Carte de voeux pour l'année du tigre envoyée par ma nièce chinoise "Dan Dan".

samedi 31 décembre 2016

Grand réveillon à la maison avec nos amis chinois - dix en tout. Ci-contre le plat principal -très réussi- qui a eu beaucoup de succès. Tout le monde était content. On a attendu ainsi les douze coups de minuit.

vendredi 30 décembre 2016

Ce matin sur France inter une des trois femmes rabbins de France Delphine Horvilleur est venu parler des dégâts causés par le communautarisme dans notre pays. Elle l'a fait avec clarté, intelligence et sensibilité. Elle m'a remonté le moral - écouter quelqu'un qui parle de cette façon n'est pas si fréquent.
Elle a dit : "l'effet de ce communautarisme, c'est que mon identité religieuse prend toute la place sur le reste" alors qu'elle est parisienne, féministe, progressiste, mère de famille.
Les choses ont bien changé. En 1ère au lycée de Nanterre -il y a donc plus de 50 ans -je côtoyais une camarade dont j'ignorais qu'elle fut juive- avant d'être juive elle était élève de 1ère, habitant Nanterre ou les environs, maintenant elle met sa judaïté en avant.

jeudi 29 décembre 2016

Quelques courses au marché d'Aligre le matin. L'après-midi aller-retour jusqu'à La Bastille comme j'aime le faire - sans but précis si ce n'est flâner parmi les livres de "l'Arbre à lettres" librairie bien achalandée. Sinon le temps -froid, humide, air pollué - invite plutôt au cocooning que j'aime pratiquer à cette période de l'année.
Lu sur Wikipédia :Le cocooning...est un terme inventé en 1987...[qui] ... désigne l’attitude consistant à se trouver si bien chez soi qu’on n’est guère poussé à en sortir excepté pour les nécessités vitales.
C'est exactement mon état d'esprit en ce moment.

mercredi 28 décembre 2016

Je m'aperçois que, cette semaine, Paris est en vacances - comme jamais. Nombreux commerces fermés. Peu de monde dans les rues avant 11 heures. L'après-midi on se promène, on fait des courses, on prend un pot. Et bien depuis ce matin j'ai cessé mess occupations habituelles et attendre le 31 au soir où l'on recevra nos amis chinois.

mardi 27 décembre 2016

En reprenant la vie des 18 académiciens qui l'ont précédé au 29ème fauteuil de l'Académie Française Amin Maalouf dans son livre "Un fauteuil sur la Seine - Quatre siècles d'histoire de France" nous fait traverser l'Histoire de France de 1634 à nos jours. Je ne sais pas si quelqu'un avant lui avait eu cette excellente idée. En tout cas il le fait sérieusement et d'une manière documentée dans un beau livre découpé en 18 chapitres. Pour chacun il fait revivre l'époque, les intrigues courtisanes, le rôle de l’Église - important avec des cardinaux plus ou moins brillants et ambitieux -les jalousies, le mérite ou non de l’heureux élu - et quelle trace il a pu laisser...
Je me régale et me donne envie d'en apprendre plus sur la grande Histoire de notre pays qui ne peut qu'aider à comprendre notre monde.

lundi 26 décembre 2016

Hier c'était Noël... Je me souviens des noëls d’antan. Il commençait la veille au soir ou parfois l'avant-veille quand j'allais avec mon père attendre à la gare du Nord son cousin qui venait d'Anvers pour fêter Noël avec nous. C'était une grande joie pour moi. Noël commençait alors vraiment. Je lui cédais ma chambre pour les quelques jours qu'il passait avec nous. On l'appelait Moune. Très attaché à notre famille on l'adorait pour sa simplicité, son érudition d’autodidacte, sa conversation - il parlait des heures avec mon père de choses et d'autres.
Il ne me reste que de bons souvenirs et quelques photos qu'il prenait en grand nombre chaque année.

dimanche 25 décembre 2016

Hanouka, la fête des lumières dans la tradition Juive - on fête la victoire de la lumière sur les ténèbres - aura lieu cette année du 24 décembre au soir au 1er janvier.
Et Betty B. - avec qui j'étais en classe de 1ère au lycée de Nanterre - est toujours la première à souhaiter "Hanukkah Sameah" à tous ses amis et sa famille...

samedi 24 décembre 2016

En plein centre de Bruxelles - notre chambre se trouvait face à l'Hôtel de Ville - on a profité des cafés, restaurants, brasseries où les habitués se retrouvent autour d'une bière - moi c'est la Stella Artois au fût - d'un verre de vin, d'un café.
Le Cirio (Art Nouveau 1886) est évidemment l'une de ses brasseries où le garçon vous fait la bise, où l'on vous appelle par le prénom et où l'on vous souhaite de bonnes fêtes de Noël en partant
- d'ailleurs partout on nous a souhaité de bonnes fêtes de Noël même à la baraque à frites où je suis allé déguster, à peine arrivé, les meilleures frites faites dans la plus pure tradition.

vendredi 23 décembre 2016

Trois belles journées à Bruxelles la conviviale. Ci-dessous la Place de la Bourse, illuminée. On se promène entre amis, en famille parmi les chalets de "Plaisirs d'hiver". On est heureux. On va de la Grand-Place à l'église Sainte-Catherine dans une ambiance unique.

mardi 20 décembre 2016

Demain départ pour un bon week-end en semaine à Bruxelles. Il y a deux ans l'ambiance à la veille de Noël m'avait plu. Beaucoup de convivialité dans tout le centre transformé en "marché de Noël" - alors que je déteste ce genre de marché à Paris, en fait une attraction pour touristes, sans âme ni tradition. Là on se retrouve en famille, entre amis, entre membre d'une association, entre voisins pour rire, parler, boire une bonne bière ou un vin chaud, manger des frites ou des gaufres... Pour simplement être ensemble dehors. C'est une tradition - comme en Allemagne et les pays du nord. Rien de tout cela à Paris avec son affreuse grande roue place de la Concorde.
L'installation du sapin de Slovaquie sur la Grand Place de Bruxelles.

lundi 19 décembre 2016

Lecture d'un livre de nouvelles nord coréennes - passées clandestinement en Corée du Sud alors que son auteur (pseudo Bandi) - un véritable écrivain plein de talent- a préféré rester pour témoigner au nom de son peuple. Nouvelles décrivant avec force la vie misérable des gens dans ce pays transformé en une immense prison. Arbitraire, dénonciation, peur, faim, dur travail, impossibilité de circuler d'une ville à l'autre, déportation constituent le quotidien de ce peuple.
Je lis tout ce que je trouve sur la Corée du Nord - quelques récits de journalistes. Là ces nouvelles sentent l'authenticité, chacune se lit un peu comme un roman policier tant on est "pris" et que l'on attend la fin, la chute de chaque récit.

