer "Paris Terre d'espoir" de Jacques Burstein-Finer. J'en reparlerai.

mercredi 26 février 2020

Encore envie de parler de Strasbourg avec quelques photos bien difficiles à choisir. Des façades d'immeubles remarquables -ici un oriel [... est une avancée en encorbellement aménagée sur un ou plusieurs niveaux d'une façade.]. Des balcons, des porches, des portails, des toitures anciennes, des fenêtres à petits vitraux, etc... Je me suis régalé. Ne parlons pas des maisons traditionnelles à pans de bois avec des encorbellements. On les compte par centaines.
Attiré par ces sculptures du porche de la cathédrale. Cette croix à inversée est un signe de grande chrétienté. Saint-Pierre, selon ses vœux, aurait été crucifié de cette façon.

mardi 25 février 2020

Une photo du Canal du Faux-Rempart avec le Pont de la Fonderie que je trouve belle car elle montre la sérénité et le calme qui règne dans cette ville. Une île abrite le cœur historique de Strasbourg - la Grande Île.
Nous passions tous les jours devant l'église protestante Saint-Pierre-le-Jeune. Une des plus vieilles de la ville où les deux cultes coexistèrent jusqu'à la fin du XIXe. Un Jubé (photo). Le seul cloître bien remis en état. Des fresques - dont une "à la Giotto". Des pierres tombales.

lundi 24 février 2020

Retour en fin d'après-midi de Strasbourg - ville unique. Le centre est un musée à ciel ouvert. Art, architecture, Histoire, gastronomie...
J'ai eu le souffle coupé -vraiment- en arrivant par les petites rues anciennes face à cette Cathédrale Notre-Dame. Inouï. De la dentelle de pierre rose des Vosges. Une flèche qui domine, que l'on aperçoit au détour d'une petite rue. Je n'ai pas souvenir d'avoir visité et admiré une de nos grandes cathédrales de France comme j'ai pu le faire. Par ailleurs durant ces quatre jours j'ai senti la tolérance religieuse - avec des protestants qui semblent actifs et nombreux.

jeudi 20 février 2020

Demain départ à Strasbourg pour un week-end de quatre jours. Ci-dessous la salle du petit déjeuner de l'hôtel Couvent-du-Franciscain où l'on séjournera. Les chaises alsaciennes me plaisent...

mercredi 19 février 2020

Le Monde de ce soir consacre une belle nécrologie à Michel Ragon qui vient de mourir à 95 ans. Très vite orphelin de père, il aida sa mère en exerçant différents petits métiers . Autoditacte, fier de son doctorat obtenu sur le tard à la Sorbonne. Il ne reniera jamais ses origines - ce qui est bien rare... Passionné d'art, d'"art vivant" bien sûr, il devint un critique respecté. Historien d'une littérature qui m'est chère, la littérature prolétarienne. Romancier à succès sur le tard - "L'accent de ma mère". Bouquiniste sur les quais de Paris. Une vie bien remplie. Anarchiste qui sera toujours resté proche de "La Fédération Anarchiste" - ce qui est encore plus rare! Un être d'exception.

mardi 18 février 2020

Agréable déjeuner avec l'ami André au "Bouillon Julien" rue du Faubourg Saint-Denis. Une amitié depuis plus de cinquante ans...!
Au menu œuf mayo - saucisse purée - tiramisu et un demi pour commencer. Un service efficace comme li convient.
Un ensemble classé "Art déco" dans son jus (1903)- des panneaux inspirés par Mucha, un comptoir de Majorelle, un sol carrelé d'époque, des appliques en forme de tulipe... Une merveille.

lundi 17 février 2020

Projection de Belle de jour de Luis Buñuel au Club Beauharnais (11e). Une bourgeoise - Catherine Deneuve - n'est pas satisfaite de sa vie conjugale avec un mari interne des hôpitaux très occupé. Un ami du couple -Michel Piccoli- parle de maison de rendez-vous. Curieuse de pouvoir réaliser ses fantasmes sexuels elle deviendra la troisième pensionnaire de "Madame Anaïs" sous le pseudo de "Belle de jour" jusqu'au jour où cela tournera mal... De bons acteurs, un scénario très écrit. Des scènes crues sans voyeurisme. Un beau film de Buñuel empreint de surréalisme et bourré de références - A bout de souffle de Godard et même l'Angélus de Millet !

