Carte de voeux pour l'année du tigre envoyée par ma nièce chinoise "Dan Dan".

lundi 31 décembre 2012

Pourquoi ne pas souhaiter, en ce dernier jour de 2012, une bonne et heureuse année 2013 à tous mes lecteurs, imaginaires ou non ?

dimanche 30 décembre 2012

Zhang Pei nous invite à diner avec quelques amis. Quatorze personnes en tout - pour une fois je ne suis pas le seul français, il y a Raphaël le copain de Lili, un jeune sympa qui travaillait avec Jing. Jing lui a fait connaître Lili qui travaille dans la boutique "Chic et Fun" d'onglerie de Zhang Pei. Sinon des "Tianjin" avec quelques Dongbei (Shenyang et Anshan) et même un Hui (non Han). On mange,on boit, on rit, on parle, on est heureux. Zhang Pei est contente.

samedi 29 décembre 2012

Il a beaucoup plu ces derniers temps. La Seine en crue, légère, est toujours majestueuse. Des jardins Tino Rossi, j'aime l'admirer. Elle est, au bout de l'ile Saint-Louis, très large, tumultueuse, boueuse. Avec un ciel tourmenté, de toutes les couleurs, changeant. Du vent et les cris des mouettes. Je me crois "à la mer".

vendredi 28 décembre 2012

C'est la "patronne" de la petite pâtisserie, où j'aime aller, à l'angle des rues Faidherbe et Charonne - ses petits fours sont excellents et pas trop chers - qui me parle de la trêve des confiseurs. Elle et son mari - que l'on ne voit jamais - ne sont plus tout jeune, quand ils prendront leur retraite, ce sera un petit commerce qui disparaîtra... Lu dans Wikipédia: "La trêve des confiseurs est, en France, une appellation plaisante de la période entre Noël et le jour de l'an, période généralement passée au repos." On est bien dans cette période. Les parisiens sont partis, je ne sais où et les touristes ont envahi Paris...

mercredi 26 décembre 2012

On profite de la gratuité du mercredi en fin d'après-midi pour voir l'exposition à la MEP "La photographie en France, 1950-2000". Une belle balade à travers l'histoire de la photo avec tous les plus grands - impossible de les citer tous - et des photos souvent très connues. C'est d'ailleurs le reproche que l'on peut faire à cette exposition. Il n'y a pas de réelles découvertes. Celle de Gilles Caron prise le 6 mai 1968 de Daniel Cohn-Bendit à l'entrée de la Sorbonne est la plus emblématique de Mai 68. J'y étais - bon ça fait un peu ancien combattant, tant pis...

mardi 25 décembre 2012

25 décembre, Jour de Noël... Jing travaille... C'est l'hiver... Alors je me suis reposé...

dimanche 23 décembre 2012

Lecture, une bonne partie de l'après-midi, de "Rescapé du camp 14 - De l'enfer nord-coréen à la liberté". Blaine Harden a recueilli le témoignage hallucinant d'un homme qui a été élevé dans un camp nord-coréen. À 22 ans, il réussit à s'évader. L'histoire de Shin Dong-hyuk, vingt-huit ans, qui s'est évadé il y a six ans d'un camp d'internement, nous fait pénétrer au cœur du système de répression mis en place il y a soixante ans par Kim Il-sung afin de paralyser toute rébellion. Son témoignage ne fait malheureusement que confirmer ce que l'on n'ignorait plus depuis les camps nazis, soviétiques et khmers rouges: l'homme est capable de créer un enfer pour ses semblables. Il a néanmoins quelque chose d'unique, dans la mesure où Shin est né dans ce camp et y a été éduqué. La seule morale qu'on lui ait inculquée, c'est de dénoncer ses compagnons de captivité. Après son évasion, l'éveil de sa conscience sera extrêmement douloureux. Lorsqu'il commence à raconter son histoire, dix-huit mois après s'être échappé en passant par la Chine, il est terrifié à l'idée qu'on lui demande s'il est bien un être humain. (d'après Figaroscope)

vendredi 21 décembre 2012

Hier soir représentation exceptionnelle du Cirque Pinder réservée aux habitants du XIIème, offerte par la Mairie. J'ai eu deux places ! De très beaux numéros : ruban aérien, barres russes, un groupe de contorsionnistes éthiopiennes renouvelant le genre, un ensemble d'animaux exotiques, trapèze volant... Sans oublier les enfants des propriétaires du cirque Gilbert et Andrée Edelstein, Frédéric Edelstein présentant son groupe unique mixte de fauves et sa sœur Sophie Edelstein présentant, elle, un numéro de Grande Illusion impressionnant et très enlevé.

jeudi 20 décembre 2012

Rando de Marolles-en-Hurepoix à Lardy. La pluie nous a simplement quitté après le repas. Repas pris dans un petit restaurant de campagne à Cheptainville "Bar-brasserie de l'église": Œuf mayo, duo de légumes farcis, tarte maison et café 14 €. Encore une belle journée à la campagne. Merveilleuse Ile-de-France ! Photo prise après le repas au-dessus de Cheptainville.

mercredi 19 décembre 2012

Belle lecture de "La dernière Bagnarde" de Bernadette Pécassou-Camébrac. Raconte la vie de Marie Bartête la dernière femme morte au bagne de Guyane, dans les années 1930 après y avoir passé un demi-siècle. Bernadette Pécassou, dans son roman, nous fait découvrir le destin tragique d'une jeune femme abandonnée de tous et la terrible condition des "femmes forçats", encadrées par les bonnes sœurs du Couvent de Saint-Laurent du Maroni. L'auteur fait revivre avec force cette figure de "reléguée". En 1923, lorsque Albert Londres la rencontre, Marie Bartête, pourtant relevée de relégation, vivait toujours en Guyane, faute d'argent pour payer le voyage du retour. Biographie rapide : Née en 1863 dans les Pyrénées atlantiques, abandonnée par sa mère, orpheline à 9 ans, mariée à 15, veuve à l'âge de 20 ans. Voilà tout pour sa vie de femme libre. Marie n'est pas une criminelle : condamnée à plusieurs reprises à quelques mois de prison pour vol, elle est envoyée au bagne après qu'on l'eut accusée de "conduite et moralité détestables". En fait, tout à son projet de purger la société des honnêtes gens, l'administration pénitentiaire a besoin de forces vives pour repeupler les colonies.

mardi 18 décembre 2012

Grande balade d'hiver du métro "Hôtel de Ville" au Faubourg Saint-Antoine: Fontaine Stravinski avec les sculptures de Niki de Saint-Phalle et Jean Tinguely, centre Pompidou avec la sculpture de Adel Abdessemed de Zidane donnant son fameux "coup de boule", rue Saint-Martin, rue des Gravilliers. Un peu le but de notre balade. Notre amie Fiona (Province de Jilin) vient de s'y installer. Cette rue ancienne - citée dès 1250 - du vieux Paris consacrée, il y encore quelques années à l'argenture, la réparation et vente de l'argenterie (ménagère de mariage, timbales,...), à la petite fonderie. Une rue consacrée à l'argent. Maintenant ce sont des grossistes chinois en "bijoux fantaisies" qui s'y sont installés... Retour par la rue du Poitou, le boulevard Beaumarchais, les passages du XIème pour finir.

dimanche 16 décembre 2012

Hier je n'ai pas cité le brocanteur de la rue Gonnet Denis D'argent à la vie artistique mouvementée, puisqu'il fut le directeur de la Chapelle des Lombards avant de créer l'Eldorado, Bobino, et également le directeur artistique du Casino de Paris... Le roi de la rue Gonnet, il revient à la rue, là où il a commencé sa vie. Un amoureux du 11ème populaire. Un fabuleux personnage qui peut parler de l'art pendant des heures. Il faut dire aussi un mot du photographe Gaston Bergeret, toujours avec sa "gapette " visée sur la tête, fréquentant le marché d'Aligre. C'est lui qui a réalisé le portrait très connu de Coluche que l'on ressort tous les ans pour la campagne des "Restos du cœur".

samedi 15 décembre 2012

Projection du documentaire de Jean-Luc Muller "Un p'tit coin de Faubourg" à la bibliothèque du quartier. Ce p'tit coin de Faubourg, c'est "mon" quartier dans lequel je vis depuis 15 ans maintenant : le Faubourg Saint-Antoine que l'on peut limiter par la rue de Charenton au sud et la rue de Charonne au nord. Une photo ancienne de l'actuel Faidherbe-Chaligny constitue le plan fixe permettant d'attendre la projection : rue du Faubourg libre de ses voitures, des commerces tout le long du Faubourg vers Nation maintenant sinistré, en premier plan le marché détruit en 1942 dont il ne reste que la fontaine. Tout semble calme. Les gens semblent heureux. Documentaire qui donnent la parole à des figures du quartier : Moustique, Angèle du Balto, Léon du marché d'Aligre, quelques artisans avec Gérard Lavalette en Monsieur Loyal - c'est lui qui a présenté toutes ces personnes au réalisateur.

vendredi 14 décembre 2012

Hier soir en l'église Saint-Eloi concert donné par le Conservatoire du 12ème arrondissement en hommage à Théodore Gouvy à la demande du Palazzetto Bru Zane - centre de musique romantique Française situé à Venise - sous la direction habituelle de son directeur Jean-Michel Ferran. L'orchestre a joué la 6ème Symphonie de Gouvy - toute de joie et d'optimisme. En ouverture la Belle Mélusine de Mendelssohn chef d'oeuvre du romantisme allemand et pour finir le Stabat Mater de Théodorre Gouvy avec l'ensemble vocal de Port-Royal et le chœur du Conservatoire. Je fus véritablement emporté par ce sublime Stabat où tous les interprètes ont été formidables. On ne peut qu'apprécier ces initiatives qui donnent envie de découvrir l’œuvre de ce musicien bien peu connu.

jeudi 13 décembre 2012

Retour du marché. Un gars ramasse les mégots. Je n'avais plus vu ce genre de scène depuis très longtemps. Ce matin même on annonce que Depardieu a mis en vente son hôtel particulier de 1800 m² Rue du Cherche-midi pour 50 millions d'euros. La veille son départ pour la Belgique était annoncé pour payer moins d'impôts... Ainsi va notre monde et la mondialisation.

mercredi 12 décembre 2012

"Alerte sur le niveau en lecture des élèves français" titre Le Monde dans sa page Société du 12 décembre. Début de l'article : " A l'âge de 10 ans, un écolier français lit moins bien que la moyenne des élèves européens du même âge... "Les résultats du classement opéré tous les cinq ans ... placent la France en 29e position sur 45 pays et montrent des résultats en constante dégradation depuis 2001..." Alors que la lecture procure tant de joie.