Voilà des propos de l'auteur en page 4 de la couverture:
"Je vis en Corée du Nord depuis cinquante ans,
Comme un automate qui parle,
Comme un homme attelé à un joug.
J’ai écrit ces histoires,
Poussé non par le talent,
Mais par l’indignation,
Et je ne me suis pas servi d’une plume et d’encre,
Mais de mes os et de mes larmes de sang."

dimanche 18 décembre 2016

C'est dimanche. "Repas de famille" avec Jean-Philippe et Amélie. Cela ne m'arrive pas souvent.
Je me souviens des repas de fêtes, j'en ai déjà parlé. Ce sont de bons souvenirs, depuis le temps est passé, mais ces souvenirs restent - "gravés à ma mémoire" comme dans la chanson de Charles Trenet...

samedi 17 décembre 2016

Petite sœur Don Mei nous téléphone qu'elle passera demain. Elle ne nous oublie pas - je pensais à elle ces temps derniers à l'approche de la nouvelle année. Ce n'est pas facile de la voir, avec son mari et maintenant Christelle - que j'ai suivi en math et physique pendant ses années collège et lycée - ils travaillent tous les jours dans leur grand et beau restaurant. J'ai bien l'intention d'y aller au moment du Nouvel An chinois.
Elle a une générosité, une énergie incroyable. Elle est formidable. Je l'admire vraiment quand on sait qu'elle est arrivée, avec son mari, en France clandestinement sans rien...

vendredi 16 décembre 2016

Gros titre du Monde de ce soir : "Pourquoi François Hollande a échoué à relancer l'économie française". On se demande ce qu'il aura réussi... Il va laisser notre cher pays dans un triste état. Voilà pourquoi la politique ne me passionne plus guère. Les prochaines années seront-elles meilleures ? Rien n'est moins sûr.

jeudi 15 décembre 2016



Encore une œuvre majeure en provenance du musée Pouchkine de Moscou. Du Douanier Rousseau "La Muse inspirant le poète" (1908-1909). Le poète c'est, bien sûr, Guillaume Apollinaire et la muse Marie Laurencin. J'aime cet art naïf, cette façon de peintre "à plat" très colorée comme un enfant. Là encore cette œuvre, visuelle, est facilement identifiable. J'ai l'impression de l'avoir toujours connue.

mercredi 14 décembre 2016

Mercredi matin c'est ménage... puis médecin en fin d'après-midi ! Alors parlons peinture. La collection Chtchoukine couvre la période 1880 jusqu'aux années 1920. Période d'une richesse incroyable et ce dans tous les domaines de la culture. Des œuvres que l'on connaît - vues dans les livres, à l'école,... je ne sais où - en rupture avec tout ce qui se faisait avant.

Difficile de choisir une œuvre. Peut-être ce Picasso de 1913 "Violon et verres sur une table". J'aime ces compositions au violon de Picasso - thème utilisé aussi par Georges Braque l'autre père du Cubisme. Mouvement qui connut son apogée avant la guerre de 1914. Avec cette avant-guerre plus rien ne pourra être comme avant. Le porte-bouteilles de Marcel Duchamp - 1914 - clôturera cette période si novatrice.

mardi 13 décembre 2016

Le bâtiment réalisé, à la lisière du Jardin d'acclimatation, par Frank Gehry pour la Fondation Louis Vuitton est vraiment exceptionnel. Vive le moderne ! J'aime l’architecture moderne et quand elle est de qualité elle peut s'intégrer facilement. D'avoir fait appel à Daniel Buren pour mettre en lumière les immenses voiles qui enveloppent ce bâtiment est évidemment une idée de génie, tant la réussite est grande.
Quand à l'exposition "Icônes de l'Art Moderne" de la Collection CHtchoukine - œuvres présentées au musée de l'Ermitage de Saint-Petresbourg et au musée Pouchkine de Moscou - elle vaut le détour. Impossible d'en parler brièvement, elle pourrait alimenter mon blog pendant des jours...
Une vue partielle prise du jardin d'acclimatation.

lundi 12 décembre 2016

La lecture de "Trésor d'amour" de Philippe Sollers va me détendre. Dans le choix d'un livre je regarde l'exergue : "Douleur d'amour ne dure qu'un moment, Trésor d'amour dure plus que la vie" puis je lis la 1ère page ".... l'eau miroitante du Dorsoduro, à Venise,..." puis un peu plus loin page 23 il cite Stendhal "C'est un malheur d'avoir connu la beauté italienne. Hors de l'Italie, on devient insensible."
J'aime ses livres - qu'il appelle Roman - un flot incessant où il ressasse ce qu'il aime les femmes, Venise, le XVIIIe siècle - il vitupère après le XIXe - Stendhal, le conformisme, la médiocrité, etc... Et toujours avec humour. Quand je le lis, j'ai l'impression de l'entendre et même de l'entendre me parler, d'ailleurs j'aime le lire à voix haute.

samedi 10 décembre 2016

Visite des collections permanentes chinoises du musée Guimet. Plus je fréquente ces œuvres -de l'antiquité à nos jours en passant par le XVIIIe du grand Kangxi - plus je les apprécie.