dimanche 16 février 2020

Antoine Compagnon avec "L'âge des lettres" repense à son amitié avec Roland Barthes qu'il nomme tout simplement Roland. De son admiration aussi et à tout ce qu'il lui doit. L'âge des lettres était une époque où l'on écrivait des lettres que l'on gardait dans des boîtes à chaussures. Je l'ai connu. C'est justement en recherchant des lettres de Roland Barthes que l'auteur se plonge dans ce passé. Les souvenirs se succèdent alors.

samedi 15 février 2020

Chose entendue en promenade sur les quais: "... finalement la Gare de l'Est est sauvée !..." Hier le candidat-officiel a du renoncer à être candidat à la Mairie de Paris. Sa grande idée était de faire de la Gare de l'Est un grand parc... A peine croyable mais vrai. Ouf, on pourra continuer à admirer la belle fresque d'Albert Herter "Le départ des poilus" - inaugurée en 1926 par le Maréchal Foch. C'est de cette gare que sont partis des milliers de combattants en août 1914.

vendredi 14 février 2020

J'ai enfin pu voir de près la réalité de l'agriculture urbaine chère aux bobos parisiens... Les voici en pleine action ! Livraison de bonne terre que l'on transfère dans des sacs de poids raisonnable pour les monter jusqu'à la terrasse du collège du bout de ma rue. Terre qui sera étalée puis cultivée ! Un photographe est là pour immortaliser la scène... C'est, évidement, un grand progrès de l'humanité. Je suis descendu pour leur donner quelques conseils pour tenir une pelle correctement... Ils doivent encore progresser.

jeudi 13 février 2020

Conférence "L'impératrice Eugénie, une vie politique" par Maxime Michelet à l'initiative de l’association Les Amis de Napoléon III. La thèse de ce jeune historien, brillant et sympathique, développée dans le livre éponyme qu'il vient de publier est que les critiques adressées à l'Impératrice Eugénie ne furent que calomnies dues à la misogynie. On lui a tout reproché - frivolité, opposée à la libéralisation du régime, responsable de la défaite de 70, de la mort du Prince Impérial. En réalité, pour cet historien, elle fut la première femme à avoir exercé un rôle politique. Elle fut une de nos plus illustres femmes politiques. Une belle et intelligente réhabilitation face au dénigrement dont elle fut victime.
Vue de l'assistance dans la salle des mariages de la Mairie du IXe.

mercredi 12 février 2020

Beau voyage (2h30 !) dans la Chine contemporaine avec le film "Séjour dans les monts Fuchun" de Gu Xiaogang. Un scénario des plus simples : montrer la vie d'une famille - une vieille mère et ses quatre fils, deux mariés avec un enfant, un veuf élevant un enfant trisomique et un célibataire - dans cette Chine en pleine transformation. Des gens simples. La spéculation immobilière règne. Tout va trop vite. Est-ce que cela fait le bonheur ? La question est posée par une jeune femme enceinte - ce n'est pas un hasard. La force de ce film exceptionnel est l'amour de ce jeune réalisateur pour sa ville natale Fuyang et le fleuve Fuchun qui la traverse. Fleuve majestueux. Et aussi de confronter le présent et le passé de chacun. L'avenir étant représenté par la petite fille de la grand-mère - formidablement jouée - qui, amoureuse d'un simple professeur se mariera, encouragée par cette grand-mère (qui ne perd pas la tête...).

mardi 11 février 2020

Visite de l'église Saint-Leu-Saint-Gilles. Surprenante église de la rue Saint-Denis - ancienne voie royale empruntée par les rois de France après leur couronnement ou leur inhumation à Saint-Denis.
Une histoire mouvementée, comme toujours. Une chapelle absidiale fut détruite lors des travaux d'Haussmann ouvrant le Boulevard Sébastopol pour être remplacée par ce mur affreux comme on le voit sur la photo.
On ne sait trop comment les reliques de Sainte-Hélène arrivèrent en 1820 pour être placées dans une chasse déposée dans une crypte creusée sous le choeur. Lien renvoyant à l'histoire de cette église:Histoire de l’église Saint-Leu - Saint-Gilles à Paris - Église Saint-Leu - Saint-Gilles
Encore une fois je me suis senti au cœur de l'Histoire de France.

lundi 10 février 2020

Dans mon quartier pas une rue sans ce type d'affiche avec le nom des enfants juifs parisiens déportés entre 1942-1944... Très jeunes parfois. Passant, souviens toi de leur nom.