mardi 11 décembre 2012

Marc Tardieu est l'auteur de plusieurs ouvrages traitant de la communauté auvergnate de Paris. Je viens de lire le bel album, richement illustré,"Les Auvergnats de Paris". Histoire passionnante de ces auvergnats, en particulier les aveyronnais, arrivés à Paris avec leur seule force de travail, d'abord porteurs d'eau, puis livreurs de charbon... A force de travail et d'économie, lorsqu'ils se marient, ils parviennent à acheter un Café-Charbon, un Bar-Tabac ou une brasserie qu'ils développent (Lipp, Café de Flore,...). Ils ont possédé jusqu'à 80% des débits de boissons en tout genre de la capitale. Ils ont fait Paris. Maintenant ce sont les Chinois de Wenzhou qui rachètent les bars-tabac. Je vais lire "Le bal de la rue de Lappe", roman dédié à Claude Dubois, historien du Paris populaire. Ce roman traite de la vie du dimanche, en particulier, où l'on allait danser rue de Lappe, près de la Bastille. Une forte communauté auvergnate était installée dans ce quartier : ferrailleur, brocanteurs, magasins d'alimentation...

lundi 10 décembre 2012

Lecture du dernier Duteurtre "A nous deux, Paris!" dont j'ai lu toutes les œuvres. Il poursuit une autofiction assez réussie, agréable à lire. Là, le narrateur raconte sa vie de bohème lorsque jeune étudiant il s'installe à Paris. Il fréquente plus les bars et les "boîtes" en particulier du quartier des Halles, en peine mutation dans ces années 80 que la Sorbonne... En toile de fond, le Paris de ces années. Dans les dernières pages il évoque la rénovation nécessaire du Forum des Halles décidée par la Mairie de Paris en 2010. Il cite évidemment le grand historien et professeur au Collège de France Louis Chevalier meurtri par la destruction des Halles.

dimanche 9 décembre 2012

Jean-Philippe vient déjeuner à la maison avec nous. J'ai la nostalgie des repas de famille d’antan où nous étions dix, onze ou plus... Il est, maintenant, le dernier de la famille à venir nous voir, bien qu'il n'ait plus guère de temps libre depuis début octobre qu''il travaille. Certes bien payé mais devant travailler dur. Les grandes multinationales ne font pas de cadeaux...

samedi 8 décembre 2012

Titre du journal "Le Monde" d'aujourd'hui: La politique sous son plus mauvais jour. "Pour les deux grands partis de gouvernement, mieux vaudrait oublier la semaine qui s'achève. C'est un condensé de tout ce qu'il ne faut pas faire : trop de bruit pour rien, de jeux tactiques, de faux-semblants." En effet la France ne finit pas de décliner avec une classe politique simplement préoccupée d'elle-même.

vendredi 7 décembre 2012

Ce matin on annonce que Daniel Cohn-Bendit quitte "les Verts". Il ne pouvait évidemment plus se reconnaître dans cette bande d'opportunistes sectaires. Un des rares hommes politiques fidèle à ses idées (les autres disent "convictions"). Je ne comprends pas toujours le Parti Socialiste d'avoir fait entrer au Sénat et à l'Assemblée Nationale ces "verts". La pauvre Cécile Duflot - ministre du logement - est nulle. Prendre l’Église Catholique comme bouc-émissaire faisait preuve d'un esprit étroit et une méconnaissance de la profondeur et des causes de la crise du logement en France.

jeudi 6 décembre 2012

Belle journée d'hiver pour la rando de Melan-Hardicourt à Juziers avec "Le Club des Amis". La ligne SNCF Paris- Mantes suit la vallée de la Seine. Il y a encore un peu d'activité : le port d'Argenteuil rempli de conteneurs empilés, Conflans-Sainte-Honorine avec ses péniches au confluent de l'Oise. Juziers, où l'on reprend le train, se trouve en face des immenses usines de Flins-Renault. Déjeuner au restaurant de l'Embuscade à Oinville-sur-Montcient. On semble bien loin de Paris... La photo prise aurait pu l'être en Dordogne, en Savoie... Merveilleuse Ile-de-France aux paysages si variés.

mercredi 5 décembre 2012

La galerie "Nota Bene" passage Jouffroy expose l’œuvre graphique de Jesse A.Fernández. Artiste, d'origine cubaine, pluridisciplinaire dont j'avais découvert les photos récemment et en particulier les portraits de nombreuses personnalités du XXème siècle. Très beau travail sur l'écriture, avec des tampons (tortue, rhinocéros,...), des touches dde couleur, autour de "mémento mori". Ensemble réalisé autour des années 1967. Journée d'hiver pluvieuse, j'en profite pour revenir par les galeries couvertes jusqu'à Palais-Royal. La galerie Vivienne, sans doute la plus belle, a été sauvée de la démolition in extremis dans les années 70.

mardi 4 décembre 2012

Hier soir au "Téléphone sonne" de France Inter un dénommé Pascal Durand - soi-disant "chef" de Europe Écologie Les Verts. Terrifiant de l'entendre réciter ses certitudes contre tout progrès scientifique. Galilée aurait été vraiment brûlé vif, Pasteur arrêté et jeté dans un cachot. Ces gens sont contre tout : la péridurale, les éoliennes, les engrais, les OGM, la recherche de gaz de schiste, les transports modernes et rapides (TGV, avions...). Il faut que les femmes accouchent dans la douleur et que l'on réutilise la bougie pour s'éclairer. La France doit régresser et rester dans son principe de précaution... Ces gens ont malheureusement l'oreille des partis politiques de gauche (plus que ceux de la droite d'ailleurs). La Gauche contre le progrès !

lundi 3 décembre 2012

A propos de l'exposition sur "La vie des Algériens pendant la guerre d'Algérie", je me souviens de mon grand-père maternel parlant des brutalités de la police parisienne à l'égard des algériens ou de manifestations de sympathisants. Police parisienne dirigée par le sinistre Préfet de Police Papon. Et en particulier de la tragique manifestation du 8 février 1962 pour la paix en Algérie, interdite par Papon. La police charge au métro Charonne 8 personnes meurent écrasées contre les grilles fermées du métro... Mon grand-père était sincèrement révolté comme beaucoup de parisiens.

dimanche 2 décembre 2012

A la Cité Nationale de l'Histoire de l'immigration, émouvante exposition: "Vies d'exil (1954-1962) des algériens en France pendant la guerre d'Algérie". Beaucoup de souvenirs de la fin de cette période (1961-1962) me reviennent. J'étais en quatrième au lycée de Nanterre, bloc parallélépipédique de béton sans grâce, surgi de nulle part. On devinait au loin, derrière des amas de terre, le fameux bidonville de la Folie. La rumeur, disait qu'un élève algérien de notre classe, Ferhat Ghezal, y habitait. Je me souviens aussi des attroupements d'algériens devant les meublés de la Goutte d'Or quand on rentrait le dimanche soir de chez ma grand mère qui habitait rue Custine. Je me souviens, évidemment, de la signature des accords d'Evian, avec en particulier l'arrivée des deux délégations. Tout le monde en parlait.

samedi 1 décembre 2012

Commençons le mois par une photo des "éteignoirs à cigarettes" mis en place par la Ville de Paris à grand frais, sans doute, il y a une dizaine de jours. Il n'en reste plus guère. Quand on connaît le civisme des Français, et des parisiens en particulier, on ne peut être que perplexe devant tant de naïveté. On est dans la dérision. C'est le triomphe de l"Homo Festivus"... Je voudrais savoir combien de PV sont dressés à l'encontre de tous ces braves gens qui polluent les trottoirs avec les crottes de chiens, les mégots, les dépôts d'ordures.

vendredi 30 novembre 2012

Je n'ai pas parlé de politique ce mois. Que retenir? Le spectacle donné par l'UMP m'amuse quand je suis fatigué... Les "verts", toujours contre le progrès, m'attristent. Ils sont bien à l'image de cette vieille France malthusienne et réactionnaire. L'aéroport de Notre-Dame-des-Champs est un beau projet d'aménagement du territoire. On est contre. Le gaz de schiste qui permettrait de maintenir une énergie bon marché en France, on est contre. La recherche sur les OGM, on est contre... Affligeant.

jeudi 29 novembre 2012

"Dans la maison" de François Ozon. Fabrice Luchini en professeur de français dans une classe de seconde est, comme toujours, formidable. Il s’intéresse à un de ses élèves plus doué que les autres et surtout différent. Celui-ci s'introduit "dans la maison" d'un de ses camarades jusqu'à partager l'intimité de cette famille. Il finira par "tomber amoureux" de la mère de son camarade... Il raconte dans ses devoirs ce qu'il voit à son professeur, complice, malgré lui. C'est une comédie aux dialogues très riches. Tout finira bien. La famille de son camarade, ressoudée, déménagera, alors que le professeur de français qui a sans doute était bien imprudent avec cet élève sera renvoyé et finira à "La Verrière" - maison de repos de la MGEN - abandonnée par sa femme, Kristin Scott Thomas remarquable.

mercredi 28 novembre 2012

Fini la lecture - commencée cet été - du "Grand Voyage" de Jorge Semprún. Les dernières pages, où il raconte l'arrivée au camp de Buchenwald, sont bouleversantes. Les SS, les chiens, les projecteurs, la neige, le froid, les cris "los,los,los",les plus faibles qui tombent... On a l'impression de "connaître" mais on ne peut l'admettre.

lundi 26 novembre 2012

Lecture du premier roman de Nan Aurousseau "Bleu de chauffe"(2005). Il raconte son travail dans une petite entreprise de plomberie à sa sortie de prison. Il a, en effet, été condamné à l'âge de 18ans à sept ans de prison pour braquage. Une difficile réinsertion. De la littérature populaire. Du vécu.

dimanche 25 novembre 2012

Grande promenade : Jardin de Reuilly, promenade plantée, Place de la Bastille, rue de la Roquette, rue Sedaine pour le brunch - mot-valise américain formé de breakfast et lunch - au Café de l'Industrie. Très bon rapport qualité-prix et bonne ambiance décontractée. Retour par la Place des Vosges, l'Hôtel de Sully, Saint-Paul, les quais de la Seine sans voiture puis remontée par le Faubourg.

samedi 24 novembre 2012

AG du "Club des Amis - Rando et culture". Le président a mis sa cravate, à sa droite le vice-président, à sa gauche la secrétaire. Assise au premier rang la trésorière Claudette... Les femmes, dans l'ensemble, ont mis des beaux vêtements, quelques colliers de perle... On écoute sagement. Puis vers 16 heures le pot de l'amitié: une quiche délicieuse, un gâteau au chocolat, un cake. Un pâtissier retraité a fait des petits palmiers croustillants et pas trop sucrés. Du vin, du jus d'orange. Je prends un kir. Ainsi va la France des associations...