A commencer bien sûr par les dames de cour, les musiciens,les palefreniers, les chevaux en terre cuite de l'époque Tang (618-907), les bronzes de l'antiquité chinoise, la porcelaine de Jingdezhen de l'époque Kangzi comme le beau legs de Carven formés d'oiseaux présenté au 3ème étage

Une oeuvre étonnante (18e)en fer battu et forgé représentant un paysage de montagnes très apprécié des lettrés. Tout y est la petite maison isolée dans la montagne pour se retirer, les pruniers sans doute,etc...
Boîte laquée en forme de pêche - symbole de longévité - avec le caractère "shou" représentant aussi la longévité et ce dans toute l'Asie. Je m'aperçois que ce caractère se trouve aussi sur le tissus décorant mon canapé...

vendredi 9 décembre 2016

Le clown triste de l’Élysée s'ennuie alors il joue à la guerre. Aujourd'hui il est sur "notre" porte-avions Charles de Gaulle pour voir "nos" avions bombarder en Syrie. Bombarder qui? Quoi ? Il ne pose pas toutes ces questions...
Le seul engagement réel de ma vie fut, finalement, la non-violence - en particulier dans mon soutien aux objecteurs de conscience. On en parlait, maintenant plus beaucoup de voix s'élèvent contre la violence.

jeudi 8 décembre 2016

Bien en avance pour avoir de bonnes places - 1ère rangée des gradins juste en face de l'entrée des artistes.
Le cirque Arlette Gruss est soucieux de présenter des numéros de qualité dans un merveilleux chapiteau avec un orchestre. C'est un des meilleurs. J'aime particulièrement les numéros classiques présentés d'une manière renouvelée ou originale. Ce fut le cas pour les sangles aériennes et surtout
le Trio Stoian à la barre russe, discipline exigeante. Trio roumain qui s'est produit dans de nombreux festivals et cirques de bonne réputation. La voltigeuse vole dans les airs.
De beaux numéros d'animaux : otaries, chevaux, fauves, et surtout les quatre éléphants Gruss magnifiquement présentés.
Et même un numéro de rats !

mercredi 7 décembre 2016

Tout content d'avoir eu des invitations de la Ville de Paris pour le cirque Arlette Gruss. Je vais chercher les billets avec ces invitations à la caisse du cirque. La Pelouse de Reuilly accueille, en décembre, trois grands cirques. J'aime le cirque et la simple vue d'un chapiteau avec les gros camions, les caravanes, les lumières me ravit.
Une belle vue sous un ciel hivernal... J'y trouve beaucoup de poésie.

mardi 6 décembre 2016

Le sinologue Jean-Luc Domenach dans son livre "Les fils de Prince" raconte les haines, les amitiés, les filiations, les mariages arrangés ou non, les jalousies des familles issues des Anciens de la Révolution et de la guerre de libération. Comment tout ce petit monde constitue une caste et se maintient au pouvoir. Page 128 il écrit : "... la caste des fils de princes se charge de mettre au service de l'ordre communiste les procédés du capitalisme - en échange bien sûr d'avantages financiers..." Et le peuple subit.

lundi 5 décembre 2016

Repas de Noël du Club de tarot. J'apporte des fruits : clémentines, raisins blancs, litchis. Un peu de vitamines après les cakes salés - celui de Madeleine très léger - et les gâteaux - celui au chocolat de Colette très réussi et moelleux. On peut ainsi parler avant de jouer comme d'habitude toute l'après-midi.

dimanche 4 décembre 2016

Troisième 1er dimanche de suite au Louvre (gratuité oblige). Cette fois Jing m'accompagne. Direction l'aile Sully au 2ème étage pour la peinture française. Des Corot en pagaille, des Géricault, des Daubigny, des Ingres avec ses baigneuses, quelques Millet,etc. Incroyable musée. Ancien palais royal il possède quelques escaliers à l'architecture remarquable que trop peu de visiteurs prennent le temps d'admirer.
Le Bain turc de Jean-Auguste-Dominique INGRES (1780 -1867)



samedi 3 décembre 2016

Exposition très complète sur le "Jade" au Musée Guimet. Les plus belles pièces proviennent du Musée National du Palais de Taïpei
comme ce plat ajouré à motif de dragon -1ère moitié du XIe siècle (dynastie Liao ou Song) ou de l'époque Qianlong (1736-1795), grand amateur de jades pour lesquels il était très exigeant, comme le Jade ci-dessous:
"Montagne miniature shanzi abritant un arhat" avec un poème de Qianlong gravé. On retrouve l'amour de la nature et de la poésie des lettrés chinois, de la solitude dans la montagne où l'on se retire.
La dernière partie de l'exposition traite de l'engouement des européens pour les jades jusqu'à la Princesse Eugénie avec quelques pièces de sa collection de Fontainebleau et pour finir aux années "Art Déco" avec des pièces de chez Cartier.

vendredi 2 décembre 2016

Hier après-midi petit tour chez Gibert Joseph - le vrai celui du Boul'Mich en face de la rue des Écoles. J'aime cette librairie, unique dans Paris, que je fréquente depuis des années. On est sûr de trouver son bonheur. Il faut chiner, le contraire de la FNAC - temple de la consommation moderne. J'ai trouvé par hasard la correspondance de Paul Léautaud en deux tomes publiée chez 10/18. Je me propose de lire "tout Léautaud" - même les passages osés. Il disait "écrire c'est vivre deux fois". Le lire c'est certainement vivre deux fois.

jeudi 1 décembre 2016

Commençons le mois par commenter ce dessin de presse. Il montre la solitude, l'incapacité du personnage à communiquer -si ce n'est avec lui-même - et surtout sa petitesse... Tout petit, petit. Sans doute médiocre. J'aime beaucoup ce dessin que j'ai depuis longtemps en "réserve".
J'ignorais ce matin que le clown-triste de l’Élysée avait fini par comprendre que les Français n'en voulaient plus et qu'il était dans l'impossibilité de se représenter l'année prochaine...

mercredi 30 novembre 2016

Hier soir, concert symphonique de rentrée (très en retard cette année...). La salle Gaveau avait programmé l'Orchestre National d'Ile-de-France avec à sa tête l'allemand Michael Hofstetter très énergique dans sa direction.
- Ouverture "Corolian" de Beethoven
- Le concerto pour violoncelle en ut majeur de Haydn avec la violoncelliste Natalie Clein
- et pour finir la Symphonie n°4 de Beethoven
Une excellente soirée dans cette salle à taille humaine. Même placé à l'avant-dernier rang, mais bien en face au milieu, on se sent vraiment proche de la scène.

mardi 29 novembre 2016

Content d'avoir trouvé une "cantine": Le Café de l'Industrie (rue Sedaine dans un ancien quartier ouvrier de Paris). On le connaissait pour son brunch du week-end. Formule à 12 € le midi. Imbattable. Un monde fou. Des jeunes, des américains, des couples, des amis. Un café resté dans son jus, certainement "bobo" - peut-être suis-je moi-même un peu bobo. Aujourd'hui à l'ardoise:
- œuf mayonnaise (une vraie et bonne !)
- saucisse au couteau avec purée maison (une vraie)
- fruits rouges avec sa mousse de lait (très léger)
On ne peut pas mieux...

lundi 28 novembre 2016

Je parlais, hier, de "Vanité" (ou Allégorie de la vie humaine), celle de Philippe de Champaigne (XVIIe)est d'un synthétisme parfaitement épuré.
La simple fleur qui se fane, le sablier qui mesure le temps - notre temps sur cette pauvre terre, le crâne au milieu avec ses deux trous noirs qui nous regardent. Pas de désordre, pas de décor, pas de pétales de fleurs sur le sol, pas de globe terrestre comme il peut y en avoir dans la peinture flamande.

dimanche 27 novembre 2016

Été "prendre l'air" au Père Lachaise. Trop tard pour marcher dans les feuilles comme j'aime le faire. Mais toujours une merveilleuse promenade dans l'Histoire pleine d'imprévus et de découvertes. Aujourd'hui les tombes de Molière et La Fontaine côte à côte, Mano Solo, Claude Chabrol, Félix Faure, Monge.