1500 affiches collées dans la nuit du 27 janvier par l'Union des étudiants juifs de France (UEJF) pour que le nom des 6000 enfants parisiens ainsi raflés reste.

dimanche 9 février 2020

Hier c'était la Fête des Lanternes (元宵节)(Yuánxiāo jié). Elle met fin aux célébrations du Nouvel An Chinois – 15 jours après, lors de la première pleine lune de l'année. Comme toutes les familles chinoises
on a mangé ces boulettes de riz gluant farcies d'une pâte sucrée - la forme est le symbole de la plénitude et de union familiale. C'est très bon.
Cette année j'ai peur que la joie de se retrouver en famille soit gâchée par ce virus où la Chine semble sens dessus dessous.

samedi 8 février 2020

Mélomania mensuel avec Maroussia Gentet - une jeune pianiste talentueuse et prometteuse. Elle travaille les sonates de Beethoven
qu'elle va jouer dans sa totalité. Aujourd'hui ce sera les Sonates Op.14 n°1 et n°2 (1799) pleines de joie puis les Sonates Op.27 n°1 (1802) et Op.54 de 1806. Pour conclure une ou deux pièces des "Miroirs" de Maurice Ravel. En bis "Les cloches à travers les feuilles" de Debussy. Un programme copieux...

vendredi 7 février 2020

Je ne regarde quasiment plus la TV - écœuré par tous ses journalistes aux ordres. BFM, lors des manifestations des Gilets Jaunes se comporte comme un véritable auxiliaire du Préfet de police - un dangereux fou furieux. Et maintenant c'est Alain Duhamel, 80 ans, qui commente sur cette même chaîne tout et n'importe quoi alors qu'il s'est toujours trompé... Je lis. J'écris ces quelques lignes quotidiennes - et faire court et concis n'est pas si facile...
[On apprend ce soir la mort de Pierre Guyotat - écrivain. Il lutta contre la Guerre en Algérie. Il fit même de la prison;]

jeudi 6 février 2020

Encore une journée de manifestations. A Paris défilé de la gare de l'Est à Nation en passant par République et mon cher Boulevard Voltaire. Beaucoup de monde. Des jeunes. Des femmes. Des travailleurs. Des avocats en robe - du jamais vu ! De la détermination joyeuse - "on va gagner!" "On cède rien !". Pour moi un moment de fraternité. Il n'y en a plus beaucoup...

mercredi 5 février 2020

Pas un jour sans violences policières... Photo prise la semaine dernière lors de la manifestation des pompiers.
L'école de la rue Marsoulan (12ème)- mon ancien quartier -s'est retrouvée dans un beau nuage de gaz dangereux... Le Monde.fr écrit: "Tirs de gaz lacrymos aux abords de deux écoles : des élus de Paris demandent des explications au préfet de police" Ils peuvent toujours protester...

mardi 4 février 2020

Pierre Lemaitre avec le deuxième tome de sa trilogie "Couleurs de l'incendie" a su créer des personnages qu'il fait vivre avec bonheur dans ce monde tourmenté de l'entre-deux guerres (1927-1933) - affairisme, délit d'initié, aveuglement devant la montée des périls. Récit autour d'une famille qui se déchire. Les uns s'enrichissant aux dépens des autres. Des parcours croisés. Arrivisme. Cupidité. Escroquerie. Jalousie. Infidélité. Passionnante lecture qui constitue un des meilleurs moments de ma journée... Je l'attends.

lundi 3 février 2020

Juste pour le plaisir "Le Rappel des glaneuses" (1859) de Jules Breton réalisé à Courrières, village natal de l'auteur. Présenté au Musée d'Orsay où j'ai été frappé par le travail de nombreuses femmes dans les champs - moisson, garde des animaux, etc....

dimanche 2 février 2020

Je connaissais mal le Musée d'Orsay - la gratuité du 1er dimanche me permet d'y aller, enfin. Longue visite du niveau 0. Impressionné par la qualité et la quantité des œuvres présentées. Promenade dans la peinture française des années 1850 à 1900 en commençant par les Nabis avec Maurice Denis en tête - Les Muses dit aussi Dans le Parc - mais aussi Pierre Bonnard, Félix Vallotton, Edouard Vuillard. Des donations avec de grands noms sont mises en valeur séparément
Attachante "École de Barbizon" - Jules Breton, Daubigny, Rosa Bonheur, Jean-François Millet, Jules Dupré, n'oublions pas le pionnier Corot. De Troyon "Le pâturage à la gardeuse d'oies".
Pour finir un Claude Monet qui m'a plu "La Pie". Choix difficile et arbitraire parmi tous les chefs d'oeuvre présentés - Le fifre ou Olympia de Manet ou "Un enterrement à Ornans" "L'atelier du peintre" de Courbet deux remarquables tableaux monumentaux.