vendredi 23 novembre 2012

Deuxième séance de gym avec Dominique. Je vais essayer d'en faire deux fois par semaine. Je me sens mieux toute la journée. Après-midi petit tour à la galerie Plateforme 73 rue des haies dans le 20ème pour une expo photo Franco-Chinoise : Liu Bolin, Li Wei, Chen Jiagang entre autres.

jeudi 22 novembre 2012

Belle expo dans la chapelle de l’École des Beaux-Arts - lieu magique qu'il faut découvrir quand il est ouvert - du photojournaliste néo-zélandais Robin Hammond sur le Zimbabwe, ou plus exactement sur la population de ce pays. Photojournaliste spécialiste de l’Afrique subsaharienne lauréat 2011 du Prix Carmignac. Difficile d'imaginer une telle misère, de telles atrocités d'un régime, celui de Mugabe (88 ans)à la tête du pays depuis des années... Des photos terribles que l'on ne voit pas souvent. La beauté des photos - que l'on a tout loisir de regarder - ajoute beaucoup à ce témoignage.

mercredi 21 novembre 2012

En sortant du cardiologue avenue de la République je décide d'aller jusqu'à la rue Drouot par les grands boulevards. Tout le long, de la République à Drouot, la chanson inoubliable d'Yves Montand "Les Grands Boulevards" a tourné en boucle dans ma tête et encore maintenant où j’écris ces modestes lignes: "J'aime flâner sur les grands boulevards Y a tant de choses, tant de choses Tant de choses à voir..." "Je ne suis pas riche à million Je suis tourneur chez Citroën J'peux pas me payer des distractions Tous les jours de la semaine..."

mardi 20 novembre 2012

Titre de la page PLANETE de l'édition du "Monde" de ce soir: Les toilettes, un luxe pour 2,5 milliards d'humains. Le 19 novembre est donc bien la journée mondiale des toilettes... Je me posais la question dimanche. J'ai la réponse...

dimanche 18 novembre 2012

Journée mondiale du souvenir des victimes de la route. Si, si, ça existe. Hier c'était la journée mondiale de la prématurité et demain 19 novembre, ce sera la journée mondiale pour la prévention des abus envers les enfants... Mais sur Internet on parle aussi de la Journée mondiale des toilettes... On est vraiment dans le n'importe quoi...Il faut "sensibiliser", "prendre conscience du problème", bla-bla-bla etc... Lu sur Internet :"Des journées mondiales pour toutes sortes de choses incongrues sont recensées, comme la journée mondiale des zones humides (2 février), la journée mondiale du théâtre (27 mars), la journée mondiale de la tortue (23 mai), la journée internationale de la serviette (25 mai), la journée internationale des gauchers (13 août), la journée internationale du parler pirate (19 septembre), la journée mondiale de la poste (9 octobre) ou la journée mondiale du lavage des mains (15 octobre)...". J'ai fait quelques vérifications et tout cela existe...

samedi 17 novembre 2012

Mois de la photo. Au Centre Culturel de Chine, Jules Itier qui a réalisé les premiers daguerréotypes connus de la Chine. Bel ensemble prêté par le musée français de la Photographie. La Maison de l'Amérique latine présente l’œuvre du cubain Jesse A. Fernández (né en 1925 à La Havane Cuba - mort en 1986 Paris). Photographe prolixe, il a réalisé un nombre impressionnant de portraits de personnalités, mais s'est intéressé aussi à la peinture, au dessin, à la sculpture. A connu Marcel Duchamp, Wilfredo Lam qui l'ont influencé. L’institut Hongrois nous fait découvrir encore un grand photographe hongrois Ferenc Berko(1916-2000). A découvert la photographie à Berlin au Bauhaus. Il fait partie de ces nombreux photographes hongrois de renom d'avant-guerre (Brassaï, Capa, Kertész ou Moholy-Nagy,...) qui ont du s'exiler. Son œuvre aborde le nu, le portrait, le paysage. Œuvre d'une grande beauté.

vendredi 16 novembre 2012

Salon Antiquité-Brocante de la Bastille qui revient deux fois par an (novembre et mai). On y va plusieurs fois, on apprend toujours... Les marchands apportent ce qu'ils ont de mieux en grande quantité. On a acheté deux belles assiettes chinoises XVIIIème à un antiquaire de Delft en Hollande. Les carreaux de Delft, autour de 1650 pour les plus beaux, nous ont attiré. L'épaisseur de ces carreaux permet de reconnaître les plus anciens. Il avait aussi de la belle porcelaine chinoise ou de "la Compagnie des Indes" qui était exportée en grande quantité en Europe par la Hollande. Les acheteurs chinois sont maintenant très nombreux et les belles pièces deviennent chères.

jeudi 15 novembre 2012

18e congres du Parti Communiste Chinois : l’heure de la relève... et de la démocratie populaire en marche... avec l'ancien Président Jiang Zemin (au centre):
Le numéro un chinois, Xi Jinping (à gauche), a présenté, jeudi au Palais du Peuple, à Pékin, les six dirigeants qui vont constituer le Comité permanent du Bureau politique du Parti communiste chinois - réduit à sept membres.
Inutile de commenter...

mercredi 14 novembre 2012

Hier en fin d'après-midi conférence de presse de plus de deux heures de François Hollande en grande pompe dans les salons dorés du Palais de l’Élysée. La presse étrangère sourit un peu de ce protocole inimaginable ailleurs. Beaucoup d'observateurs l'ont trouvé bonne. La droite a trouvé, cela va de soi, notre Président mauvais. De toute manière la gauche est illégitime pour elle. Demain on n'en parlera plus... Malgré tout il faut se souvenir que le "p'tit voyou" était incapable de parler, en particulier d'économie, aussi longuement. C'était "c'est moi qu'je vous l'dis"...

mardi 13 novembre 2012

Rencontré l'ami Roland à Faidherbe-Chaligny - habitant le quartier depuis plus de trente ans. Il me paye un café au "Balto" rue du Faubourg Saint-Antoine. Il connaît bien la patronne -Angèle- qui est là aussi depuis plus de trente ans. On se fait la bise ! Petit bistrot, comme les aimait Robert Giraud (Le Vin des rues, L'argot du bistrot, Paris mon pote...). Son ami le photographe Robert Doisneau les a photographié. On a l'impression que le temps n'a pas de prise sur ce type bistrot. Il en reste quelques uns dans le quartier malgré la boboïsation accélérée.

lundi 12 novembre 2012

Une photo prise samedi : Christelle, sa mère Don Mei et son grand père. Elle vient pour son cours de math de 1S comme tous les lundis soir. Elle a beaucoup de mérite.

dimanche 11 novembre 2012

11 Novembre 1918. Armistice mettant fin à la 1ère guerre mondiale qui fut une effroyable boucherie. La France en est-elle sortie "victorieuse" ? On peut se poser la question quand on voit les listes de noms sur les monuments aux morts du moindre hameau de France. Un prix humain incroyable que l'on paye encore. Mes deux grands pères y ont participé comme tous les hommes de cette époque. J'ai toutes les lettres de mon grand père maternel envoyées à sa sœur pendant toute la durée de la guerre. Elles sont magnifiques, certaines sont très émouvantes.

samedi 10 novembre 2012

On va manger chez "Don Mei" à Epinay-sur-Seine où ils ont un grand restaurant. C'est toujours pour moi une fête. Je voulais faire la connaissance du père de Don Mei qui est venu pour un mois. Un vrai chinois, digne, qui ne parle que le "Wenzhou". Christelle est heureuse avec lui. C'est un bonheur de les voir. Il rentre demain, après avoir vu ses trois filles - toutes mariées et établies en région parisienne - et ses petits enfants. C'est ma famille d'adoption.

vendredi 9 novembre 2012

Fini le beau petit livre de Patrick Pécherot "Petit éloge des coins de rue". Où l'auteur parle du vieux Courbevoie, du vieux Puteaux, mais pas seulement, pour finir sur la dalle de La Défense avec une fille en patins à roulettes qui tournicote. Livre bourré de références comme je les aime : Emmanuel Bove - qui cherchait des bruyères à Bécon -, Jean Meckert - Boulevard Aristide Briand à Courbevoie, bien ignoré des collégiens qui fumaillent -, Léautaud avec ses chats, Arletty - née à Courbevoie - bien sûr et beaucoup d'autres. Citations et allusions à la Chanson Française pullulent: "le jazz et la java"(Nougaro), "je m'souviens d'un coin de rue..." (Charles Trenet), "de l'autre côté de la rue" (Edith Piaf), "au coin des rues elle fleurit" encore Charles Trenet ! Pour parler de la Seine quoi de mieux que citer Jean Gabin de "La belle équipe" (1936) dans "Quand on s'promène au bord de l'eau": "Chagrins et peines De la semaine, Tout est noyé dans le bleu, dans le vert ..." Je l'entends...

jeudi 8 novembre 2012

Belle rando autour de Valmondois. Des bois qui prennent leur couleur d'automne, des moulins anciens, un lavoir, des calvaires, des terres labourées, du blé d'hiver, du maïs entrain d'être récolté, des glaneurs qui ramassent le maïs restant, des boulangeries de village... On a pique-niqué au soleil à Nesles-la-Vallée, village endormi et calme comme souvent en Ile-de-France. Une photo que je trouve belle:

mardi 6 novembre 2012

Flânerie derrière l'Institut rue de Seine où s'alignent les galeries d'art - mais même dans les rues les plus improbables, comme par exemple la rue de la Forge Royale dans le 11ème, les galeries se multiplient. Un beau Chaissac en vitrine. Il ne doit pas être donné. Lui qui n'a vraiment connu la consécration qu'après sa mort et a vécu si modestement. Il a fait partie de l'école créée par Jean Dubuffet l'Art Brut - c'est à dire un art spontané par des non professionnels. Le musée des Sables d'Olonne lui est en partie consacré. Il a longtemps vécu dans des petits villages de Vendée où il est décédé.

lundi 5 novembre 2012

Hier soir dimanche sur France Inter "Le Masque et la Plume" consacré au cinéma. Il m'arrive de l'écouter, même si ce n'est plus la grande époque du duo Jean-Louis Bory- Georges Charensol. Les critiques parlent du film "Amour" vu la semaine dernière. Ils ont aimé sauf un qui n'a pas compris ce que Michael Haneke voulait démontrer. Rien, sans doute. Tout simplement montrer la fin de vie d'une femme aimée par son mari depuis tant d'années... Le film est très juste, sans pathos.