Je me suis intéressé à la symbolique funéraire en particulier au sablier ailé. Le sablier c'est le temps qui passe - que l'on retrouve dans les "Vanités" - les ailes de l'ange acheminant le défunt au ciel...

samedi 26 novembre 2016

On annonce la mort de Fidel Castro. Je n'ai pas souvenir de m'être intéressé spécialement à lui. Par contre je me souviens du portrait tissé de Mao sur le mur de ma chambre de jeune homme - sans doute une provocation. J'ignorais encore tout le mal qu'il avait fait à son peuple, d'ailleurs on n'en parlait pas. Pour beaucoup c'était un héros intouchable. Un Dieu même.

vendredi 25 novembre 2016

Banal vendredi. Gym le matin avec Catherine - on lui souhaite bonne fête. Mal fichu je ressors en pleine forme...
Quelques courses l'après-midi à vélo, pratique pour aller en différents points, sous un ciel bas et gris.
L'hiver s'installe. C'est la première fois que j'ai cette sensation.

mercredi 23 novembre 2016

A 15 heures aujourd'hui, obsèques religieuses de notre voisin. Il était plus qu'un voisin pour moi. Il nous avait très bien accueilli lors de notre arrivée. J'aimais parler avec lui - un peu comme à un père. Il va me manquer.
Une petite fille a évoqué les joies que ce grand-père lui avait apporté. Jamais je n'avais entendu un tel éloge émouvant et sincère.
Cela faisait bien longtemps que je n'avais assisté à une cérémonie religieuse et bien rien n'a changé : orgue, les Béatitudes, encens, eau bénite, debout-assis, etc...

mardi 22 novembre 2016

Expo à la BNF de photographies de Nicolas N.Yantchevsky (1924-1972) dans la Galerie des Donateurs.

Photographe de la nuit parisienne des années 50 et du Paris populaire. Digne de Brassaï. Encore un photographe humaniste comme je les aime. Moins connu que Willy Ronis ou Izis auxquels on pense, il a eu du mal à vivre de son art. Il a travaillé aussi pour les couvertures illustrées des livres de Simenon et de Auguste Le Breton.

La photo ci-contre est une vue prise du haut des marches de la rue Vilin si chère à Georges Perec.
Rue emblématique de cette époque dans le Haut-Belleville, aujourd'hui disparue - remplacée par le Parc de Belleville.

lundi 21 novembre 2016

La France se réjouit de l'élimination de Sarkozy, petit voyou, vitupérant, poursuivi de toute part par la Justice, entouré d'escrocs en tous genres(Balkany, Guéant, Squarcini, etc...).
J'aimerai bien ne plus en entendre parler.

dimanche 20 novembre 2016

Élections primaires pour choisir le candidat de la droite pour l'élection présidentielle de 2017. J'avais peur que les électeurs fassent le choix de Sarkozy. Et bien non, ils ont choisi de l'éliminer. Ils lui ont infligé un terrible désaveu. Un tel voyou devrait être en prison depuis longtemps.
Dans toutes les vraies démocraties quand on a été battu on se retire. Là encore la France fait exception et ce n'est pas glorieux.

vendredi 18 novembre 2016

Trouvé à la bibliothèque un livre de la Collection "à 20 ans" édité Au Diable Vauvert : "Louis-Ferdinand Céline à 20 ans". Objectif louable de ce petit livre: comment Louis Destouches est devenu Louis-Ferdinand Céline. Rien de nouveau, tout a été écrit et dit sur Céline. Là il s'agit d'un tout petit livre sans intérêt, superficiel, mal écrit de plus. Comment peut-on éditer de tels livres ?

jeudi 17 novembre 2016

"Visages de Verdun" présentés par la Mairie du Ve dans la Salle du Souvenir et sur les grilles du Panthéon.



Une cinquantaine de photos de soldats de la Grande Guerre avec un petit texte et le lien de parenté avec l'habitant de l'arrondissement - mon grand-père, mon grand-oncle, mon père, mon arrière grand-père, etc. Très bonne idée. Le petit texte concis, incisif, personnel, digne rend l'ensemble émouvant. Un public visiblement ému et intéressé.

mercredi 16 novembre 2016

Été au "Forum des Halles" - par nécessité. Affreux temple de la consommation, j'ai scruté les visages des consommateurs, montant et descendant à la queue leu-leu dans les escalators, peu avait l'air heureux ou seulement content... de consommer.

mardi 15 novembre 2016

Je vieillis, je vieillis et comme Paul Léautaud je ne m'y fais pas. Il parle de la crise de la cinquantaine comme personne et longuement.
Il faut lire son Journal. Un régal. C'est comme une petite musique. Il se plaint du coût de la vie, de son incapacité à s'acheter une "pèlerine" qui lui convient, de sa fatigue, etc...
Oui, je vieillis disais-je, aujourd'hui on m'a proposé une place assise dans le métro... Ce n’était pas la première fois.

lundi 14 novembre 2016

J'entends dire souvent que le clown-triste de l’Élysée a géré convenablement les attentats. Et bien non, trois fois non.
Un débat nauséabond sur la déchéance de la Nationalité, une médaille pour les victimes, des patrouilles de soldats inutiles qui démobilisent encore plus ces militaires, un état d'urgence qui fait fuir les touristes. Et plantation d'un chêne ridicule Place de la République avec encore une plaque comme nos dirigeants - dans l'entre-soi - les aiment...
Hier jour anniversaire des tueries du 13 novembre, il s'est régalé, des plaques partout... accompagné de la Maire de Paris qui le déteste cordialement.