samedi 1 février 2020

Commençons le mois par la traditionnelle photo commentée, celle du clocher de l'église luthérienne du Bon-Secours de la rue Titon que j'aperçois chaque matin de mon balcon-nord. Construite par les nombreux ouvriers allemands et alsaciens du Faubourg Saint-Antoine– arrivés après la guerre de 1870 - entre le 20 juin 1895 et le 10 mai 1896 où elle fut inaugurée. Ces maîtres-charpentiers et ébénistes ont fait une très belle utilisation du bois, largement utilisé - une charpente apparente, des murs lambrissés, un chœur en bois de pitchpin du Canada. L'ensemble étant éclairé par une verrière en forme de croix. Eglise hébergeant l’Eglise évangélique Coréenne, une communauté très active et nombreuse qui se réunit le dimanche après-midi.

vendredi 31 janvier 2020

Le réalisateur Midi Z a accepté rapidement le scénario de "Nina Wu" écrit par Wu Ke-xi où cette actrice taïwanaise est présente pratiquement dans chaque plan. [J'ai fait ainsi un voyage à Taïwan].
Le réalisateur a mêlé rêves et réalité au scénario très simple de Wu Ke-xi. Nina, magnifiquement interprétée, vit à Taïpei. Elle souhaite faire une carrière d'actrice et de tourner enfin un vrai long-métrage alors qu'elle n'a fait que des pubs et des courts-métrages. Les castings sont durs et cruels dans ce monde masculin (pour ne pas dire machiste). La concurrence est rude. La jalousie règne comme dans tous les pays... Dans une interview elle dit qu'elle en a, elle-même, souffert.

jeudi 30 janvier 2020

Premier tract aujourd'hui "pour le 11e écologique, solidaire et accueillant" de Grandes z'Oreilles - maire actuel qui se représente. La place est bonne. Il sera réélu sans peine... hélas! A ma connaissance il n'a jamais fait que commémorer les attentats - nombreux dans l'arrondissement - Charlie Hebdo, Bataclan, cafés du 11e. De grande taille, entre Macron et Hidalgo ou l'inverse, il se montrait, content d'être là, parmi les "grands".

mardi 28 janvier 2020

Le candidat officiel du pouvoir [comme sous Napoléon III...] à la Mairie de Paris veut convertir la gare de l'Est en "Central Park parisien". cela rappelle Ferdinand Lop qui voulait prolonger le boulevard Saint-Michel jusqu'à la mer... Entre autres projets farfelus.
Trouvé par hasard sur Internet la tête de ce candidat avec un projet d'éolienne au sommet de la Tour Eiffel. Qui promet mieux!!!! Content de lui. Il en rigole. La médiocrité et la suffisance du personnel politique est désolante...

lundi 27 janvier 2020

Le 27 janvier 1945 l'Armée Rouge libère le camp de concentration-extermination d'Auschwitz-Birkenau. Le monde entier va découvrir une horreur inimaginable. Comment des hommes ont-ils pu assassiner froidement des millions d'humains ?
Le 27 janvier a été choisi par le Conseil de l'Europe puis l'ONU comme Journée internationale de Commémoration en Mémoire des victimes de l'Holocauste.

dimanche 26 janvier 2020

Don Mei n'oublie jamais de nous inviter au restaurant dans cette période de fêtes - l'année dernière à Noel, cette année pour le Nouvel An Chinois à Belleville. On est tous contents de se revoir pour un repas convivial - d'abord des raviolis comme il se doit puis un plat. J'ai trouvé Don mei et Christelle plus belles que jamais et le père, plus rude et réservé en forme. Un grand bonheur.
Don Mei et Christelle au "Restaurant Wenzhou, chez Alex"

samedi 25 janvier 2020

Pour le Nouvel An Chinois je vais me promener sans but précis à Chinatown dans le XIIIe - comme je l'ai souvent fait.
Je tombe sur une belle danse du lion - un ensemble de huit lions de différentes couleurs vives très bien menés. Je ne me lasse pas de ce spectacle au rythme des tambours, des cymbales, et des gongs.

vendredi 24 janvier 2020

Ce soir c'est le Réveillon du Nouvel An Chinois. On se réunira en famille, on mangera bien, on rira. Demain on rentre dans l'année du Rat. L'astrologie chinoise correspond à un cycle de douze années, chaque année étant représentée par un animal avec dans l’ordre: le rat, le buffle, le tigre, le lapin, le dragon, le serpent, le cheval, le chèvre, le singe, le coq, le chien, le cochon. Je suis rat, je vais commencer demain un nouveau cycle, je viens d'en terminer 6...