dimanche 4 novembre 2012

Les quais Rive Droite sans voiture. Je suis allé voir les travaux réalisés cet été. Un peu inquiet des projets de la Mairie de Paris pour ces quais. Sans trop d'illusion, on ne peut pas aller contre l'Histoire, le "festif" et la "muséification" l'emporteront sur toute autre considération. Il faut satisfaire les bobos verts du Conseil de Paris. J'ai finalement poussé jusqu'au Trocadéro où j'ai fait, pour la première fois, un petit tour au cimetière de Passy. Des riches industriels, des comédiens célèbres et fortunés, des hauts fonctionnaires couverts de décorations...

samedi 3 novembre 2012

"Amour" de Michael Haneke. Palme d'or au Festival de Cannes 2012. Georges (Jean-Louis Trintignant) et Anne (Emmanuelle Riva) forment un vieux couple d'octogénaires cultivés, professeurs de musique à la retraite. A la suite d'une petite attaque cérébrale Anne est paralysée d’un côté. Les épreuves arrivent les unes après les autres pour ce vieux couple uni par l'amour... Jean-Louis Trintignant, Emmanuelle Riva sont éblouissants dans ce film sur "la fin de vie" au ton juste. Un chef d’œuvre.

vendredi 2 novembre 2012

Hier soir 20h, Théâtre des Champs-Élysées. Orchestre National de France dirigé par Daniele Gatti. Symphonie N°1 puis N°7 de Beethoven avec entre les deux une création du compositeur Fabien Waksman. L'énergie et l'enthousiasme de la septième vous regonfle pour au moins une semaine... Daniele Gatti va jouer les neuf symphonies de Beethoven d'ici au 15 novembre. Écoutons le parler : "Quand j'ai dirigé ma première intégrale des symphonies, à Bologne, Beethoven m'a donné de la force et de de la joie de vivre,... Diriger sa musique, c'est comme voyager dans le paradis de musique, autant pour la puissance que pour la beauté."

jeudi 1 novembre 2012

Débutons le mois par une photo. En ce jour de Toussaint une vue prise du couvent San Francesco de Fiesole au-dessus de Florence - que l'on voit dans la plaine - s'impose. J'ai la faiblesse de penser qu'elle est belle. Ce jour-là il faisait beau, il y avait une belle lumière due au soleil couchant d'octobre. A Paris aujourd'hui c'est un vrai temps de Toussaint...

mercredi 31 octobre 2012

Le "Carrefour City" récemment installé, qui ne marche pas vraiment, a distribué dans toutes les boîtes aux lettres du quartier un prospectus pour nous informer qu'il restera ouvert jusqu'à 22 heures au lieu de 21 heures... On est de plus en plus dans le n'importe quoi ! Il faudra une employée dans ce quartier, assez désert le soir, jusqu'à cette heure... Quelle belle vie pour des salaires de misère ! Ce n'est pas comme cela que Carrefour "regagnera les parts de marché" qu'il a perdu en raison de toutes ses erreurs....

mardi 30 octobre 2012

Besoin d'aller à Barbès - Rochechouart. J'en profite pour faire une ballade que j'ai fait des dizaines de fois quand j'habitais 21 rue Chappe le long des escaliers qui montent au Sacré-Cœur, il y a 40 ans environ... Il y a une infinité de variantes... Là, au carrefour de la rue de Clignancourt (j'aurais pu aller jusqu'à la rue Custine où a habité ma grand-mère pendant plus de 60 ans) je prends la rue d'Orsel pour arriver au marché Saint-Pierre puis direction les Abbesses, rue des Abbesses pour descendre la rue Lepic jusqu'à Blanche. Une boutique impersonnelle "Bouygues Télécom" a remplacé mon petit boucher chevalin, disparu depuis longtemps... Le commerce de proximité disparaît peu à peu, comme partout, hélas, pour être remplacé par des boutiques de "fringue" franchisée, impersonnelle et sans âme. Le boulevard atteint on passe devant "Le Moulin Rouge" pour aller jusqu'à la Place de Clichy.

lundi 29 octobre 2012

L'après-midi classique aller-retour jusqu'à La Bastille, sans but précis. Cela faisait longtemps que je ne l'avais pas fait. Le long de ce Faubourg, rempli d'histoire, quelques marchands de meubles résistent. Sinon c'est le triomphe des "enseignes", comme on dit. Toujours en rénovation, en réaménagement pour essayer de "gagner plus"...

dimanche 28 octobre 2012

Le temps, il fait très froid, n'encourage guère à traîner dehors. Neige, pluie, vent. Tempêtes, inondations, coupures d'électricité. J'irais chercher le pain à 4 heures, c'est tout. On range les vêtements d'été pour sortir ceux d'hiver manteaux, chemises, pulls...

samedi 27 octobre 2012

Alain Kremski (compositeur, pianiste et percussions d'Asie) nous offre tous les quatrièmes samedi du mois, à la Mairie du IVème, avec Mélomania un récital autour du piano de grande qualité. Ce samedi avec Karlien Bartels, violoncelliste et Mami Hagiwara, pianiste, au programme, la sonate pour piano et violoncelle op.6 en fa majeur de Richard Strauss et la sonate pour piano et violoncelle op.38 en mi mineur de Johannes Brahms. Comme l'écrit Alain Kremski lui-même, dans son programme un voyage "dans cette belle atmosphère de la musique romantique allemande". Les deux jeunes artistes furent chaleureusement applaudies.

vendredi 26 octobre 2012

Toute une journée sans sortir... Ce n'était pas arrivé depuis longtemps.

jeudi 25 octobre 2012

Trouvé à la bibliothèque Hélène Berr un Benoît Duteurtre que je n'avais pas lu: Gaieté parisienne. Écrivain qui sait restituer notre époque - et en particulier sa folie - avec recul et humour dans un style affirmé. Très agréable à lire.

mercredi 24 octobre 2012

Ciel bas et gris toute la journée, on sent l'automne... Journée particulièrement triste, surtout après le ciel italien. Pas de soleil, pas de couleur, au sens,des peintres impressionnistes. J'ai besoin de soleil bien que je n'aime pas la chaleur.

mardi 23 octobre 2012

Suite à un entrefilet dans la presse intitulé : "Ce Paris qui n'est plus", achat (Folio 2€) et lecture de "Petit éloge des coins de rue" de Patrick Pécherot. J'aime, dans la veine des Léon-Paul Fargue, Jacques Réda, Henri Calet... Les promeneurs de Paris qui préfèrent la rue qui serpente à la ligne droite comme l'écrit l'auteur dès la première page. La mode actuelle est de parler de désindustrialisation, je cite une phrase du premier poème (en prose) de l'auteur : "Radiotechnique, Coty, Dassault, Unic... d'Asnières à Suresnes, les quais de mon enfance résonnent d'une litanie industrielle." Époque révolue que j'ai encore connue. Il parle des chansons de Jean Gabin, Yves Montand,... Que du bonheur pour 2 € ce n'est pas cher !

lundi 22 octobre 2012

Pour en finir avec notre séjour à Florence un mot de Fiesole. Petite ville perchée sur une colline à 7 kms de la ville qui s'étale dans la plaine le long de l'Arno. Il faut y aller, l'été c'est malheureusement gâché par le tourisme de masse. A cette saison la ville est calme. Vue magnifique sur les vignes, les champs d'oliviers, la masse imposante du Duomo. Au soleil couchant une lumière unique. Un joli campanile. Le couvent San Francesco, perché au sommet de la colline, avec les souvenirs ramenés de Chine, en particulier, par les pères missionnaires. Émouvant. Colline peuplée dès les Étrusques (un mur dans le couvent), puis les Romains (un bel amphithéâtre).

dimanche 21 octobre 2012

Au cœur du "Mercato di Sant'Ambrogio" se trouve la "Trattoria Da Rocco". On y mange très bien : primo, secondo, contorno, dolce, espresso pour 32 € à deux. Des gens charmants, Rocco est là qui veille. Un cadre moderne, des habitués. Nous y sommes retournés le dernier jour, avant notre départ en avion. Reçu comme ce n'est pas possible. Gina, Rocco, tout le monde nous accueille à bras ouverts et pour finir ristourne: 30 € au lieu de 31,50 €...

samedi 20 octobre 2012

J'aime à choisir une photo parmi les centaines que l'on a pris. Choix arbitraire et difficile. J'avais envie de revoir l'Italie et sa vie, alors, plutôt qu'une photo classique, j'ai choisi une grande place ordinaire, comme il y en a des milliers dans toute l'Italie. Il s'agit de la "Piazza Santa Maria Novella", il y a des terrasses, on se promène, la lumière est magnifique malgré les nuages, au fond de la place la Basilique Santa Maria Novella veille. On est au cœur d'un des quartiers de la ville, la gare centrale de Firenze est à 100 mètres.

vendredi 19 octobre 2012

Retour ce soir après encore une journée à Firenze. Des églises, des cloîtres, des cathédrales, des chapelles, des abbayes, des musées, des palais,... Le ciel, le soleil, la lumière... Des italiens charmants. Firenze c'est six siècles de splendeur et de gloire: des artistes de génie, des architectes, des scientifiques, des poètes,.. Choisir une photo parmi toutes celles que l'on a pris n'est pas facile. Une classique: le Duomo avec son Campanile vu de la terrasse du musée des Offices avec la lumière toscane et au loin les collines entourant la ville.

dimanche 14 octobre 2012

Départ tout à l'heure pour Firenze ! Voir l'Italie ! Vivre un peu à l'italienne.

samedi 13 octobre 2012

De la pluie... on traîne. Jing se repose. On va en fin d'après-midi jusqu'au salon de Zhang Pei. On fait ainsi la connaissance de "la fille de Madame Ye".

vendredi 12 octobre 2012

Marché de l'Aveyron à Paris (12ème). J'aime. Acheté du miel comme tous les ans à Manon Dulac et sa fille et maintenant la petite fille de 10 mois, dans le ventre l'année dernière... 300000 aveyronnais vivent à Paris, sans doute remplacés par les Wenzhou en ce qui concerne les bars-tabac.

jeudi 11 octobre 2012

Jacquemart-André suite et fin. Que vont laisser "nos riches" ? Les Bolloré, Tapie, Arnault, Bouygues... En l'an 2112 visitera-t-on leurs yachts? leur hôtel particulier de la rue des Saints-Pères? leur musée à La Dogana? J'ai le sentiment que non... Leur mécénat, quand ils en font, n'est que de la mousse qui fera "pschitt". C'est plus pour ajouter à leur notoriété que pour l'amour du Beau. J'ai maintenant de plus en plus la conviction que la France - depuis la Révolution - n'a connu que deux périodes de prospérité et de croissance celle de Napoléon III et les "Trente Glorieuses" de 1950 au premier choc pétrolier de 1974. L'une a fini tragiquement à Sedan par un désastre militaire et l'autre, la période actuelle, par une crise économique et financière sans fin. Entre les deux une République qui a eu du mal à s'établir (Affaire Dreyfus, Boulangisme, affaire de Panama...), deux guerres, une crise économique terrible, des guerres coloniales. Pour s'en convaincre il suffit de se rappeler l'état dans lequel se trouver Paris au début des années cinquante: des taudis sans eau courante, des meublés, des hôtels de passe, des constructions délabrées, la tuberculose, l'alcoolisme, la prostitution... Tout le centre de Paris était dans une terrible misère.