dimanche 13 novembre 2016

Journée pluvieuse et humide, un temps pour aller au cinéma. Le dernier Ken Loach, qui fut Palme d'Or à Cannes, "Moi, Daniel Blake". Un beau film social pour montrer les ravages de la désindustrialisation et de la mondialisation à Newcastle dans les faubourgs ouvriers. Donald Blake : la cinquantaine, venant de perdre sa femme, sans enfant, ne pouvant plus travailler en raison d'un accident cardiaque, ne parvenant pas à toucher des indemnités d’invalidité, inscrit au chômage alors qu'il ne peut pas travailler et c'est là que notre monde inhumain et absurde se referme sur lui pour ne plus le lâcher.
Banque alimentaire, jeunes qui se débrouillent, vol quand on a trop faim, petits boulots, vente de ses derniers biens, coupure d'électricité, prostitution devient le quotidien.

samedi 12 novembre 2016

AG du Club des Amis -Randos et Culture - Encore un an... Je suis membre depuis 2012 déjà ! Le temps passe, passe...
J'ai fait de très belles randos à la journée avec eux mais maintenant l'après-midi me suffit. La belle campagne d'Ile-de-France me manque...

vendredi 11 novembre 2016

Souvenons nous de tous ces morts pour rien.
En cette journée du souvenir je ne peux que penser à mes grands-pères et au frère de ma grand-mère "Mort pour la France" ... Affreuse expression. Elle l'aimait beaucoup, elle l'a gardé dans son cœur toute sa vie. J'ai ses lettres et en particulier la dernière...



Mon grand-père maternel Jacques A. (1888-1962) en pleine action avec son copain Lévêque du CHR du 74ème RI.
Ils dressaient des lignes téléphoniques. J'ai une belle série sur ce thème de dessins réalisés sur carte postale à la plume. J'y tiens par dessus tout. Il dessinait très bien.

jeudi 10 novembre 2016

Achat plaisir au Salon d'antiquités-brocante de la Bastille - qui a lieu deux fois par an - d'un petit panneau (13 x16 cm) en chêne, certainement XVIIIe, avec une peinture flamande de bonne facture. Un ciel comme je les aime, une église rurale avec des villageois qui passent et repassent dans un cadre champêtre avec un arbre sans feuilles. C'est l'hiver, tout le monde est bien couvert. Il trouvera facilement sa place.

mercredi 9 novembre 2016

Le couple Clinton aura fait beaucoup de mal aux États-Unis comme le couple Hollande (le clown triste de l’Élysée)-Royal (vice-présidente autoproclamée) l'aura fait en France. Déni de démocratie, népotisme, louvoiement et finalement incompétence - Royal peut "sortir" une bêtise par jour... Sans oublier l'esprit va-t-en guerre qui ne peut être qu'une fuite en avant, la manipulation de la police avec l'état d'urgence et les manifestations contre la loi travail qui auront fait des centaines de blessés, graves parfois. Voilà un triste bilan...

mardi 8 novembre 2016

La lecture du "Singe" de François Gibault me distrait du quotidien. Le singe c'est lui. Il raconte sa vie à sa façon - sans chronologie entremêlant les époques et les réflexions personnelles. C'est encore pour moi une traversée du XXe siècle -celui de mes parents - que je cherche à comprendre. Sa famille aisée vivant dans les beaux quartiers, ses frères, ses études, l'exode, l'occupation, son service militaire, sa guerre d'Algérie,etc...Son goût du sport, de tous les sports surtout s'ils sont extrêmes, de repousser les limites de son corps - douche froide, un seul repas par jour, mettre une écharpe de laine en plein été,etc...

lundi 7 novembre 2016

Je me souviens de ce tableau photographié hier au Louvre: "Portrait de deux jeunes hommes" (début XVIe par un anonyme vénitien).
Une copie se trouvait dans le salon, sans doute, du pavillon de mes grands parents à Bécon. Pavillon auquel je pense souvent. Pour nous, enfants, c'était comme une caverne d'Ali Baba. Il y avait d'autres copies comme on les aimait à cette époque.

dimanche 6 novembre 2016

Il y a un mois j'avais visité l'aile Richelieu du Louvre, aujourd'hui je profite de la gratuité pour visiter la grande galerie et les salles environnantes consacrées à la peinture italienne. Une collection unique certainement. J'ai passé beaucoup de temps au début de cette galerie - jusqu'à la Renaissance avec Léonard de Vinci. Impossible de citer tous les artistes, les œuvres, il faut y aller. Assez fatigué quand j'arrive salle 23 consacré aux Fêtes vénitiennes représentées dans tout leur faste par Guardi, après une salle consacrée à Bellini...

Des merveilles comme ces Botticelli dans le salon carré à l'entrée de la Grande Galerie:



L'ensemble architectural mérite d'être photographié avec cette belle lumière d'automne comme je l'aime.

samedi 5 novembre 2016

Jean-Louis Servan-Schreiber : « Le bonheur dépend de notre emploi du temps » Je le crois, surtout à la retraite où la gestion de notre temps devient capitale.
Après un tour au Salon d'Antiquités de la Bastille - salon exceptionnel - été chercher quelques kilos de pommes ramenées de la campagne par une bonne ancienne collègue. Elle m'en avait déjà donné pendant l'absence de Jing et je m'étais vraiment régalé... Bien reçu on a pris l'apéritif avant de rentrer.

vendredi 4 novembre 2016

Début de la fréquentation des Clubs Seniors de la Ville de Paris. Hier "Atelier d'écriture" avec huit personnes. Expérience qui m'a plu, je la renouvellerai. Aujourd'hui après-midi "tarot" à cinq minutes. Là encore plutôt une bonne ambiance. Je pense y aller de temps en temps - peut-être tous les quinze jours.

jeudi 3 novembre 2016

Intéressante conférence sur l'art italien à la Mairie du IVe. La conférencière a bien montré l'évolution de la représentation du "Divin" - à partir de la Vierge et l'enfant. Au tout début pas d'image puis à partir du VIIe siècle le besoin de représentation s'est fait sentir. Son premier exemple est celui d'une mosaïque se trouvant à Torcello. Une Vierge en icône avec un ciel doré:
Puis elle a développé jusqu'à Léonard de Vinci -homme du renouveau - le but de sa conférence. Elle est passée par Giotto, Ucello, Fra Angelico, Fra Lippi, Pierra della Francesco, Bellini, Botticelli, pour les plus connus. Reste à aller les voir au Louvre...