mercredi 10 octobre 2012

Retour sur le Musée Jacquemart-André et sur l'Hôtel Particulier dont la construction a commencé à la fin du Second Empire. Tout le style Napoléon III est là dans sa magnificence : jardin d'hiver, escalier d'honneur incroyablement original, salle de bains... Les propriétaires Édouard André et Nélie Jacquemart ont consacré leur vie à collectionner les objets d'art: meubles français 18ème, tableaux italiens, tapisseries, fresques de Tiepolo...Une liste sans fin. Édouard André, fin connaisseur, avait d'ailleurs participé activement à l'exposition universelle de 1867 à la demande de Napoléon III. Tout une époque. L'ensemble sera légué à l'Institut de France à la mort de la veuve Nélie Jacquemart en 1912 pour être présenté au public. Photo du jardin d'hiver prise du 1er étage, malgré l'interdiction, lors de cette visite. C'est un peu mon rêve... Peut-être ne suis-je pas le seul?

mardi 9 octobre 2012

Visite avec Florence et une amie de l'exposition "Canaletto - Guardi, les deux maîtres de Venise" au Musée Jacquemart-André que je ne connaissais pas. Extrait, trouvé sur Internet, présentant cette exposition : "Venise devient au XVIIIe siècle le sujet de prédilection de peintres appelés védutistes. Pour la première fois en France et grâce à des prêts exceptionnels, le Musée Jacquemart-André consacre une exposition à la veduta, dont Canaletto et Guardi sont les artistes les plus connus et les plus brillants. Ce genre pictural est très peu représenté dans les collections publiques et privées françaises. L'exposition ... crée ainsi l’événement ...avec une soixantaine d’œuvres exceptionnelles." Un régal, surtout dans le cadre prestigieux de cet Hôtel Particulier d'exception. On a envie de prendre le premier avion en partance pour Venise...!

lundi 8 octobre 2012

Reprise des cours de gym - depuis lundi dernier déjà - de Dominique, toujours aussi formidable et dynamique. Retrouvé quelques anciens, en particulier l'ami Roland.

dimanche 7 octobre 2012

Morne dimanche de décompression, avant dimanche prochain où l'on part pour Firenze, en Italie! Tour du quartier...

samedi 6 octobre 2012

Belle soirée au restaurant de Qixiang - 102 rue Saint-Honoré - dans la simplicité et la bonne humeur, comme seuls les chinois savent faire. Le prétexte était de goûter leur recette de brochettes. Tout à fait délicieuses. Les quatre belles : Qixiang, Pei, Jing et Fiona.

vendredi 5 octobre 2012

Rando improvisée du Boulevard Voltaire rempli de diables plein de cartons des grossistes chinois jusqu'au Boulevard Beaumarchais près du Cirque d'Hiver en passant par la rue Saint-Sébastien petite rue que je découvre avec plein de petits commerces (restaurants asiatiques, italien, salon de tatouage, atelier pour les sourcils, une galerie d'art...) Pause place des Vosges et retour par le Faubourg Saint-Antoine.

jeudi 4 octobre 2012

Jean Meckert(1910-1985), dont je parlais hier, a vu quelques unes de ces œuvres rééditées par Joëlle Losfeld. Elles sont passionnantes. Il a beaucoup écrit : des romans, des enquêtes, des romans populaires sous différents pseudonymes, des polars dans la Série Noire de Gallimard, des scénarios, des essais... L'expo à la bibliothèque de la Ville de Paris est très riche (des documents, des lettres,etc )tout comme sa vie. Trouvé une citation qui le résume pas mal : « Je suis un ouvrier qui a mal tourné... je me suis mis à raconter des histoires populistes d'abord, puis, dans ce langage qui était le mien, j'ai raconté des histoires noires. »

mercredi 3 octobre 2012

Après la visite de l'exposition sur Jean Meckert - écrivain prolixe tombé dans l'oubli dont on réédite quelques œuvres majeures - à la Bilipo (bibliothèque des littératures policières)dans le 5ème, je vais faire un tour à la Mairie du 5ème. Je n'y avais pas été depuis longtemps et là je découvre un ensemble dans le style des années 30 tout à fait méconnu et remarquable. Un escalier d'honneur avec rampe d'escalier en ferronnerie - clés de sol sur une partition. Une belle verrière. Des fresques d''Henri Martin (1931) représentant le jardin du Luxembourg. Cinq statues en bronze, célébrant le travail, le vrai, une époque révolue : un verrier, un charpentier, un jardinier, un forgeron... Une salle des fêtes avec cinq lustres de grande taille, des colonnades. Un ensemble unique. Choisir une seule photo est difficile, mais c'est la règle que je m'impose...

mardi 2 octobre 2012

Affiche maoïste, datant sans doute de la période troublée de la Révolution Culturelle, magnifiant Mao prononçant son fameux discours dont j'ai publié la photo hier. Très belle affiche comme toutes les affiches de propagande de cette époque, j'en possède quelques unes. Lin Biao, juste derrière Mao, était-il seulement à la tribune le 1er octobre 1949 ? Mais à l'époque de l'affiche il était présenté comme le "dauphin" de Mao... On sait ce qu'il advint de lui : mort tragique dans un accident d'avion toujours mal expliqué...

lundi 1 octobre 2012

1er Octobre, c'est la fête nationale chinoise. Il y a 63 ans, Mao le 1er octobre 1949, à Pékin, Mao Zedong proclame l'avènement de la République Populaire de Chine. Il lance sa proclamation du balcon de la Porte de la Paix Céleste, qui donne sur la grande place Tien An Men. J'avais un peu plus d'un an. On commence donc le mois par une photo qui s'impose.

dimanche 30 septembre 2012

Aujourd'hui, toutes les familles chinoises se réunissent pour la Fête de la Lune qui après le Nouvel An est la plus grande fête chinoise. Jing fait les traditionnels raviolis puis on va dans le XIème à la petite fête donnée, salle Olympe de Gouges, par la communauté chinoise "Wenzhou" et l'Association des Commerçants Chinois du Prêt-à-Porter en France, très présente dans le quartier. Des gâteaux de lune parfumés accompagnés de boissons diverses nous font patienter avant le spectacle. Des chanteurs, des danses, de la musique, des acrobates. De la joie de se retrouver ensemble. Pour finir un buffet et une tombola où Jing gagne un beau pull de la marque "Christelle" et moi une bouteille de champagne... Tout le monde repart content.

samedi 29 septembre 2012

Samedi 17heures sur le parvis de la Mairie du XIIIème lâcher de ballons devant la Déesse de la Lune Chang'E pour l'ouverture des festivités. Pour comprendre ce lâcher de ballons rappelons la légende de Chang’e: "Conte chinois très populaire, Chang’e s’envole dans la Lune raconte comment l’héroïne, ayant avalé à tort un élixir d’immortalité, s’échappe dans la Lune d'où elle ne redescend plus."

vendredi 28 septembre 2012

La communauté chinoise de Paris - comme tous les chinois de Chine et d'Outremer - se prépare pour la Fête de la Lune, jour férié dans beaucoup de pays asiatiques. Elle est célébrée le soir du 15e jour du huitième mois lunaire (d'où la traduction par 15 août), qui est toujours une nuit de pleine lune. Ce jour-là, la pleine lune est la plus ronde et la plus lumineuse de l’année, ce qui symbolise l’unité de la famille et le rassemblement. On parle aussi de Fête de la mi-automne car elle peut-être considérée comme la synthèse d'un ancien culte lunaire et d'une fête agricole, célébration des récoltes de l'année accompagnée d'un festin.

jeudi 27 septembre 2012

Belle rando de Rueil-Malmaison à Garches en passant par Marnes la Coquette, malgré des averses, parfois fortes, avec "Le Club des Amis" - association qui semble bien dynamique. De la gare aux étangs de Saint-Cucufa pour la pause déjeuner, un chemin PR d'abord le long de la Seine et la forêt de Rueil-Malmaison, pratiquement pas de voitures, j'apprécie ! Les étangs de Saint-Cucufa, il y a 50 ans, j'y ai traîné des journées entières, en vélo, avec mon ami Lucien Gibiat... On aimait le vélo,on faisait du vélo-cross, on attrapait des têtards.

mercredi 26 septembre 2012

Jean-Philippe vient déjeuner à la maison. Il s'apprête à devenir "actuaire". Pour ceux qui ne connaissent pas ce métier je peux donner la très mauvaise définition trouvée dans un livre de mathématiques de 1S : "L'actuaire est employé par les compagnies d'assurance pour fixer des contrats d'assurance à partir d'études financières".

mardi 25 septembre 2012

Spectacle « Pingtan » au Centre Culturel de Chine à Paris par la Troupe artistique du Jiangsu. Des artistes toujours généreux et humbles dans leur art qui enchantent le public. Extrait de l'article de présentation (que l'on peut trouver sur le site de Centre): "Le Suzhou Pingtan a une forme flexible et mélodieuse, il est interprété par un, deux ou trois acteurs, au moyen de narration, de rire et de chant, les instruments d’accompagnement sont souvent le sanxian (instrument à trois cordes pincées) et le pipa (guitare chinoise à 4 cordes). Ainsi avec son contenu attrayant, le Suzhou Pingtan est devenu l’un des divertissements favoris des chinois."

lundi 24 septembre 2012

Les "verts" qui sont encore au gouvernement ne voteront pas le Traité Européen. Ce matin Cohn-Bendit à France-inter est furieux, c'est le seul encore capable de nous faire rêver. Leur parti EELV, c'est quoi? Jean-Vincent Placé, roublard, a réussi à se faire élire sénateur. Il va toucher pendant 9 ans... Il parle parfaitement la langue de bois. Fatigué, j'aime l'écouter il me berce. Eva Joly, clown triste... On a rien compris de ce qu'elle a raconté pendant la dernière campagne électorale, mais elle a réussi à décrocher une mission quelconque bien rémunératrice. Cécile Duflot, une terrible arriviste sans convictions, bien qu'elle en parle constamment. Ministre de quelque chose dans le gouvernement, où elle fait semblant de s'intéresser "aux gens", elle espère que cela lui servira de marchepied pour la mairie de Paris ! Le secrétaire général est un inconnu bien sectaire et retors. Je crois qu'ils ont quelques militants qui "travaillent" pour eux...