mercredi 2 novembre 2016

Reprise de la routine. Ménage à fond le matin. trop fatigué pour le faire moi-même c'est une jeune chinoise qui le fait... Les enfants de la maternelle jouent dans la cour. J'aime entendre leurs cris. L'après-midi recherche d'un livre à la bibliothèque. Trouvé "Singe" de François Gibault grand avocat sulfureux, non conformiste, auteur de la meilleure biographie de Céline. Ami de Céline il fut son exécuteur testamentaire et s'occupa de Lucette à la mort de celui-ci.
Quelques achats. Lecture des journaux. Écoute de la radio. Rien que de très banal.

mardi 1 novembre 2016


Commençons le mois par une photo commentée. Ce sera "La Tempête" de Giorgione, le grand peintre vénitien du Cinquecento italien, conservée à l'Accademia. Nous y avons passé notre première matinée à Venise. Philippe Sollers en parle merveilleusement bien dans son "Dictionnaire amoureux de Venise".

lundi 31 octobre 2016

Pour finir avec Venise, faisons-le avec le lion ailé de Saint-Marc peint par Cima (1506-1508, Gallerie dell’Accademia). Que de découvertes !
Là, je n'ai cadré que le seul lion majestueux, auréolé. Peintre apprécié du Doge. Un précurseur de Titien. Le titre du tableau étant : "Le Lion de saint Marc entre saint Jean-Baptiste, saint Jean l’Évangéliste, sainte Marie-Madeleine et saint Jérôme"

dimanche 30 octobre 2016

Venise c'est aussi la lagune avec d'innombrables îles. Murano m'a déçu, il reste des friches industrielles du temps de sa grandeur bien lointaine. Je n'y suis pas retourné. Par contre, par un beau soleil nous sommes allés jusqu'à Burano, l'occasion de faire une belle promenade dans cette lagune. Je souhaitais aller jusqu'à Torcello située en face.

Le temps nous a manqué car nous avons très bien déjeuné et flâné longuement dans Burano où il doit faire bon vivre.

La Cathédrale Santa Maria Assunta vue de Burano avec son campanile du XIe siècle qui servait à la surveillance de la lagune. En regardant ma photo j'aperçois un oiseau qui pourrait être un héron !
Trouvé sur Internet: "Première zone de peuplement de la lagune à partir du VIe siècle, Torcello en devient l'île la plus peuplée et compte 10 000 habitants au Xe siècle. L'envasement de ses canaux et la propagation de la malaria conduisent l'île à être peu à peu désertée. En 2009, Torcello ne compte plus qu'une soixantaine d'habitants."

samedi 29 octobre 2016

Retour dans la grisaille parisienne après cinq jours à Venise. Nous avons profité d'un Venise à l'abri de la cohue touristique. Campo Santa Margherita où nous allions tous les soirs - San Francesco della Vigna revoir ses deux cloîtres et son Bellini, une très belle "Madonna con Bambino" (comme il y en a tant) - Traverser le grand canal en Traghetto pour éviter de trop se perdre dans le dédale des rues - Prendre un espresso "al banco" comme nos amis italiens - Promenade sur les Zattere le matin, le soir - Visiter la Gallerie dell'Accademia pour la peinture vénitienne datant du XIVᵉ siècle au XVIIIᵉ siècle - Ca' Rezzonico, palais situé sur le Grand Canal consacré au XVIIIᵉ siècle vénitien quand Venise était à son apogée - Admirer les campaniles souvent plus anciens que les églises elles mêmes- etc... Venise est très photogénique - j'en ai abusé en prenant plus de 600 photos...
Photo prise de notre petit glacier - "Laguna Bar Gelateria" - sur les Zattere avec les vénitiens qui rentrent. Bar à côté de Santa maria del Rosario et devant le Campo de Sant'Agnese


De retour un soir vers l'hôtel, un Rio entre Santa Margherita et la Salute.

vendredi 28 octobre 2016


Longue visite ce matin même - avant le retour - de la "Basilica Santa Maria della Salute". Une merveille de rigueur et sobriété !

Et promenade au soleil à la "Punta della Dogana" avec sa vue unique sur le grand canal, le canal de la Giudecca et San Marco. Au calme sans la cohue du tourisme de masse...
On peut flâner, rêver avec une sphère dorée surmontée d'une statue servant de girouette... Peut être est-on au centre du monde...
Je le crois un peu...
Une garde-côtes surveillait la circulation incessante des vaporettos, des taxis, des barges de transport de toutes sortes... J'aime ce lieu et y pense souvent.

samedi 22 octobre 2016

Demain envol pour Venise. Content de retrouver la vie italienne et Venise, ville sans voitures propice à la promenade.
"Hotel Al Salute" au bord d'un petit canal dans le quartier de Dorsoduro près de La Salute et la Dogana. Un de mes endroits préférés de Venise.

vendredi 21 octobre 2016

Je souhaitais voir la "FIAC hors les murs" dans le jardin des Tuileries. Peut-être avec des explications des élèves de l’École du Louvre qui jouent les modérateurs.

Une belle averse m'en a empêché. J'ai fait quelques belles photos. Difficile d'en choisir une.

jeudi 20 octobre 2016

Le clown triste de l’Élysée et son équipe d'inféodés ont réussi à créer un climat de violence, de tension, de ras-le-bol incroyable. Assassinats de délinquants, haine des jeunes de banlieue pour les policiers, des profs soumis à une violence quotidienne, des peines non exécutées, une justice débordée, etc... Des policiers qui manifestent. Des jeunes exclus de tout. Un pays malade de sa démocratie. Ça va mieux !!!

mercredi 19 octobre 2016

Ce matin Jing me téléphone. Tout va bien. Les obsèques de son père se sont bien passées. Sa mère l'inquiète évidemment. Son frère va s'en occuper. Je suis rassuré pour la journée. J'irai l'attendre demain en fin d'après-midi à Charles de Gaulle.

lundi 17 octobre 2016

Hier soir Jing m'a téléphoné. Je me sens rassuré pour la journée.
Son père a été incinéré. Elle était avec sa mère qui ne sera pas seule.
Tout se passe bien. Tant mieux.