dimanche 23 septembre 2012

Hier je tombe sur le 1er Festiv'Aligre. La place d'Aligre en fête, beau temps, les gens sont heureux, des dizaines de cuistots préparent le dîner du soir. On décore la place qui a vraiment des allures de fête, la vraie, à la Tati! Une troupe de jongleurs, acrobates, musiciens donne une représentation que je trouve exceptionnelle. Du vrai cirque sans triche. Après dîner on y retourne avec Jing où la réunion de trois fanfares accompagne des amateurs, comme au temps des radio-crochets. Une ambiance de quartier authentique.

samedi 22 septembre 2012

Aller-retour à pied jusqu'aux jardins Tino Rossi. Il y a maintenant toujours du monde, surtout quand il y a du soleil. On s’assoit, on lit, les jeunes se retrouvent. Manège incessant des bateaux-mouches bourrés de touristes qui font leur demi-tour. La Seine à cet endroit est large et la vue est unique.

vendredi 21 septembre 2012

J'ai réussi à faire quelques photos du "Turc de Faidherbe" allant chercher un journal au petit magasin en face "De ma fenêtre". Ce Turc l'est-il vraiment ? Sans doute mais ce n'est pas sûr. Il fait partie du paysage du carrefour Faidherbe-Chaligny - dont la lumière vaut celle de Venise. Il est là, il mange chez un petit turc, il veille, il prépare les poubelles de tout le quartier. Je l'ai même vu balayer. Je suis content de le voir quand je vais chercher le pain chez Ounissi, à la bibliothèque, au marché d'Aligre... Je photographie régulièrement "De ma fenêtre".

jeudi 20 septembre 2012

Visite de la "Grande Galerie de l’Évolution" - j'ai eu des entrées pour les vieux données par la mairie de Paris. La galerie des espèces menacées et disparues est particulièrement émouvante. En particulier l'histoire du couagga, espèce éteinte vers 1880. Je recopie le texte accompagnant le spécimen présenté :" C'est en 1883 que le dernier représentant de l'espèce mourut au jardin zoologique d'Amsterdam. Le spécimen présenté ici fut rapporté d'Afrique, en 1789, par un capitaine de vaisseau revenant des Indes. Ce couagga vécut au début à la ménagerie royale de Versailles. Transporté le 27 avril 1794 au Jardin des Plantes, il y mourut quatre ans plus tard". Une belle histoire...

mardi 18 septembre 2012

Très belle comédie de Noémie Lvovsky avec Noémie Lvovsky:"Camille redouble". Camille, a plus de quarante ans, se retrouve seule... Éric, ami d'adolescence devenu son mari, s'en va. Esseulée lors du réveillon de cette année elle remonte le temps pour revivre sa vie de 1985 avec ses parents, avec ses amies de lycée où elle rencontre Éric. Son unique amour d'adolescence, elle a 16 ans, elle aura une fille... L'idée originale du film est de faire jouer Camille et Éric en 2012 et 1985 par les mêmes acteurs. Une pléiade d'acteurs connus et formidables pour les seconds rôles. Film sur la perte. Peut-on choisir sa vie ? C'est drôle et profond.

lundi 17 septembre 2012

J'avais loupé l'exposition du printemps sur les "Hôtels Particuliers" parisiens. Séance de rattrapage hier avec les journées du patrimoine. Belle promenade au cœur du Faubourg Saint-Germain. Au 123 rue Saint-Dominique l'Hôtel de Béhague (Ambassade de Roumanie) construction fin XIXème mais avec grand raffinement, des meubles XVIIIème, des marbres, des boiseries, des bois dorés, des trompe-l’œil. Un faste exceptionnel reconnu par un grand nombre de contemporains de la Comtesse de Béhague. Considéré comme un des plus bel hôtel particulier de Paris. Puis rue de Grenelle : Hôtel de Villars (Mairie du VIIe, on comprend que Rachida dati ne veuille pas laisser sa place...), Hôtel de Rochechouart (Ministère de l’Éducation Nationale, Bruno Julliard doit être content d'y occuper un bureau en tant que Conseiller du ministre !) et enfin l'Hôtel de Gallifet ( Institut Italien à Paris) avec un péristyle de huit colonnes ioniques que l'on a pu contempler longuement tranquillement assis dans le jardin. Talleyrand en fut un des occupants... Pour chacun un jardin à l'anglaise ou à la française, calme, bien entretenu,reposant... En faire le tour c'est revivre notre Histoire de France.

dimanche 16 septembre 2012

Hier. Technoparade partie vers 13 heures de la place de la Nation. 16 heures à Reuilly-Diderot des tonnes de déchets, bouteilles de bières, d'alcool... nécessitent un bulldozer pour être ramassées. Quatre véhicules de pompiers et de la Protection Civile ramassent les jeunes ivres morts... Il paraît qu'il s'agit de musique ! Le soir concert du Xinxin Nanguan Ensemble à la Maison du monde. Raffinement, sensibilité, virtuosité de la musique chinoise ancienne mêlée à des compositions contemporaines. La percussionniste Yang Yi-Ping est exceptionnelle. Elle est envoûtante.

samedi 15 septembre 2012

Ouverture, en raison des journées du Patrimoine, du Musée des Arts Forains dans des anciens chais de Bercy. Le propriétaire de ce musée privé est là. Il nous fait partager sa passion dans les réserves dans une mise en scène qui fait rêver. Fin XIXème les gens allaient dans ces lieux pour s'évader. Ces lieux (foires, fêtes foraines, cirques...) étaient en fait pour les adultes, ce n'est que plus tard que des manèges furent réalisés pour les enfants. Une très belle collection où travaillent des chercheurs, des restaurateurs.

vendredi 14 septembre 2012

Biographie d'Annie Ernaux. (Extrait de Wikipédia) Annie Ernaux passe son enfance et sa jeunesse à Yvetot, en Normandie. Née dans un milieu social modeste, de parents d’abord ouvriers, puis petits commerçants, Annie Ernaux fait ses études à l’université de Rouen. Elle devient successivement institutrice, professeure certifiée, puis agrégée de lettres modernes. Au début des années 1970, elle enseigne au collège d’Évire à Annecy, puis à Pontoise, avant d'intégrer le Centre national d'enseignement à distance2. Elle fait son entrée en littérature en 1974 avec Les Armoires vides, un roman autobiographique. En 1984, elle obtient le prix Renaudot pour un de ses ouvrages à caractère autobiographique, La Place. Les Années, vaste fresque qui court de l'après-guerre à nos jours, publiée en 2008, est récompensée par le prix Marguerite Duras 2008, le prix François Mauriac 2008, le prix de langue française 2008 et le prix des lecteurs du Télégramme 2009. En 2011, Annie Ernaux publie L'Autre fille, une lettre adressée à sa sœur, décédée avant sa naissance5, ainsi que L'Atelier noir, qui rassemble différents carnets d'écriture constitués de notes, de plans et de réflexions liées à la rédaction de ses ouvrages. La même année, une anthologie intitulée Écrire la vie paraît dans la collection « Quarto ». Elle rassemble la plupart des écrits autobiographiques de l'auteure et propose un cahier d'une centaine de pages, composé de photos et d'extraits du journal intime inédit de l'auteure.

jeudi 13 septembre 2012

Lecture des fragments du journal d'Annie Ernaux. Quelle vie ! Extrait de Wikipédia : "Très tôt dans sa carrière littéraire, Annie Ernaux délaisse la fiction pour se concentrer sur le matériau autobiographique que constitue son enfance dans le café-épicerie parental d’Yvetot. Mêlant expérience historique et expérience individuelle, ses ouvrages dissèquent l’ascension sociale de ses parents (La Place, La Honte), son mariage (La Femme gelée), sa sexualité et ses relations amoureuses (Passion simple, Se perdre), son environnement (Journal du dehors, Le Monde exterieur), son avortement (L’Événement), la maladie d’Alzheimer de sa mère (Je ne suis pas sortie de ma nuit), la mort de sa mère (Une femme) ou encore son cancer du sein (L’Usage de la photo, en collaboration avec Marc Marie)." J'aime son style ! Extrait de Wikipédia: "Annie Ernaux revendique une écriture neutre, « sans jugement, sans métaphore, sans comparaison romanesque », et évoque un style « objectif, qui ne valorise ni ne dévalorise les faits racontés », cherchant ainsi à « rester dans la ligne des faits historiques, du document. Pour Ernaux, il n'existe « aucun objet poétique ou littéraire en soi », et l'écriture est motivée par un « désir de bouleverser les hiérarchies littéraires et sociales en écrivant de manière identique sur des objets considérés comme indignes de la littérature, par exemple les supermarchés, le RER, et sur d'autres, plus nobles, comme les mécanismes de la mémoire, la sensation du temps, etc., en les associant. Elle déclare par ailleurs tenter d'écrire sur la langue du monde ouvrier et paysan normand qui a été le sien jusqu'à ses dix-huit ans : « Ce qui m'importe, c'est de retrouver les mots avec lesquels je me pensais et pensais le monde autour."

mercredi 12 septembre 2012

L'idée me vient d'envoyer le début de mon Abécédaire (A à E) à Hilda - Rio de Janeiro où je n'irai sans doute jamais. Réponse enthousiaste. Elle me corrige même une faute... Elle est prof de français à l'Alliance Française. Elle me donne des nouvelles. Elle va venir au Portugal puis à Paris à la fin du mois.

mardi 11 septembre 2012

Lycée de Nanterre (bis). Betty Brami - la seule fille dont je me souvienne le nom - en première, au fond de la classe où elle lisait un poche par jour. Je ne lisais pas, mon goût de la lecture et des livres est venu bien après, avec la lecture du "Voyage au bout de la nuit". Elle se trouve dans une liste d''élèves du lycée de Nanterre envoyée par le site "Trombi". Je clique. Quelques jours après, sa réponse : "Bonjour Philippe, ça fait une éternité qu'on ne s'est pas vu !" Ma réponse : "En effet, en effet... autour de 47 ans mais c'est assez amusant car tu es celle dont je me souviens le mieux. Un sacré numéro. Tu lisais un "Folio" par jour ! et cela m'a frappé pour la vie. J'y pense assez souvent. La vie est curieuse."

lundi 10 septembre 2012

C'est la rentrée... Premier cours de math avec Christelle. Second degré : ax²+bx+c. Forme canonique, forme factorisée, forme développée. Lycée de Nanterre, 1ère M avec l'excellent Tolila le prof de math il y a plus de 45 ans. J'étais dans les meilleurs... J'aimais le calcul numérique, algébrique.

dimanche 9 septembre 2012

Dimanche "Wenzhou" à Belleville. 11 heures. Toute la famille arrive Monsieur Jin, Don Mei, Christelle, Frédéric. Restaurant. Raviolis frits. Calamars, poulets, nouilles, riz, aubergines, bière. On parle, on rit, on est heureux. Après café - deux - en terrasse, à côté, on salue les amis, la famille qui passe. Les deux meilleures amies de Don Mei - elles ont travaillées ensemble pendant des heures, des jours, quelques années dans des caves, des hangars clouées à une machine à coudre. Toutes "patronnes" maintenant. Un beau dimanche.
Don Mei & Frédéric
Une bonne tête...

samedi 8 septembre 2012

Annie Ernaux, dans son introduction à "Écrire la vie" - recueil de ses livres dans l'ordre chronologique de la vie précédées de photos personnelles accompagnées d'extraits du Journal intime inédit - écrit des phrases très belles sur la vie ! "Écrire est un présent et un futur, non un passé....Quel titre ... Brusquement m'est venu, comme une évidence: écrire la vie . Non pas ma vie, ni sa vie, ni même une vie. la vie, avec ses contenus qui sont les mêmes pour tous mais que l'on éprouve de façon individuelle: le corps, l'éducation,..., la trajectoire sociale, l'existence des autres, la maladie, le deuil. Par-dessus tout, la vie telle que le temps et l'Histoire ne cessent de la changer, la détruire, la renouveler." Absolument magnifique. Ses livres écrits dans un français fluide et concis à partir de sa vie mouvementée et de sa personne sont remplis d'émotion, de vécu. De la grande littérature. Annie Ernaux est un de nos plus grands écrivains vivants sinon le plus grand. On peut lire toute son œuvre. Je l'aime beaucoup.

vendredi 7 septembre 2012

Depuis longtemps je voulais aller me balader au Jardin d'agronomie tropicale qui se trouve au fin fond du Bois de Vincennes à l'entrée de Nogent. Crée en 1899, il a abrité l'exposition coloniale de 1907 puis il a servi d'hôpital pendant la Grande Guerre avant de servir à l'aide de différents Monuments aux Morts de lieu de mémoire aux troupes coloniales mises à contribution pendant cette Grande Guerre. Laissé à l'abandon par l'état, la ville de Paris a réussi à le récupérer pour l'ouvrir, après sécurisation, au public. Vraiment on a passé - Jing était là - un moment magique dans ce lieu rempli d'histoire, plein de mystère, un peu difficile à trouver, peu fréquenté. Une végétation luxuriante, des vestiges, une porte chinoise à l'entrée du parc. Un cheminement silencieux, la ville semble lointaine, des arbres comme je les aime, une petite cascade d'eau fraîche et limpide. Difficile de choisir une seule photo...

jeudi 6 septembre 2012

On profite d'invitation que j'avais et du temps magnifique pour aller à la Ménagerie du Jardin des Plantes - le Jardin du Roi comme disait mon grand-père maternel. Plus de grands animaux mais des petits mammifères, des oiseaux (de beaux rapaces). Le Muséum d'Histoire Naturelle fait des efforts de pédagogie et comme beaucoup de zoos s'attache à la reproduction et la sauvegarde d’espèce menacée. Les bâtiments des années cinquante - dominant la Halle aux vins - de la rue Cuvier où je faisais mes TP de Chimie Générale dominent les bâtiments désuets, certains ayant besoin d'être remis en état !

mercredi 5 septembre 2012

A midi un vieil ami nous propose deux places pour la Générale de ce soir de l'opéra "Les Contes d'Hoffmann" d'Offenbach à la Bastille. On accepte avec plaisir d'autant que je voulais aller le voir. C'est l'opéra de rentrée, c'est une reprise sans risque car celui de l'année dernière, avait été très mal reçu. La direction cette année n'a pas voulu prendre de risque avec ce chef d’œuvre d'Offenbach. Vraiment une bonne soirée.

mardi 4 septembre 2012

Agnès me donne rendez-vous, selon son habitude, à la Mosquée de Paris. Évidemment on prend un thé à la menthe... Bon et pas cher. On discute de choses et d'autres avant d'aller visiter les jardins intérieurs et la Mosquée elle-même. Lieu que l'on avait jamais visité. De belles mosaïques, de beaux bassins. Un certain charme.

lundi 3 septembre 2012

Pas toujours facile d'écrire quelques lignes tous les jours. On cherche les mots, on efface, on recommence. Il faut noter un fait qui vous marque. Parler d'un sentiment, d'une impression. On peut parler du "temps qu'il fait", tous les écrivains l'ont fait, la littérature en est pleine. J'ai vu récemment une émission littéraire consacrée à ce sujet. Pour ma part j'aime chercher une photo, si possible prise lors d'une sortie, d'un spectacle, d'une exposition, d'une visite puis la commenter.

dimanche 2 septembre 2012

Hier "Classique au vert" au Parc Floral avec Jing qui fait la connaissance de Delaine - grand-mère d'un camarade de promotion de Jean-philippe rencontrée en randonnée ! Les Violoncelles Français - ensemble de huit violoncellistes tout à fait talentueux - ont interprété quelques airs qui ont servi de musique de films : extraits de La Traviata de Verdi, du Carmen de Bizet, du Toccata et fugue de J.S. Bach. les transcriptions de Roland Pidoux sont agréables.

samedi 1 septembre 2012

Commençons le mois par une photo. Celle-ci tout le monde la connait. C'est la seule, retrouvée par hasard par Serge Klarsfeld, de la rafle du Vel d'Hiv prise le 17 juillet 1942. C'est la visite de l'exposition d'hier qui m'a donné envie de rappeler ces tragiques événements. Pour ne pas oublier.

vendredi 31 août 2012

Visite de l'exposition à la mairie du 3ème sur la rafle du vélodrome d'hiver du 16 et 17 juillet 1942 dont c'était le 70ème anniversaire cette année. Exposition exceptionnelle sur le sujet puisque constituée par les archives de la Préfecture de Police de Paris. Les documents, montrés au grand public pour la première fois, témoignent de la minutie de la préparation de la rafle comme le dit Serge Klarsfeld dans l'introduction à cette exposition. Ils sont nombreux, précis. Une bureaucratie policière du crime incroyable. A noter l'utilisation du mot, parmi d'autres, "rafle" dans ces documents.

jeudi 30 août 2012

Guillaume Roquette s'en donne à cœur joie dans son édito, qui sortira demain, du Figaro Magazine - que je trouve dans la poubelle ! : "Faute de cap clairement donné, les ministres se cherchent querelle sur tout et rien, un jour le nucléaire ou la règle d'or, le lendemain les Roms ou la sécurité." Je crois que c'est ce que nous ressentons tous.

mercredi 29 août 2012

Grand débat sur le prix de l'essence. Depuis une semaine on ne parle que de ça ! Un suspens insoutenable ! Le premier ministre a tranché, il y aura une baisse de quelques centimes, pour quelque temps, qui seront payés par le contribuable ! Affligeant, c'est vraiment le degré zéro de la politique. A quand le changement promis par notre nouveau Président ? Le "contribuable", c'est quoi ? Rappelons que seule une moitié de français payent des impôts... Je vais ainsi payer pour les automobilistes !

lundi 27 août 2012

Le bruit médiatico-politique reprend ce matin. La "Matinale" d'Inter est de retour. Arnaud Montebourg parle d'énergie d'avenir pour l'énergie nucléaire. Même Eva Joly réclame quelque chose, personne ne sait trop quoi. Est-ce pour elle-même ou pour "l'écologie"? La rentrée s'annonce...C'est la semaine prochaine.

dimanche 26 août 2012

Ambiance habituelle pour la dernière "Scène d'été" à La Villette. Du jazz avec le "Clarinet connexion feat. Hamid Drake batteur de Chicago, un contrebassiste, et Jérémie Ternoy au clavier" sous la direction du clarinettiste Sylvain Kassap auquel s'étaient joint une vingtaine de clarinettistes amateurs. Les brésiliens sont dans leur "coin". Ils jouent de la musique, ils chantent, ils mangent, ils boivent, ils fument dans la joie comme ils le font tous les dimanches soir. J'ai pu avoir mon véritable sorbet maison fait à la baratte pour 2,50 €. Un délice.

samedi 25 août 2012

Lecture de "Le retournement de l'histoire" de Marc Ferro. Étude synthétique de tous les événements non prévus et non maîtrisés par les dirigeants. Quatre chapitres d'importance inégale. Le premier sur la croyance à une croissance ininterrompue mais la mondialisation avec la financiarisation de l'économie a mis à mal ce dogme avec pour conséquence la désindustrialisation, le chômage, le stress qui se généralise chez les salariés. Le second, très long, sur la chute du communisme - qui devait triompher partout - et pour finir la chute de l'URSS ! Un troisième sur l’État, je cite, "... on voulait moins d'état, qu'il soit moins contraignant, on veut désormais plus d’État, d’État qui protège." et la remontée du religieux, lié en Europe au déclin des idéologies avec évidemment la montée de l'Islam et l'Islamisme (World Trade Center en 2001) . Pour finir un petit chapitre sur la santé, malade du progrès : sida, vache folle, Tchernobyl... Passionnant de lucidité. Marc Ferro est un grand historien.

vendredi 24 août 2012

Tristesse de Paris au mois d'août. Les platanes malades ont perdu quasiment toutes leurs feuilles. Non ramassées, écrasées, broyées elles forment une espèce de poussière qui vole. Elles forment des tas remplis d'ordures diverses...

jeudi 23 août 2012

Simple tour au jardin du Luxembourg. C'est l'été, sous le kiosque, une association "Carnet de Bal" danse, en tenue 1900 - 1930..., des foxtrots, des chahuts, des mazurkas, des galops, des polkas, des valses...

mercredi 22 août 2012

"La part des anges " de Ken Loach. Belle comédie où l'on se prend de sympathie pour un petit voyou de Glascow, sans avenir, toujours rattrapé par son passé mais intelligent dans un pays sinistré par le chômage, l'alcoolisme, la violence. Il entraîne trois autres marginaux comme lui jusqu'au nord de l’Écosse sur un "coup". Finalement il s'en sortira en devenant "nez" pour un courtier en whiskies, fondera une famille, aura une voiture...

mardi 21 août 2012

Belle photo du Mont-Blanc, prise du sommet du Pléney, comme je ne l'avais jamais vu. Sinon, à chaque séjour dans les Alpes, où l'on allait voir ce sommet mythique c'était toujours une espèce d'accumulation de nuages, une vague direction, très loin, petit...

lundi 20 août 2012

L’Art de la Conversation va-t-il disparaître ? C'est une question que je me pose souvent... Photo prise le 15 août, à la sortie de la messe à Morzine, jour de kermesse sur la place de l'église.

dimanche 19 août 2012

Retour de Morzine ce soir même. Choisir une photo -une seule - n'est pas facile. Peut-être, celle-ci, prise au cours d'une balade au-dessus de Morzine... Des ruches, une fontaine, un vieil arbre, un pré bien vert qui attend d'être fauché pour le foin des vaches l'hiver. Le lait de ces vaches fera un bon fromage...