dimanche 16 octobre 2016

Marché d'Aligre. Une ambiance encore populaire qui me plaît. Achat de Muscat et de melons. Depuis des mois mon repas commence par du melon. Je sais les choisir. Ce sera ainsi jusqu'à La Toussaint.
Quand au muscat je n'ai pas souvenir d'en avoir autant mangé. Il est délicieux, gorgé de soleil du Mont-Ventoux... Je vais en manger jusqu'à ce qu'il devienne introuvable. L'hiver approchera...
Sinon j'attends des nouvelles de Chine.

samedi 15 octobre 2016

Besoin de me changer les idées. De ne penser à rien - si possible. Direction le Quartier Latin. J'attache mon vélo à la place habituelle, c'est à dire près de la statue de Montaigne en face La Sorbonne. Remontée du Boul'Mich' parmi la foule des promeneurs. Lecture à l'ombre près du kiosque du Jardin du Luxembourg - il est rare que je descende vers le bassin où les enfants poussent leur petit voilier - comme je l'ai fait, il y a longtemps... Une fanfare d'étudiants (Supelec) joue, comme souvent le samedi après-midi, place Edmond Rostand. Une belle après-midi d'automne.
Combien de fois ai-je pu faire cette promenade ? Je ne reste jamais très longtemps sans la faire, sinon elle me manque...

vendredi 14 octobre 2016

Parfois seule la lecture me permet de penser à autre chose que notre condition de mortel... Et ce de plus en plus souvent maintenant. Lecture rapide du dernier Philippe Sollers "Mouvement". Délire habituel que j'ai appris à aimer. Lascaux, la Révolution Française, la Chine des Tang, Hegel, Céline,etc... Tout y passe. Une citation qui m'a plu page 125 : "Sans franchir le pas de sa porte, on connaît le monde, sans regarder par la fenêtre, on connaît le mouvement du ciel. Plus loin tu sors, moins tu sais."
C'est du Lao Tseu. "Sans franchir sa porte on peut connaître le monde. Sans regarder par la fenêtre, on peut voir la Voie du Ciel. Plus on va loin, moins on apprend." Il ne cite pas toujours ses sources...

jeudi 13 octobre 2016

Difficile de ne pas penser à Jing. J'y pense sans cesse, ainsi qu'à son père d'ailleurs, une belle personnalité. A 82 ans il a connu la vieille Chine puis Mao Zedong et le développement économique fulgurant des dernières années.

mercredi 12 octobre 2016

Jing m'envoie un 1er message vers 7h du matin:
12 octobre 2016 à 07:21
菁 宋
À moi
Je suis arrivé bis
发自我的 iPhone

Deux heures plus tard je reçois le terrible message:
菁 宋 12 octobre 2016 à 09:12
Mon père mort !!!
发自我的 iPhone

Corrigé:
Mon père est mort !
发自我的 iPhone
Je n'ai pu retenir mes larmes. Beaucoup de tristesse.
J'ai pensé à elle toute la journée.

mardi 11 octobre 2016

Journée consacrée aux préparatifs du départ de Jing. Achat des billets d'avion, de "Sophie la girafe" pour sa petite-nièce, adorable, de quelques produits de beauté pour ses amies. Bouclage de la valise.
Pause déjeuner à notre nouvelle cantine "Le relais du Massif Central" rue Daval. Un vrai auvergnat traditionnel. On est au calme et les plats sont copieux. Dans l'après-midi on file à Charles de Gaulle pour son avion.

lundi 10 octobre 2016

Le père de Jing va très mal. Il est à l'hôpital depuis hier après-midi. Elle prend la sage décision d'aller le voir en Chine donc.
J'ai quelque pudeur à parler de cela mais quand on lit en ce moment, comme je le fais, le Journal littéraire de Paul Léautaud pourquoi pas... Il parle de ses soucis quand autour de la quarantaine -autour de 1905- il découvre sa misanthropie, de son amour des animaux abandonnés qu'il récupère, de ses problèmes avec les femmes dont il parle assez crument, de son travail au Mercure de France où il rencontre Rémy de Gourmont, va aux obsèques de Charles-Louis Philippe en attendant le Prix Goncourt pour son petit chef d’œuvre "Le Petit ami". Prix Goncourt - PG comme il écrit - qu'il n'aura jamais, même si la question agitait le milieu littéraire...

dimanche 9 octobre 2016

Ce soir grand dîner encore avec nos amis franco-chinois (15 personnes). Cette fois c'est Mei Juan qui nous a tous invité, selon la tradition chinoise, dans le grand restaurant où travaille son mari. L'âme de ce petit groupe c'est Zhang Pei. Elle fait travailler dans son salon d'ongles - qui marche très bien - trois personnes Lili, Mei Juan et Xixi. C'est la grande amie de Jing, elle est généreuse et simple. Je la considère comme une sœur et l'appelle toujours "Petite sœur" selon la tradition chinoise.

samedi 8 octobre 2016

Je ne loupe jamais le marché des pays de l'Aveyron de Bercy. J'aime y flâner, acheter des farçous, des choux farcis, de l'aligot, des saucisses aux figues, de l'apéritif à base de gentiane, etc...
Je me sens loin de Paris... De sa violence au quotidien, de ses soldats armés, de ses fouilles de sac. Climat qui me déplaît.

vendredi 7 octobre 2016

Avant-première du nouveau spectacle du cirque Bouglione offert par la ville de paris. J'ai pu en profiter et j'ai invité un couple franco-japonais de voisins-amis avec une petite de 8 ans. Excellente soirée dans ce cirque d'hiver unique(à chaque fois je dois le dire, je vieillis...). Toute la famille Bouglione est là.
Le clown Totti - d'une grande famille de cirque -, plein d'énergie, sait tout faire. Tomber d'une échelle, jouer de la trompette, danser, déglinguer tout ce qu'il touche... Sympathique comme tout.
René Cassely Jr de la grande famille de cirque - depuis 7 générations fut la vedette du spectacle : équilibre sur les défenses d'un éléphant - triple saut périlleux avec réception sur le dos d'un éléphant.
C'est aussi lui qui présente l'ensemble de quatre éléphants accompagnés de quatre chevaux - et huit cavalières - supervisés par ses parents. Exceptionnel. J'aime la grande famille du cirque.
J'apprécie tous les numéros de cet art populaire et j'aime la façon toujours renouvelée par les artistes de les présenter et qui ne peuvent pas tricher.