mardi 7 août 2012

A la veille de notre départ pour Morzine, trouvé à 0,20 € un Boudard "Le café du Pauvre" dans l'édition de La Table Ronde (1983). La crise est bien là... On peut lire et relire tout Alphonse Boudard. Irremplaçable. Une vie peu banale qu'il raconte avec poésie, humour et en argot !

lundi 6 août 2012

"Guilty of romance" de Sion Sono. Une femme mariée (interprétée par Megumi Kagurazaka) , belle, encore jeune, elle va avoir trente ans. Son mari, célèbre écrivain, part tous les matins à 7 heures pour rentrer à 21 heures. Ses chaussons doivent être bien placés devant la porte quand il rentre. Le thé doit être prêt, parfait. Il ne parle pas, il lit. On se couche, on dort... Et ainsi les jours se répètent, les chaussons devant la porte, qu'il suffit de retourner, attendent... Un jour elle décide de travailler. Les rencontres se succèdent. Elle est très belle on lui propose de faire le mannequin pour des séries de photos. Puis on se retrouve dans le quartier des "love hotel"...et là toute la violence du sexe exacerbé explose comme souvent dans ce genre de film japonais. Une violence toute japonaise, on retrouve les grands films japonais des années 70. Une violence extrême dans un milieu glauque, malsain. Une violence qui ne peut déboucher que sur la mort. Ce film constitue le dernier volet de la "trilogie de la haine" du metteur en scène. Note provenant de Wikipédia : Les love hotels (ラブホテル) sont, au Japon, des hôtels pour couples que l’on peut réserver à l’heure ou à la nuit. Peuvent également servir à la prostitution.En 2010, le Japon compterait 7 200 love hotels, dont seule la moitié serait officiellement déclarée, les autres étant enregistrés comme simples hôtels.

dimanche 5 août 2012

Paris se vide. Moins de bruit c'est agréable. Les feuilles tombent...

samedi 4 août 2012

En attendant de partir en vacances. Petit tour à vélo comme je les aime. Avenue Ledru-Rollin, les quais, les jardins Tino Rossi. On danse du "latino". Puis le jardin de l’Archevêché au calme de l'été...

vendredi 3 août 2012

JO : le CIO autorise deux athlètes saoudiennes à porter le voile. Depuis ce matin tous les journaux, les radios, un peu moins sans doute les télévisions ne parlent que de cela. Quand on sait comment sont traitées les femmes dans ce pays et le peu de démocratie qui règne dans ce royaume; on ne peut être qu’atterré par cette décision qui n'est guère surprenante quand on connaît la médiocrité et la corruption des dirigeants du CIO ! Le sport est de plus en plus terni par ce genre de décision alors que la plupart des sportifs sont honnêtes, désintéressés et pratiquent leur discipline avec enthousiasme

jeudi 2 août 2012

Vu hier, avec Jean-Philippe, "La Nuit d'en face" dernier film de Raoul Ruiz qu'il avait réalisé pour être vu après sa mort qu'il savait proche. Film émouvant mais qui nous fait aussi sourire. Juste à regarder et méditer. Tourné dans son pays natal le Chili, des vues magnifiques des côtes sauvages du Chili. Une capitale - Santiago du Chili - au charme désuet, des appartements un peu vieillots en trompe l’œil.

mercredi 1 août 2012

Commençons le mois par une photo d'une œuvre de Ben. Celle-ci a été prise au musée du quai Branly la semaine dernière. Ben, plus poète qu'artiste, m'amuse, même s'il aime l'argent. A fait partie de l’École de Nice à la fin des années cinquante avec Arman, César, Yves Klein... On peut voir leurs œuvres au très beau musée d'art contemporain de Nice. Il définit lui-même son art comme un « un art d'appropriation », déclarant: « Je cherche systématiquement à signer tout ce qui ne l'a pas été. Je crois que l'art est dans l'intention et qu'il suffit de signer. Je signe donc : les trous, les boîtes mystères, les coups de pied, Dieu, les poules, etc ». Je collectionne tous les objets (publicités, cahiers, revues,...) que je peux trouver où il a mis son "ben"!

mardi 31 juillet 2012

C'est l'été. Balade jusqu'à la place des Vosges, une des plus anciennes de Paris. On s'assoit pour profiter du calme. Très belle. Envahie par les touristes qui cherchent un peu d'ombre ou s’allongent sur les pelouses au soleil.

lundi 30 juillet 2012

Fini la lecture de "L'Espèce humaine" de Robert Antelme relatant son expérience comme déporté des camps de concentration nazis. Écrit et publié dès 1947 c'est l’œuvre de référence sur la vie des camps pour dire l'indicible. Il tente de mettre en mots une tentative réelle de déshumanisation. Marié à Marguerite Duras, ils sont, pendant l'Occupation, membres de la Résistance. Leur groupe tombe dans un guet-apens, Marguerite Duras réussit à s'échapper aidée par Jacques Morland (nom de guerre de François Mitterrand), mais Robert Antelme est arrêté et envoyé dans un camp le 1er juin 1944. Après un passage à Buchenwald, il est conduit à Bad Gandersheim, un petit kommando dépendant de Buchenwald, où il est logé dans une ancienne église désaffectée, à proximité d'une usine. Il sera évacué, à pied avec tous les déportés, dans des conditions très dures par les SS jusqu'à Dachau lors de la progression des alliés. Il parviendra à Dachau, épuisé, miné par des mois de détention et le typhus. L'histoire raconte que François Mitterrand le retrouve et organise son retour à Paris.

dimanche 29 juillet 2012

Excellente interview, dans "Le Monde", de Michel Winock, historien de la République Française, intitulée : "La droite répète : 'Nos valeurs, nos valeurs'. Mais lesquelles ?" Analyse lucide et pertinente de l'échec de Nicolas Sarkozy Question : En cinq ans, la droite a perdu l'Elysée, Matignon, l'Assemblée, le Sénat, les régions, etc. Cela résume-t-il l'"inventaire" de la présidence de Nicolas Sarkozy ? Réponse : "La responsabilité de Nicolas Sarkozy dans les échecs électoraux de l'UMP n'est pas la seule, mais elle n'est pas douteuse. Dans un premier temps, son dynamisme et sa détermination ont séduit, après douze ans d'immobilisme. Très vite, cependant, l'opinion s'est rendu compte qu'il y avait dans cet activisme beaucoup de bluff, d'opportunisme et de projets sans lendemain. Où allait-il, ce président ? Où voulait-il mener la France ? Le style Sarkozy s'est apparenté à de l'agitation, sans véritable horizon." Il vient de sortir un livre "La droite, hier et aujourd'hui"

samedi 28 juillet 2012

Paris fin juillet... Boul'mich, place Saint-Michel, jardin de l’Archevêché, Notre-Dame, rue Saint-Antoine, envahis par les touristes débraillés. La chaleur. Les arbres qui soufrent. Les feuilles qui tombent déjà.

vendredi 27 juillet 2012

"Tour du pâté de maisons" et été boire un panach' au Penty(11 rue de Cotte). Petit bistrot de quartier derrière le marché Beauvau qui lutte contre la vie chère. La presse en a parlé. Fréquenté par les jeunes, les "bobos", les brocanteurs d'Aligre - la première fois j'y ai vu Bernard que tous les chineurs connaissent. 2 € seulement ! Jing a pris un monaco !

jeudi 26 juillet 2012

Expo "Cuisiner et manger en Chine" au musée du quai Branly. Belle exposition. La majorité des pièces provenant du musée national de Chine. Très belle pièce représentant Zhong Kui. Jing le connaissait bien. Il est très populaire et connu en Chine. Extrait de Wikipédia : "Zhong Kui (chinois : 鍾馗 ; en pinyin : Zhōng Kuí. Selon la tradition chinoise, c’était un jeune homme doué pour les études mais fort laid vivant sous la dynastie Tang. Il se rendit une année aux examens impériaux avec son ami Du Ping (杜平) et arriva en tête. Cependant, lors de l’entrevue que les lauréats devaient avoir avec l’empereur, ce dernier le jugea trop laid pour occuper une fonction publique et annula son titre de bachelier. De dépit, Zhong Kui se jeta tête la première contre les marches du palais et en mourut. L’empereur lui offrit à titre posthume une robe de fonctionnaire et le roi des Enfers le nomma chef des fantômes en compensation. Pour remercier Du Ping qui avait organisé ses funérailles, Zhong Kui revint sur terre la veille du Nouvel an pour arranger un mariage entre lui et sa sœur, épisode évoqué dans l’opéra de Pékin Zhong Kui marie sa sœur (鍾馗嫁妹). La première mention littéraire connue de ce personnage se trouverait dans l’Histoire non officielle des Tang (唐逸史), ouvrage perdu datant de la dynastie Song. L’empereur Tang Xuanzong malade aurait vu dans un cauchemar un démon voler une de ses flûtes et la bourse brodée de la favorite Yang Guife...."

mercredi 25 juillet 2012

"Le charme discret de la bourgeoisie"(1972) de Luis Bunuel. 40 ans après sa sortie toujours aussi magnifique. Fernando Rey dans le rôle central de l'ambassadeur de Miranda - vague dictature sud-américaine mais bien réelle - est formidable. Deux "amis" (Paul Frankeur, Jean-Pierre Cassel) qui trafiquent la cocaïne avec cet ambassadeur, leurs femmes et une sœur de l'une d'entre elle (Delphine Seyrig, Bulle Ogier, Stéphane Audran) cherchent à organiser un dîner avec celui-ci. On ne verra ce dîner qu'à la fin du film... Un décès, des rêves, un archevêque, un colonel en manœuvre avec son état-major, reportent sans cesse ce dîner. Beaucoup de scènes bizarres (l'archevêque se fait embaucher, au tarif syndical, comme jardinier et l'ambassadeur, comme un chien, dévore une tranche de gigot sous la table). Forte influence surréaliste. Le cinéaste Jean-Pierre Mocky apprécie ce film qui fait parti de l'histoire du cinéma.

mardi 24 juillet 2012

Dernières impressions de notre séjour à La Baule. Tout est vraiment en ordre. Les voitures s'arrêtent aux passages cloutés au lieu d'accélérer. C'est propre, pas de crottes de chien, pas de papiers gras, pas de mendiants, pas de sans-papiers tunisiens qui traînent. Pas de scooters qui roulent sur les trottoirs... La police veille. J'ai parlé hier "d'habillé en la baule" pour les ignorants c'est une chemise rayée bleue sur le pantalon, manches légèrement relevées ni trop ni pas assez, pieds nus dans des chaussures de cuir. Surtout pas de chemisette, de short et de chaussettes blanches !