jeudi 6 octobre 2016

Encore un beau soleil qui me permet d'aller au Centre Culturel de Chine voir l'exposition Chuh Teh-Chun. Grand peintre chinois ayant vécu longtemps en France (où il est mort). Une vidéo le montre au travail dans son atelier. Il peint de mémoire, la nature en particulier. Une peinture de couleur, de lumière et de mouvement.
Comme tous les grands peintres chinois il est aussi calligraphe. Quelques calligraphies traditionnelles sont exposées. Mais cet art a influencé, aussi, ses peintures de montagnes, par exemple, comme ci-contre.

mercredi 5 octobre 2016

Le dessinateur de l'Opinion Kak me fait beaucoup rire depuis qu'il représente le clown triste de l’Élysée avec un peigne sur l'oreille - allusion à son coiffeur personnel à 10 000 € par mois! Il a toujours l'air aussi hébété.
Dessin du 22 septembre. Ceux avec son vieil ami Michel Sapin, grand spécialiste de la langue de bois, qu'il a fait ministre des Finances sont encore plus drôles.

mardi 4 octobre 2016

Hier soir Isabelle Aubret a fait des adieux émouvants après 58 ans de carrière. Heureux d'entendre toutes ces chansons qui m'accompagnent depuis longtemps. Des paroles que tout le monde connaît: que c'est beau la vie - nous étions deux amis et Fanette m'aimait - dans le port d'Amsterdam y des marins qui chantent - ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés - avec la mer du Nord pour dernier terrain vague - ma mémoire chante en sourdine Potemkine - etc...
Combien de temps...
Combien de temps encore
Des années, des jours, des heures, combien?
Combien
Je l'aime tant, le temps qui reste. [texte de Serge Reggiani merveilleusement chanté par Isabelle Aubret]

lundi 3 octobre 2016

Ce soir, à l'Olympia, Isabelle Aubret fait ses adieux à la scène parisienne.
Un beau récital de chansons françaises. Des textes - Brel, Reggiani, Ferrat, Aragon - un arrangement musical joué par six musiciens, une interprète de talent et l'on a une chanson française. C'est aussi simple que cela une chanson. elle pourra exprimer tous les sentiments possibles: l'amour, l'amitié, l'horreur de la guerre, le désir de paix, l'ambiance d'un port ou d'un pays, la liberté, etc...
J'y étais. Je me souviens de la dernière de Charles Trenet dans cette même salle. Il y a longtemps.

dimanche 2 octobre 2016

J'arrive à rentrer au Louvre, par une entrée réservée, malgré la foule attirée par la gratuité du 1er dimanche du mois.
Je vais directement au 2ème étage de l'aile Richelieu pour les peintres du Nord XV et XVIème siècle. Voir et revoir la peinture flamande qui m'enchante tant. Quelques beaux Hans Memling, Lucas Cranach, van der Weyden, Quentin Metsys, van Eyck, etc... Puis la peinture française du XVe avec Jean Fouquet et les portraits de Jean Clouet dans une très belle salle - Catherine de Médicis, François Ier,... Je me souviens que certains de ces portraits se trouvaient dans les manuels scolaires. Je finis par revoir les appartements Napoléon III avec, en particulier, le grand salon, somptueux.
Vue sur La défense avec la Grande Arche et l'Arc de Triomphe prise des appartements Napoléon III.

samedi 1 octobre 2016

Commençons le mois par une photo commentée comme j'aime à le faire. Là il s'agit d'un tableau volé en 2002 à Amsterdam que la"Guardia di Finanzia" italienne a retrouvé chez un mafieux napolitain. Magnifique tableau de ma chère Mer du Nord... dont j'ai la nostalgie après les beaux jours de cet été - sans tempête, ni vent d'ailleurs. J'aime ce genre montrant la dure vie des pêcheurs.
"Vue de la mer de Scheveningen (tempête)" peint par Van Gogh lors de son séjour à La Haye (1881-1883).

vendredi 30 septembre 2016

Promenade rue Debelleyme. La "gentrification" - terme nouveau, il y a quelques jours on disait encore boboïsation - progresse. Les beaux hôtels particuliers sont investis les uns après les autres par des galeries d'art. Reste encore un atelier comme il y en avait tant dans les cours du Marais. Pour combien de temps ?
On finit à la Galerie Perrotin avec une grande exposition Takashi Murakami - plasticien japonais qui a eu l'honneur d'investir le Château de Versailles. Il doit aimer l'argent... Rien ne se dégage de cet ensemble, finalement, assez vulgaire ... C'est lisse, c'est propre, c'est acrylique.
De petits humains - d'après Jean Clair, académicien, historien de l'art dénonçant les dérives de l'art contemporain : « L’art contemporain est à l’image de la société : décadent » - regardent sans éprouver aucun sentiment.

jeudi 29 septembre 2016

Hier visite au Musée Mendjisky - musée privé situé dans une charmante impasse arborée du XVe - de l'exposition "Emile Savitry"(1903-1967)- photographe humaniste français comme je les aime. Une salle est consacrée aux artistes de Montparnasse qu'il a côtoyé autour des années 30 jusqu'aux années 50 -mais pas seulement.
Jacques Prévert, Giacometti, Victor Brauner, Django Reinhardt - un très beau portrait- et même Brigitte Bardot à 18 ans ! Il avait commencé avec les surréalistes. Il a connu tous les grands noms de la photo Brassaï dont il fut l’assistant, Ronis, Doisneau... Une belle découverte, je ne le connaissais pas. Photographe de plateau une autre salle est consacrée au tournage de "La Fleur de l'âge" - film maudit de Carné-Prévert - à Belle-Ile en 1947 avec Reggiani et Anouk Aimé, jeunes et beaux!
Encore un voyage dans ce qui fut l'âge d'or du cinéma français. Une époque révolue de fraternité et d'amitié entre des artistes de tous horizons.

mercredi 28 septembre 2016

Ce matin j'apprends la mort de Shimon Peres. Je l'aimais beaucoup. Un grand homme d'état qui a œuvré sans cesse pour que son pays puisse vivre en Paix. Un charisme exceptionnel - il aimait plaire et convaincre sans démagogie. Et il plaisait justement en raison de sa sincérité et de son désintérêt. Ses efforts n'ont pas toujours été récompensés...
Je ne vois pas beaucoup de dirigeants actuels à sa hauteur - et en particulier dans mon pauvre pays... Malheureusement.
Je me souviens - il y a longtemps - d'avoir été frappé par ces hommes d'état Israéliens au contact de leur peuple en manche de chemise blanche. Dignes. Un contraste saisissant avec notre "personnel" politique...